Le Pic de Bugarach a ses équivalents aux États-Unis. Avec le Mont Shasta en Californie, support contemporain de croyances et d’hypothèses diverses, au pied duquel la bibliothèque du « College of Siskiyous » a recensé près de 2500 ouvrages et 1200 sources dites « pertinentes ». La bibliographie concerne aussi bien une historicité au sens classique (histoire indienne, expéditions, littérature, sciences, art) que les histoires au titre de « légendes ». Certaines s’inscrivent dans le prolongement des théories de « maîtres ascensionnés » avec Harvey Spencer Lewis (AMORC), avec Guy Warren Ballard (alias Godfré Ray King, mouvement « I AM » vers 1930). Un Mont Lowe à Altadena peut évoquer William Dudley Pelley (Silver Legion of America). Un Mont St Helens par son éruption en 1980 permettait de ramener la personnalité d’Edgar Cayce et de donner du sens à l’événement selon divers objectifs. Un Mont Rainier, dans l’état de Washington est associé à la personnalité de Kenneth Arnold et sa description d’Objets Volants Non Identifiés en 1947. D’autres lieux encore parmi lesquels Sedona et Taos s’insèrent depuis leurs singularités et des communautés d’intérêts autour de théories parfois superposées d’énergie et de vortex, de moyen de communication, de base secrète.
Ces ingrédients se retrouvent à la volée lorsque Bugarach a été associé à Nostradamus, à des bruits de moteurs souterrains (Jean de Rignies alias Jean Charlatte), un mystérieux manuscrit (Jean-Michel Thibaux) et des extra-terrestres autour de Jimmy Guieu dans les années 90, à une « montagne sacrée » avec Jean d’Argoun en 2001, à un vortex avec Genny Rivière en 2007.
Comment JZK/Ramtha a-t’elle été associée à la date symbolique de 2012, à travers différents médias et réseaux ? 

L’ÉCHO DES RÉSEAUX

En 2008, Tom Kenyon expliquait son CD musical « Lightship » par un séjour à Bugarach et des «conversations mentales» avec un être et deux membres d’équipage d’un «vaisseau arcturien». Il suggérait que son écoute puisse être un divertissement et/ou un «moyen d’explorer des réalités intérieures», une «guérison par l’énergie», une «psychonavigation», une activation du «Troisième œil», de la «Merkaba». La même année, il animait en couple avec Judi Sion, une «Retraite alchimique avec Marie-Madeleine» à Rennes-le-Château (13-23 mai, près de 4000 euros) à partir de leur livre co-signé «Le manuscrit de Marie-Madeleine – les alchimies d’Horus et la magie sexuelle d’Isis» (ORB Communications 2002, Ariane réed. 2008). Des séquences tournées de T. Kenyon en France ont contribué à un film qui lui est consacré «Song of the New Earth» sorti en 2014, co-produit par Betsy Chasse. Cette dernière a été co-productrice, actrice dans «What the bleep do we know !?» et a pratiqué la Ramtha’s School of Enlightenment.

Dans le courant des années 80-90, T. Kenyon avec sa structure «Acoustic Brain Research» réalisait des cassettes aux intitulés d’anti-stress, de relaxation, de confiance, de productivité, dans le prolongement des théories de biofeedback des années 70. Il se fait connaître dans le créneau du « channeling » avec des personnages nommés les « Hathors » (cf «The Hathor material : messages from an Ascended Civilization» 1996, co-signé avec Virginia Essene alias Venice Ostwald). Il ne « canalise » pas en public ; les communications sont transmises sous forme de transcriptions. Avant de contribuer aux ouvrages de T. Kenyon, Judi Sion alias Judi Pope Koteen, avait notamment signé trois livres («La dernière valse des tyrans», « Financial freedom, the Choice », «UFOS and the nature of reality») dédiés à transcrire une parole attribuée au personnage « Ramtha ».

En 2011, T. Kenyon et J. Sion participaient à l’ouvrage «Le Grand Rassemblement. L’émergence d’une Nouvelle Terre», co-signé avec Kryeon (alias Lee Carroll ), Metatron (alias James Tyberonn). Le livre constituait le dernier opus d’une série de l’éditeur Ariane sur le thème «Vers 2012» pour fédérer autour de «la compréhension profonde que le bien-être de la communauté est directement relié au bien-être individuel et que c’est la seule voie vers une véritable transformation.» (p.X). Outre les prédictions et les perspectives de « purification », la partie consacrée à J. Sion et T. Kenyon comprenait un récit de séminaire en France en 2010 dédié à Marie Madeleine. Divers sites du sud de la France permettent ainsi d’associer un thème de séminaire à un parcours touristique par exemple avec Marie Madeleine (église de Rennes-le-Chateau, basilique Marie Madeleine à St- Maximin la Sainte Baume…).

apos_deb L’année 2012 est en fait le début d’un grand rassemblement. Et l’émergence d’un monde nouveau est en fait le retour de l’ère lémurienne. C’est la sagesse de l’humanité qui éliminera les dictateurs, nettoiera votre environnement, vous permettra de vivre plus longtemps et créera finalement un meilleur équilibre entre les hommes et les femmes, dans le plus grand respect de leur nature divine. Ils s’harmoniseront avec Gaia, créant de l’énergie à partir de ses mers et de sa chaleur, et mettant fin à des milliers d’années de guerre. Ce grand rassemblement est celui de l’ancienne conscience. Les Lémuriens, qui sont restés dans une capsule temporelle quantique pendant toutes ces années, en émergeront lentement. Vous n’en verrez rien, mais vous le sentirez. C’est à ce moment, et seulement à ce moment, que l’humanité pourra voyager jusqu’aux étoiles et planter ses propres semences pour les mondes à venir. »

Synopsis de « Le Grand Rassemblement. 2012 – L’émergence d’une Nouvelle Terre », ed. Ariane. 


T. Kenyon et J. Sion déclinaient dans leur livre « Les hathors » (2012) l’histoire d’une rencontre de couple et d’un mode de collaboration dans la pratique de la « canalisation » avec des « déités » et des transcriptions. Avec la particularité musicale, le message en discours composait une expertise aux termes convenus : illumination, vibration, lumière, polarité, conflit, manipulation, dépendance, politique, religion, pouvoir, féminin, masculin. L’exercice projetait également des échéances : une épreuve en transition de 2012, un impact de l’activité solaire et de radiations stellaires vers 2023, jusque vers 2030 avec ce qui resterait d’une humanité…

En 2014, « Recalibrage de l’humanité. Le début d’un nouveau cycle évolutif » (éd. Ariane) constituait le tome XI sous la signature Kryeon. En introduction, Lee Carroll revisite – y ayant lui-même contribué– la date symbolique de 2012 pour tenter de valoriser un discours et prolonger une production. L’auteur associe ainsi JZK/Ramtha sans la nommer aux appels à « se préparer » dans les années 80 et l’investissement en abris souterrain. L’exercice illustre une attention à souligner des titres de l’éditeur «Ariane», Lee Carroll : Greg Bradden et autres qui composent une perspective éditoriale.

En marge des nuances, les ouvrages de l’éditeur « Ariane » et de la société « JZK Publishing » ont en commun d’être distribués par les sociétés « ADA Diffusion », « DG Diffusion », « Transat » pour proposer des versions françaises notamment au Québec, en France, en Belgique et en Suisse.


UNE ALERTE EN AFRIQUE DU SUD

En France, la Ramtha’s School of Enlightenment (RSE) a été copieusement citée dans l’actualité à partir de la mi-juin 2011 suite à la publication du rapport de la Mission Interministérielle de Vigilance et de Lutte contre les Dérives Sectaires (Miviludes). La Miviludes avait tracé un portrait de la RSE ramené à l’approche de la date symbolique de 2012 et au décès d’un couple de français en Afrique du Sud en début d’année. La couverture médiatique sud-africaine avait soulevé, dès les faits et d’après témoignages, des interrogations sur la relation entre la tragédie et un discours de Judith « Zebra » Knight et de la RSE. En janvier 2011 donc, près de Sutherland (Af. Sud), après avoir laissé la libre jouissance d’une ferme durant 12 ans, son propriétaire avait fait appel à la police pour expulser les français Agnès Jardel 55 ans et Philippe Menière 60 ans. Lors de l’intervention, P. Menière avait tiré, tué un policier et blessé un autre. Après six jours de cavale, A. Jardel et P. Menière étaient morts simultanément à un assaut des forces de l’ordre. Selon les conclusions officielles, P. Menière aurait « suicidé » A. Jardel avant de se donner la mort. Le couple avait quitté la France pour l’Afrique du Sud en 1981, elle étudiante, lui docteur en médecine. Ils avaient suivi des séminaires de la Ramtha’s School of Enlightenment (RSE) entre 1999 et 2004. Le couple vivait retiré. Les photos de presse restituaient un intérieur insalubre, de l’équipement de survie (armes, munitions, briquets, réchauds, bougies, stockages divers…). Dans les propos rapportés, la famille du propriétaire avait déclaré que le couple leur avait demandé de construire un bunker de survie. L’impact de l’affaire avait été tel que la RSE avait réagi par voie de communiqués, officiellement et localement à travers ses coordinateurs.

Les mois qui ont suivi le rapport de la Miviludes, la juxtaposition de ce qui pouvait être dit sur la RSE a co-existé avec l’engouement autour du médiatisé Bugarach, au point d’entretenir quelques confusions.
En mars-avril 2012, la RSE intervient auprès de deux médias estimant que des articles qui la citent lui portent préjudice. Elle le fait avec quelques variations, par l’intermédiaire de l’un de ses cadres, Mike Wright, et par Rob Wynne dirigeant d’une société de relations publiques. Les médias concernés sont américains et diffusés sur internet. Il s’agit de « Huffington Post » généraliste de grande audience, et de « UFOdigest » plus confidentiel dédié aux OVNI et au paranormal. Comment JZK/Ramtha s’est-elle retrouvée dans le phénomène de Bugarach ? Un agenda médiatique. Une activité qui témoigne de quelques symptômes. Une contribution à des « temps forts » pour illustrer des théories. L’implantation d’une Coordination nationale. Les renvois à une littérature qui croise des curiosités dans la région, sur les château cathares, la quête du Graal, un Da Vinci Code… 

.

2010


2010 - 7 décembre - Midi Libre

apos_deb  Affluence à Bugarach, dernier abri contre l’apocalypse
« Dimanche dernier, sur le Pic, des randonneurs ont eu la surprise de croiser un homme nu en prière ». Jean-Pierre Delord, le maire de Bugarach, cite cette anecdote à nos confrères de l’Indépendant sans surprise, l’air blasé, d’un ton quasi zen. Ce genre d’incident, il a fini par s’y habituer.
La raison de la présence de ces adeptes de « méditation cosmo-sidérale » ? D’obscures prédictions, relayées par certains groupuscules ésotériques, affirment que lors de l’apocalypse prévue par le calendrier Maya pour la fin 2012, Bugarach est l’un des rares sites terrestres qui survivra au cataclysme. Nostradamus avait notamment passé une partie de sa vie dans les environs, conforté par les vibrations du lieu.
Jean-Pierre Delord, le maire de ce petit village d’environ 200 âmes, se dit inquiet de l’affluence qui devrait enfler jusqu’à cette échéance : « De nombreuses personnes, en France et à l’étranger, ont loué des maisons dans le village en prévision de la fin du monde prévue en 2012. Il paraîtrait même que des Américains (combien ? Je ne sais pas) auraient réservé leurs billets pour venir ici… »
L’information n’est pas aisée à vérifier. Mais elle ne fait qu’accentuer les craintes de l’élu, comme le rapporte l’Indépendant : « Je ne sais pas si c’est vrai. Mais si c’est le cas, il va falloir que je fasse boucler le village par l’armée. Je ne plaisante pas. En tout cas, depuis quelque temps, des gens viennent déjà s’installer ici et ils se connaissent tous. Plutôt bizarre, non ? Il y a même un groupe qui s’intitule la ‘Bannière de la Paix’. D’où viennent-ils ? »
De mystérieuses associations organisent parfois à Bugarach des stages à l’intitulé complexe. Marcher dans les pas du Christ, des extraterrestres, ou se recueillir sur le lieu où est enfouie l’Arche d’Alliance ? A votre convenance, il suffit de choisir la date.
Car les rumeurs entourant le célèbre Pic de Bugarach sont nombreuses. Cette page en offre un aperçu. Le site abriterait notamment une base souterraine destinée à accueillir des vaisseaux spatiaux. Quelques personnes affirment en avoir vus atterrir.
L’origine de ces histoires ? « Oh, ça doit dater d’une quarantaine d’années », estime Jean-Pierre Delord dans les colonnes de l’Indépendant. « C’est un néorural passionné d’eau salée qui est à l’origine des légendes. Il disait percevoir le vrombissement des moteurs d’engins interstellaires provenant des profondeurs de Bugarach… Je me souviens même qu’il avait écrit un article dans une revue d’ufologie ».
Gilbert Cros, son adjoint, poursuit : « Il osait même affirmer que des hommes vivaient sous les sources des fontaines salées. Selon lui, ces hommes allaient générer une nouvelle société et ils attendaient leur heure avant de sortir au grand jour… »
B.C. (L’Indépendant), Nicolas GAUDUIN


2010 - 10 décembre - Midi Libre

apos_deb  Bugarach, dernière ville avant la fin du monde : discorde entre le maire et des mystiques
Dans un article de Midi Libre paru le 7 décembre, Jean-Pierre Delord, maire de Bugarach, avait marqué son inquiétude devant la recrudescence de communautés plus ou moins ésotériques aux abords de son village, pris d’assaut par des mystiques qui le considèrent comme l’un des endroits dans le monde qui sera épargné par l’apocalypse de 2012. Prenant pour exemple la Bannière de la Paix, dont il s’interrogeait sur la nature des activités.
Fureur du représentant de cette communauté ésotérique, Thierry Bécourt, en lisant les propos du maire. Joint au téléphone par Midi Libre, il réclamait alors des excuses de l’élu : « C’est gravissime ! Nous sommes une association culturelle, reconnue par l’Unesco » (organisme d’une tolérance notoire envers les «religions minoritaires»).
« Nous ne sommes pas en mauvais termes avec Jean-Pierre Delord, mais nous risquons de le devenir. Il tente de discréditer notre action. » Avant de le menacer implicitement d’une action en justice : « Ca va remonter jusqu’aux instances internationales, et ça risque de frapper très fort ! »
Ancien « psychologue spirituel » dans le Nord-Pas-de-Calais, Thierry Bécourt a quitté sa terre de coeur et s’est installé à Quillan, à une dizaine de kilomètres de Bugarach, durant l’été 2009. Mais, jure-t-il, son « association culturelle » n’a strictement rien à voir avec les communautés plus ou moins fantaisistes des environs, attirées par les légendes entourant le mont Bugarach.
Pourtant, la Bannière de la Paix se réclame des théories d’un mystique des années 1930, Nicolas Roerich, dont les adeptes, de par le monde, se montrent particulièrement intéressés par ce fameux mont « Bogogorch », décrit dans l’une de ses oeuvres.
Une association « culturelle » ? « La Culture est vénération de la Lumière. La Culture est amour de l’humanité. La Culture est parfum, l’unité de la vie et de la beauté. (…) La Culture est l’armure de la Lumière. » A la lecture du site internet de la Bannière de la Paix, l’expression prend tout son sens.
« Avec toutes les casseroles qu’il traîne derrière lui… »
Aux dernières nouvelles, Jean-Pierre Delord ne compte pas s’excuser auprès du leader de la Bannière de la Paix. «Thierry Bécourt ? Avec toutes les casseroles qu’il traîne derrière lui…»
En effet, le personnage, anonyme dans la région, est plus connu dans le nord de la France. Plus particulièrement des acteurs de la lutte anti-sectes, dont il est l’un des plus farouches adversaires depuis le milieu des années 1990.
Dès 1995, son institut de Psychanimie est épinglé par une enquête parlementaire comme mouvement «à caractère sectaire». Le début d’une longue opposition, qui ne fait que s’amplifier avec la création d’une mission interministérielle en 1998, la Mils (aujourd’hui Miviludes).
A la tête de l’Omnium des libertés Nord et de la Coordination des associations et particuliers pour la liberté de conscience (CAPLC), Thierry Bécourt défend depuis douze ans « la liberté de religion ». Toutes les religions…
En 2000, puis en 2002, rapporte Mediapart, il participe à des colloques liés à l’Eglise de Scientologie, organisme dont il relaie d’ailleurs les communiqués sur le site de la CAPLC. Il ne rechigne pas davantage à la compagnie des Raëliens (pages 15-16).
En 2005, il tente de faire dissoudre les Associations de défense des familles et des individus face aux dérives sectaires (ADFI), déclinaisons départementales de l’action préventive de la Miviludes. La procédure échoue.
En 2008, co-fondateur du parti politique « La France en action » (1) lors des élections législatives, il attaque en diffamation le président de la Miviludes, qui évoquait « des liens avec la Scientologie, le Mouvement raëlien, Moon ou l’Ordre du temple solaire ». Lui et ses colistiers perdent le procès, condamnés pour procédure abusive : les magistrats, rapporte l’AFP le 24 septembre 2008, ont estimé que « les débats ont montré que les parties poursuivantes reconnaissaient certains liens ou rapports avec des organisations à caractère sectaire. »
La lutte de Thierry Bécourt contre la « chasse aux sorcières » et « l’Inquisition » anti-sectes est jalonnée de plusieurs autres plaintes pour diffamation envers des associations, au fil des années. En menaçant de telle façon le maire de Bugarach, il ne fait qu’importer dans la région une habitude prise il y a déjà quinze ans dans le Nord-Pas-de-Calais. Hier, Thierry Bécourt ciblait l’Etat. Aujourd’hui, un village de 176 âmes.
Nicolas GAUDUIN
(1) Un trio également épinglé par Mediapart dans cet article.


2010 - 15 décembre - AFP

apos_deb  L’ Apocalypse le 31 décembre 2012? Il existe un refuge dans l’Aude. De Emmy VARLEY (AFP) – 15 déc. 2010

BUGARACH — Au pied de l’imposant pic de Bugarach, les habitants sont d’ordinaire stoïques face aux touristes à la recherche d’ovnis. Mais ils redoutent désormais un afflux des tenants de l’Apocalypse qui viendraient échapper à la fin du monde prédite fin 2012.
Le sujet a même fait l’objet d’une communication à la rubrique questions diverses lors d’un récent conseil municipal, raconte Jean-Pierre Delord, maire du village de Bugarach, localité rurale de 200 habitants, dans l’Aude.
« On est inquiets, on peut voir sur internet que des illuminés prévoient la fin du monde pour le 21 décembre 2012 et que Bugarach serait l’endroit où il faudra être » pour se sauver, ajoute-t-il.
La toile fourmille de théories sur l’apocalypse qui surviendrait alors: inversion des pôles, fin du calendrier maya ou collision entre la Terre et une mystérieuse planète. Fait rare, la Nasa, l’agence spatiale américaine, s’est même sentie contrainte de démentir en 2009 la fin du monde.<
Certaines théories désignent le pic de Bugarach comme une des « montagnes sacrées » qui seraient épargnées. « Internet est capable de toutes les folies et nous, à 200, on ne va pas pouvoir résister », dit le premier magistrat, un ancien éleveur de 67 ans, qui craint la venue de centaines, voire de milliers de personnes.
Habitué aux rumeurs, le village accueille déjà de nombreux tenants de l’ésotérisme, relate le maire, montrant les amulettes, cailloux mystiques et autres bijoux que la municipalité a fait ôter de la montagne.
Certains croient que le pic ou pech, point culminant du massif des Corbières avec ses 1.231 m d’altitude, est un « garage à ovnis » abritant dans ses entrailles des moyens de locomotion pour extraterrestres. D’autres pensent qu’ici, non loin des châteaux cathares, ils trouveront le Saint-Graal ou le trésor des Templiers.
« Au début, ma clientèle était constituée à 72% de randonneurs. Aujourd’hui, j’ai 68% de visiteurs ésotériques », témoigne Sigrid Benard, gérante depuis six ans de la Maison de la nature, l’une des rares structures d’hébergement.
Menacée par l’exode rural après la Seconde Guerre mondiale, la localité avait retrouvé un second souffle après 1968 avec l’arrivée de « néo-ruraux » porteurs d’une philosophie et d’un savoir-faire agricole différents. Aujourd’hui, sur neuf familles d’éleveurs, huit ne sont pas originaires de la commune, à l’instar du maire lui-même. »
Ces gens ont été assimilés, ont boosté l’économie locale », explique le premier adjoint Gilbert Cros. Le village abrite aussi de nombreuses résidences secondaires achetées par des Européens.
La municipalité date du début des années 2000 l’apparition des « utopistes ».
« Toutes ces absurdités, on n’en avait jamais entendu parler auparavant », dit M. Cros, qui se lamente d’une « mauvaise image de marque » donnée au village.
Ces arrivants « achètent des maisons isolées, où ils organisent des stages », dit le maire qui dénonce « toute une économie parallèle ».
De l’autre côté du pic, à Camps-sur-l’Agly, Neli Busch, agricultrice d’origine allemande qui tient également des chambres d’hôtes, évoque une flambée des prix immobiliers: « les ésotériques raflent tous les terrains agricoles » et les « jeunes ne peuvent pas s’installer ».
Les signes tangibles d’une accélération des arrivées en prévision de 2012 sont difficiles à mesurer, même si la municipalité dit recevoir davantage de demandes d’informations sur les biens à louer ou à vendre.
« Depuis un an que je suis là, je n’ai pas encore vu une seule soucoupe volante », confie un agent de l’Etat sous couvert d’anonymat.


2010 - 19 décembre - Midi Libre

apos_debBugarach : La fin du monde attire les farfelus
Selon une prédiction maya, se trouver près du pic audois permettrait de rester en vie après le 21 décembre 2012. Sur ces confins de l’Aude, rien n’est d’aplomb ! A commencer par ce pic de Bugarach, baptisé “montagne inversée” parce que, sous la poussée phénoménale des Pyrénées naissantes, les couches géologiques ont fini cul par-dessus tête. Ainsi naquit le phare des Corbières, 1 231 m d’altitude et… sommet de “folitude”.
Oui, au pied de cette cime altière et crénelée, les têtes aussi sont parfois tourneboulées. Nul ici ne s’étonne de croiser des pèlerins en robe de bure, processionnant dans les champs et les bois, ou stationnant, par une belle nuit d’été, sur la route du col du Linas. « Un groupe était en méditation. J’ai dû attendre qu’ils finissent leurs simagrées pour poursuivre ma route », rapporte Gilbert Cros, premier adjoint de Bugarach, village éponyme blotti au pied de l’étrange montagne.
Certains illuminés tombent parfois la robe comme ce pénitent aperçu totalement nu, début décembre, par des randonneurs. Selon le maire, Jean-Pierre Delord, les élucubrations vont crescendo au fur et à mesure qu’approche la date fatidique de 21 décembre 2012… D’après un calendrier maya, ce jour marquera au pire la fin du monde et au mieux la naissance d’un monde nouveau. Pour échapper à l’une ou embarquer pour l’autre, il faudra ab-so-lu-ment se trouver le jour J à Bugarach. Mais gare aux embouteillages !
Agriculteur depuis 40 ans, après avoir été dessinateur industriel en région parisienne, Jean-Pierre Delord n’est pas homme à se laisser impressionner par la première prophétie venue. En revanche, en bon cartésien garant de l’ordre public, le premier magistrat juge la situation « inquiétante », et motive qu’il ait alerté les autorités. « Je commence à me demander ce qui va advenir à l’approche de 2012 quand je vois que des gens s’installent ou réservent déjà des hébergements. Sans compter que l’on commence à subir une spéculation foncière et immobilière ! » Sans rire, il interroge : « Faudra-t-il, comme dans le film Rencontre du troisième type, faire venir l’armée pour canaliser l’affluence ? »
Monsieur le maire ne se réfère pas à la légère au film de Spielberg, car internet regorge d’articles prétendant que le réalisateur américain s’est inspiré de Bugarach. Pourtant, il est aisé de vérifier que la montagne en question est Devil’s Tower, au Wyoming. Ce n’est qu’un des multiples fantasmes véhiculés auprès des amateurs d’ovnis et autres ufologues plus ou moins distingués.
Cette littérature prétend que la montagne chapeauterait un immense lac souterrain susceptible d’héberger des extraterrestres. Sont-ce les mêmes dont on attend la venue prochaine, à bord d’un immense vaisseau spatial auréolé d’un halo orange ? Mystère ! Sur telle vidéo, voici un ancien chercheur de la Nasa nous faisant écouter le ronflement des moteurs d’engins spatiaux captés par son magnétomètre à protons. « Ça fait un bruit de rotatives ! »
Pas de doute, Bugarach fait tourner les imprimeries. Là encore, internet égrène les publications aux titres alléchants où il est question de montagne sacrée, de secrets et mystères incroyables, et d’appels mystiques. Tout se mélange et se marie : mondes extraterrestres et souterrains, descendance du Christ, trésors des Cathares et des Templiers, présence des nazis, des services secrets israéliens, et même de François Mitterrand dont on dit qu’il fut plusieurs fois héliporté sur le pic…
« Bugarach, comme Rennes-le-Château tout proche, ont toujours attiré des farfelus en tous genres. Cela faisait partie du folklore. Mais avec internet et cette histoire de fin du monde, ça prend une ampleur incroyable », se désole l’adjoint Gilbert Cros. Le gérant de la Maison de la nature, un des principaux hébergeurs du coin, confirme le changement de clientèle : « Nous avions 70 % de randonneurs, maintenant c’est le même pourcentage d’amateurs d’ésotérisme. » « Cela nous colle une mauvaise image. Pourtant, nous avons bien d’autres choses à vendre : des paysages et produits du terroir », renchérit Gilbert Cros.
Cette mauvaise image découle aussi, selon le maire, d’un business actif : « Des coquins organisent des stages entre 500 et 800 € la semaine, soi-disant pour entrer en résonance avec la montagne. Pour ce prix, on vous présente un gourou, on vous fait processionner, on vous propose un baptême dans le lac et autres simulacres. Payable en espèces de préférence… »
Certaines de ces officines auraient pignon sur pic et dans les villages voisins. Mais la prudence semble régner et le journaliste de passage a finalement plus de chance d’entrer en contact avec un extraterrestre qu’avec un “marchand du temple”.
À quinze kilomètres à vol d’oiseau, sur l’éminence de Rennes-le-Château, le libraire Nicolas Miecret regarde le phénomène Bugarach avec fatalisme : « Nous sommes en présence d’un new age malsain dont la clientèle est ciblée. C’est un public de gens aisés qui ont rencontré un grave problème dans leur vie et qui s’accrochent au premier gourou venu. »
Oui mais alors, de quoi vont vivre les charlatans après le 21 décembre 2012 ? Jean-Pierre Delord a sa réponse : « Ne vous inquiétez pas ! Ils sont déjà en train de dire que ce pourrait être plutôt 2013. Ils préparent l’avenir de leur entreprise…


2010 - 20 décembre - Le Figaro

apos_debLa Terre disparaîtra le 21 décembre 2012. Supposée venir du calendrier maya, la prédiction fait rage sur la Toile, attirant une myriade d’escrocs et suscitant l’inquiétude des autorités devant les risques de dérapages millénaristes.

Profitez bien de Noël, car c’est l’avant-dernier. Le 21 décembre 2012, dans 731 jours, c’est la fin du monde, le grand chaos, annoncé par le calendrier maya. Tous les éléments de la nature vont se déchaîner pour nous emporter. Un astre géant va percuter la Terre, le Soleil va chauffer comme jamais notre planète, qui sera transformée en un gigantesque brasier. Une prophétie qui fait aujourd’hui le tour du Net, fait vendre des livres à profusion, a déjà inspiré un film catastrophe (2012, de Roland Emmerich) et créé un véritable engouement. Un phénomène planétaire est en marche sur fond de ventes de bunkers, de yourtes, de kits de survie et de produits dérivés en tout genre. Tee-shirts, jeux vidéo, stylos, chapeaux sont en vente comme pour le lancement d’une superproduction. L’Apocalypse est aujourd’hui un véritable business. Les affaires des gourous et des escrocs de tout poil ont bel et bien commencé.

En France, un homme s’inquiète particulièrement de cette fin du monde. Il s’agit de Jean-Pierre Delord, le maire de Bugarach, un village de 200 âmes dans l’Aude. Pourtant, lui et ses administrés auraient vraiment de quoi se réjouir. Selon les mages de la Toile, cette commune sera préservée. Tout brûle et part en fumée excepté ce lieu ainsi que – peut-être – quelques parcelles des Pyrénées (dommage, il n’existe pas encore de cartographie!). Au doigt mouillé, c’est donc ainsi, selon les pythies du Net, que le grand cataclysme final va se dérouler.

Des abris à 200 millions de dollars
Or, de savoir son village sauvé navre littéralement M. le Maire. « On s’en serait bien passé», lance-t-il, prêt à appeler l’armée si tout dégénère. L’information s’est si vite répandue, que Bugarach commence déjà à être pris d’assaut. De curieuses associations pour la paix, pour la marche dans les pas de Jésus ou pour la méditation cosmo-sidérale s’y sont installées. Des processions silencieuses sont organisées sur le pic de Bugarach. Des illuminés commencent à se regrouper. Les uns viennent avec leur pendule à la recherche d’« ondes vibratoires », les autres arrivent dans le plus simple appareil. Il y a quinze jours, le maire a été avisé que l’un d’eux, nu comme un ver, était à genou en haut du pic et implorait les étoiles… Peu raisonnable en plein hiver! Les maisons se vendent désormais à prix d’or, « quatre fois leur prix », précise Jean-Pierre Delord, qui se désole que Bugarach devienne « Loufoquerie City ». Jusqu’au fin fond des États-Unis, la localité rurale est désormais connue. Au travers de sites, des Américains ont pris leur billet pour y être le 21 décembre 2012. « Ça va être l’invasion », déplore l’élu. Depuis l’arrivée de ces groupes de purification de l’âme, de l’esprit et de connexion au cosmique, ce dernier a d’ores et déjà fait le nécessaire. La gendarmerie est avertie, tout comme la Miviludes, la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires. Bugarach est désormais sous surveillance.

Ce 21 décembre 2012 est loin d’être pris à la légère par la Miviludes. Trente mouvements apocalyptiques recensés en France et rassemblant 30 000 membres vont être dans le collimateur de la mission. Cette dernière a récemment appris que des excavations dans les Pyrénées étaient transformées en habitation et que des yourtes y faisaient leur apparition. « Le passé nous a appris que ce genre de croyance pouvait mener à des tragédies », rappelle son président, Georges Fenech. La plus effroyable remonte à plus de trente ans : en Guyana, 914 membres de la secte du Temple du peuple s’étaient suicidés. Parmi eux, 276 enfants. « Il n’y a pas lieu de paniquer, mais d’exercer une vigilance : des gens peuvent être entraînés dans des aventures sans lendemain », recadre Georges Fenech. En avril prochain, il remettra un rapport au premier ministre sur ces mouvements apocalyptiques. Un travail destiné à avertir l’opinion publique sur tous les dangers et arnaques possibles. Une mise en garde plus que jamais nécessaire tant le phénomène enflamme toute la planète.

Partout dans le monde, les structures gouvernementales sont en alerte. Dans nombre de pays, des sites fleurissent sur la Toile, les pires rumeurs circulent et déjà des mouvements ont été neutralisés. En Russie, tout d’abord, des internautes ont vu dans les terribles incendies de l’été dernier le signe annonciateur de la fin du monde. En Australie, ensuite, la police est intervenue en mai dernier dans une secte. Le gourou frère Rock, alias Rocco Leo, avait persuadé soixante adeptes de financer l’achat d’une île dans le Pacifique pour échapper à l’Apocalypse. Aux États-Unis, des dizaines de manuels de survie sont disponibles. Selon un site, des groupes de survivants se forment à travers la planète et amassent des provisions. Une société californienne, Vivos, vend quant à elle des abris souterrains à 200 millions de dollars pour sauver 3 000 élus. Dans ces lieux gardés secrets, les animaux ne seront embarqués que sous forme d’échantillons d’ADN. La visite du bunker se fait sur une vidéo en 3D. Climat anxiogène garanti. Derrière cette entreprise : Robert Vicino, un promoteur immobilier qui revendique aujourd’hui 6 000 « clients ». Mais, au fait, « Bob » est-il vraiment persuadé qu’après le 21 décembre 2012 il pourrait ne plus fumer le cigare? Pour le businessman, ce n’est pas la bonne question : « Nous nous préparons, c’est tout. » En Belgique aussi, un autre individu, Patrick Géryl, propose des bunkers dans le sud de l’Afrique. « On est attentifs à tous ces mouvements survivalistes », explique Sandrine Mathen, du Centre d’information et d’avis sur les organisations sectaires nuisibles (CIAOSN). Pour elle, le vrai risque, aujourd’hui, sera après ce 21 décembre 2012 : « Quand tous ceux qui auront payé une fortune découvriront un monde inchangé. Ils risquent de plonger dans de graves dépressions. »

Enfin, direction le Québec. Comme ailleurs, la peur qui gagne la population a contraint Robert Lamontagne, astronome à l’université de Québec, à réagir. Ce dernier multiplie les conférences à travers le pays. Son but : expliquer, en des termes évidemment scientifiques, que la vie va durer. « Je me suis décidé à le faire car j’ai été consterné par la détresse d’enfants, persuadés qu’ils allaient mourir. À l’école, ils en parlent tous et les parents n’ont pas les arguments scientifiques pour les rassurer. »

La sauce du 21 décembre 2012 qui prend comme jamais est le résultat d’une recette où tous les ingrédients se lient à merveille. Tout d’abord les Mayas. Une civilisation disparue savait ce que nous – humanité évoluée – ignorions. Un calendrier complexe a été décrypté et la frayeur se serait lue sur le visage des chercheurs en charge de cette mission. Ils auraient découvert que la fin du monde y était annoncée. Cela sonne comme un début de roman fantastique. Puis les prophéties. « C’est la fin la plus bête du monde! », s’amuse Alain Cirou, journaliste scientifique et auteur du livre 2012. La fin du monde n’aura pas lieu. « Dans les précédents chaos annoncés, on évoquait une seule catastrophe, mais cette fois, on y a tout mis et on arrive à un incroyable gloubi-boulga! »

Selon les oracles de la Toile, on risque, en effet, de mourir de cinq manières, ou peut-être de périr sous l’effet conjugué de tous ces phénomènes. Le premier : un alignement entre la Terre, le Soleil, le centre de notre galaxie. Le second, les planètes de notre système solaire se rangeant sur un même axe. Troisième possibilité : l’inversion brutale des pôles, le Nord passant au Sud et inversement. Quatrième cas, l’activité plus intense du Soleil. Enfin, un astre errant, la planète Nibiru, qui percuterait la Terre. À chaque fois, c’est la catastrophe. La croûte terrestre est arrachée, la planète se fissure, s’enflamme et les océans se déversent sur nous. « C’est terrifiant, car on mélange des phénomènes réels à des faux », déplore Robert Lamontagne. « Prenons un exemple, dit-il : l’activité plus intense du Soleil existe bien. Cela s’est donc déjà produit et nous sommes toujours là pour en parler. » À l’inverse, Nibiru est pure invention. « On raconte qu’elle revient aux abords de la Terre tous les 3 600 ans. Si elle existait, on la verrait déjà », souligne le scientifique.

« Peur du dérèglement climatique »
Mais si ces catastrophes marquent si bien les esprits, c’est qu’elles répondent à des angoisses réelles. La couche d’ozone, le dérèglement climatique, les tsunamis, les tempêtes… font aujourd’hui redouter la nature. Et c’est bien elle qui se déchaînera au cours de ce solstice d’hiver 2012. « La fin du monde existe depuis que le monde existe. Cela fait partie de notre patrimoine. Dieu ou l’homme en étaient souvent à l’origine. Le scénario avancé pour 2012 répond à la peur du dérèglement climatique », relève l’historien Luc Mary. Une analyse partagée par Catherine Picard, présidente de l’Unadfi, (Union nationale des associations de défense des familles et de l’individu victimes de sectes). « Toutes les données écologiques sont brassées sur le Net, comme la fin du pétrole, le signe d’une ère nouvelle. Et on explore toutes les peurs liées à l’avenir. » À cela s’ajoute, selon elle, un contexte antiscientifique : « Un courant important se développe qui remet en cause la légitimité des soins et la parole du scientifique. » Alors, quand la Nasa – obligée de réagir dès 2009 pour calmer les esprits – assure qu’il n’y aura pas de fin du monde, on crie au complot!

Cette date fatidique du 21 décembre 2012 n’est jamais que la 183e annonce de l’extinction de l’humanité depuis l’effondrement de l’Empire romain, a calculé Luc Mary. D’ailleurs, ces messagers de l’Apocalypse sont si peu sûrs de leur coup que d’autres dates circulent déjà sur la Toile. D’autres fins du monde sont prévues en 2014, 2036 et 2040… Noël a encore de beaux jours devant lui!

Le Figaro, Angélique Négroni avec Fabrice Nodé-Langlois


2010 - 22 décembre - CICNS communiqué de presse

apos_deb2012 : Qui, de la MIVILUDES ou des « New-Age » de Bugarach, est le plus « apocalyptique » ? Montpezat de Quercy – 22/12/2010 –  (CICNS) –

Le courant New Age aime s’approprier les prophéties les plus diverses. Celles associées au calendrier Maya ne font pas exception et, selon ce dernier, quelque chose devrait se produire autour de 2012 (certains ont fixé la date au 21 décembre 2012). La plupart des adeptes de cette prophétie voient ce changement de manière positive : ils parlent d’une transformation (et ne sont pas seuls à l’attendre !). Il n’y a, aujourd’hui, plus guère que la MIVILUDES pour traduire cela par « fin du monde ». Il faut bien faire tourner « la Mission ».

Quoi qu’il en soit, la lutte antisectes a fait son œuvre depuis assez longtemps pour que, dans le village de Bugarach, dans l’Aude, haut lieu de la culture New Age, les élus s’inquiètent.

Le maire semble en particulier relever une immigration d’un genre nouveau à l’approche de l’année fatidique : des personnes qui viendraient « se réfugier » dans le village. Pour fuir quoi? Ils ne le disent pas mais les spéculations vont bon train. Les briefings alarmistes de la MIVILUDES note à l’attention des élus n’augurent jamais rien de bon et ils les subissent depuis des années.

Des pèlerins aux allures inhabituelles escaladent la montagne régulièrement pour méditer à son sommet. C’était toléré mais la crainte des élus locaux est maintenant de voir les lieux submergés par de nouveaux arrivants : « Je commence à me demander ce qui va advenir à l’approche de 2012 quand je vois que des gens s’installent ou réservent déjà des hébergements. Sans compter que l’on commence à subir une spéculation foncière et immobilière ! » Sans rire, le maire interroge : « Faudra-t-il, comme dans le film Rencontre du troisième type, faire venir l’armée pour canaliser l’affluence ? ». L’adjoint Gilbert Cros tient des propos identiques : « Bugarach, comme Rennes-le-Château tout proche, ont toujours attiré des farfelus en tous genres. Cela faisait partie du folklore. Mais avec Internet et cette histoire de fin du monde, ça prend une ampleur incroyable.

Comme souvent dans ce genre de déballage émotionnel, la peur tisse sa toile. Les mots « apocalypses », « suicides collectifs » circulent déjà et les médias adorent les faire circuler pour attirer le lecteur en mal de frissons et, par voie de conséquence, alimenter la phobie des minorités spirituelles.

Et si tout cela n’était qu’un battage de plus pour justifier les crédits de la mission antisectes et ses descentes critiquées ?
Au CICNS, nous avons observé l’engouement pour 2012 depuis quelques années et nous y avons surtout vu l’espoir d’un changement. Après tout, entre ceux qui font des piquets de grève devant les usines et ceux qui méditent au sommet du mont Bugarach, il n’y a guère qu’une différence de méthode. S’il est probable que certaines personnes y voient une occasion de parler de « fin du monde », la plupart des personnes qui évoquent 2012 espèrent simplement une transformation suffisamment profonde ou un réenchantement du monde.
Ce genre d’individus n’est pas une menace pour les communes. Ce sont, au pire, des personnes qui ont perdu espoir dans le modèle de société dominant, au mieux des « créateurs de culture ». Et, sans la contre-publicité qui leur est faite par la scandaleuse et bruyante lutte antisectes à la française, l’attention pourrait être portée sur les vrais problèmes de société pour finalement sortir du marasme social.

En 2012 ?
Nous sommes prêts à parier que si un changement réel se produit, qu’il vienne de Bugarach ou de l’Élysée, il sera bien accepté par tout le monde. Et la MIVILUDES sera alors la seule à regretter qu’il n’y ait pas eu d’apocalypse.

Note : Le Figaro « Ce 21 décembre 2012 est loin d’être pris à la légère par la Miviludes. Trente mouvements apocalyptiques recensés en France et rassemblant 30 000 membres vont être dans le collimateur de la mission. Cette dernière a récemment appris que des excavations dans les Pyrénées étaient transformées en habitation et que des yourtes y faisaient leur apparition. « Le passé nous a appris que ce genre de croyance pouvait mener à des tragédies », rappelle son président, Georges Fenech. La plus effroyable remonte à plus de trente ans : en Guyana, 914 membres de la secte du Temple du peuple s’étaient suicidés. Parmi eux, 276 enfants. « Il n’y a pas lieu de paniquer, mais d’exercer une vigilance : des gens peuvent être entraînés dans des aventures sans lendemain », recadre Georges Fenech. En avril prochain, il remettra un rapport au premier ministre sur ces mouvements apocalyptiques. Un travail destiné à avertir l’opinion publique sur tous les dangers et arnaques possibles. Une mise en garde plus que jamais nécessaire tant le phénomène enflamme toute la planète.»
.


2011 - 16 janvier - iol news (Independent Online, South Africa)

apos_debManhunt for cult couple
January 16 2011 at 07:27am
By Helen Bamford
A French couple being evicted from a Sutherland farm allegedly shot dead a policeman, wounded another, then chased a third policeman and the farmer’s sons in a bakkie through the bush for four kilometres.

The couple, heavily armed, slender, and believed to be wearing khaki or camouflage, have fled on foot into the hills.
Two helicopters, police trackers and a large police ground crew are searching for them.
Philippe and Agnis Neniere are believed to be survival experts. They are said to belong to the Ramtha  School of Enlightenment, a cult started in 1988 in rural Yelm, Washington State in the US.
The couple – he in his 60s and she in her 50s – had lived on the farm Hardie about 35km from Sutherland for 12 years but were being evicted by owner Gerhardus du Plessis because of their bizarre behaviour.
The dramatic confrontation happened on Friday when four policemen, accompanied by the farmer’s sons, Cobus and Jaen du Plessis, went to the farmhouse to find out whether the Nenieres had illegal weapons before evicting them.
Du Plessis said the police went into the house. “When they came out Philippe asked us why we were there and said he was shocked that the police were taking his weapons.
“But it was relaxed, as if we were all standing around at a braai. Philippe then leaned over against my brother’s vehicle and when he straightened up he had a handgun.
“He shot the police officer standing between me and my brother. He then leaned over and shot him again, in the head.”
Student constable Jacob Boleme, 27, died instantly.
The brothers and three other policeman turned to flee, and Warrant Officer Glenwall du Toit, 42, was shot in the back.
Neniere’s wife also allegedly fired shots from the house, said police.
Neniere grabbed his confiscated weapons and shot the tyres of the other vehicles before he and his wife took off in Jaen’s bakkie after the unarmed survivors.
“Luckily we know the farm and managed to call people in town, but we had to trek nearly 18km to a main road before we were picked up.”
The couple shot up Jaen’s bakkie and took off into the hills on foot with guns and ammunition.
He said his father had met Neniere about 12 years ago, when Neniere had been looking for a place to stay. “He told us he was a medical doctor and his wife said she had been in advertising. They had lived in Cape Town for a while but had wanted a quiet life in the Karoo.”
Du Plessis said his father had allowed them to move on to the farm to stay in their grandfather’s house to keep an eye on things when they weren’t there.
“In the beginning we were friends. We’d go and have supper with them and they would come and have supper with us.”
But in the past two years the couple had become reclusive.
“Philippe said they wanted to drop off the grid and study quantum physics. They were involved with the Ramtha School of Enlightenment.”
Du Plessis said the couple had been quite paranoid about the end of the world. “They also believed that they would have to fend for themselves and survive in the bush.”
Du Plessis said that last year communication between their family and the Nenieres had ended.
“They wouldn’t open the door and even closed their windows when we were on the farm. I suggested to my dad it would be best if they left. We were happy to help them out financially.”
In August his father gave the couple verbal notice to leave by December, but they ignored this.
“On Thursday night they became threatening to my father’s wife Margie over the phone. We were concerned they had weapons in the house because they had previously asked if they could use the safe. This is why we asked the police for help.”
He said when he returned to the farmhouse after the shooting, police told him they had found medical supplies, emergency packs, survival field guides and notes on the Ramtha School of Enlightenment.
“Now we just want them to be caught,” he said, referring to the police hunt for the couple.
Police spokesman Lieutenant Colonel Hendrik Swart said they were investigating a case of murder, attempted murder, theft of a vehicle and the illegal possession of arms and ammunition.
The couple were still believed to be on the farm or in the vicinity.
The injured officer, Glenwall Du Toit, had been taken to a hospital in Cape Town, where his condition was described as serious.
Jurg Wagener, owner of the Kambrokind Guest House, who runs nightly stargazing sessions, said the shooting was the talk of the town.
“It’s shocking and most unusual for Sutherland.”
He described the French couple as private people. “They kept a very low profile. I can’t ever recall seeing them in town.”
Wagener said Sutherland was the type of place where you could leave your car keys in the ignition when you went into a shop.
According to website reports, the Ramtha cult was started by an American called Judy Knight who claims that Ramtha, a 35 000-year old disembodied entity from an ancient civilisation, “channels” through her.
Knight also claims to be able to link ancient wisdom and the power of consciousness with the latest discoveries in science.
She travels around the world, including to South Africa. A further controversial issue regarding Ramtha’s teachings involves the so-called end times, which are linked to a belief that the Mayan civilization predicted the world would end in 2012. Some of the cult’s students believe that they can obtain powers to raise the dead, freeze a rocket in mid-air, make gold appear out of thin air, and predict the future.


2011 - 16 janvier - iol news (Independent Online, South Africa)

apos_debCop killers linked to doomsday cult
2011-01-18 22:37
Tisha Steyn, Die Burger
Sutherland – The French couple who shot dead a police officer on Friday on the farm Hardie, about 24km outside Sutherland, and wounded another, had apparently become stranger by the day and even seemed « demonic ».
Philippe Meniére, 60, shot Student Constable Jacob Boleme, 27, at point blank range. His life partner, Agnes Jardel, wounded Warrant Officer Glenwall du Toit, 42, in the back when he and two colleagues tried to flee.
The four police officials had a warrant to look for possible illegal firearms.
Apparently Meniére and Jardel were members of the Ramtha cult which originated in the US, and tried to involve the farm owner and his family in it.
The owner, Gerhardus du Plessis, wanted them off the farm because he started fearing for his family’s safety, says his daughter-in-law, Jolene du Plessis.
According to her, they pestered her father-in-law to build an underground shelter for them.
« According to the Ramtha cult, the world will end in 2012. They believed they had to stockpile at least two years’ food supplies.
Withdrew
« My father-in-law let them stay on the farm for free out of the goodness of his heart, but in time they became dissatisfied with everything, » said Jolene.
« They withdrew from society, but still fed off it.
« At our wedding two years ago they kept talking about the ‘third eye’. It made us feel uncomfortable. They regularly held trance music dance festivals on the farm, played memory games and practiced telepathy. They wore black capes and Agnes had a black cat. »
Jolene said the Meniéres know the farm well. « For the past 10 years they lived here in isolation without electricity, cellphones or computers. »
« They’re used to surviving, » said Cobus du Plessis, the owner’s oldest son. « The cult and their lifestyle made them tough.
« No-one in town knew them, since during the past four years they almost never came to town, » Jolene said.
« It’s only our family who knew a little bit about them. Cobus and I often visited the French couple on the farm.
Intimidating
« We had lovely conversations about philosophy with them. They are intelligent people and had interesting perspectives, not all of which we agreed with.
« I was never really comfortable around Philippe. I found him intimidating. It was as if he was constantly trying to read my thoughts.
« I often chatted to Agnes and went walking in the veld with her. She told me a little bit about her work in the advertising industry.
« She’s a very creative person. I always felt that she was starved for company. »
According to Jolene, Jardel used to be a beautiful woman who « gestured a lot when she spoke » and loved red wine. « Two years ago at our wedding she danced the night away.
« They both have dark eyes, which have become very intense over the past two years. They started avoiding us more and more. The deeper they were sucked into the cult, the more isolated they became.
« My father-in-law was worried about them because they kept losing weight, as if they had no food. He offered to help them find work, but they didn’t want his help. They didn’t help out on the farm either.
« Philippe once said intelligent people don’t have to work. »
According to Jolene, the couple became stranger as time went by. « Their eyes became demonic. They became arrogant and aggressive. »
On the run
Meanwhile, the « killer couple » are still missing.
The police suspect that they’re hiding in the inhospitable Roggeveld Mountains near Sutherland.
« We suspect they’re still in the area which stretches across a few thousand square kilometres, » Hendrik Swart, police spokesperson for the Northern Cape, said on Tuesday from Kimberley.
« We’re still searching the area where they fled to, since they wouldn’t have got to far on foot. The search will also include neighbouring farms, where there are several empty houses. »


2011 - 18 janvier - Le Parisien

apos_debUn couple de Français meurtriers pourchassé en Afrique du Sud
Agnès Jardel, 55 ans, et Philippe Menière, 60 ans, ont tué un policier avant de s’enfuir, armés, dans la brousse. Ils feraient partie d’une secte.
Deux Français installés en Afrique du Sud sont actuellement pourchassés par la police sud-africaine dans la région de Sutherland, une petite ville située à 300 km au nord du Cap. Philippe Menière, 60 ans, originaire des Hauts-de-Seine, et sa compagne, Agnès Jardel, 55 ans, une Parisienne, sont accusés d’avoir abattu un jeune policier stagiaire et d’avoir fait feu sur son supérieur, blessé au dos, lors d’une fusillade survenue vendredi en début d’après-midi dans la ferme où ils habitaient depuis une douzaine d’années .
En fuite à bord d’un pick-up volé
Une centaine d’hommes de la South African Police Service, appuyés par deux hélicoptères, sont sur leurs traces dans la brousse aride de cette région du Karoo. Ils sont aidés dans leur poursuite par des pisteurs. Les deux Français à la personnalité trouble sont soupçonnés d’appartenir à la secte Ramtha, qui attend la fin du monde de façon imminente. « Ces fugitifs sont dangereux car ils disposent d’un véritable arsenal d’armes de gros calibre que nous étions venu saisir », prévient le lieutenant-colonel Henrik Swart, le porte-parole de la police de la région du Northern Cape. Vendredi après-midi, le propriétaire de la ferme a voulu faire expulser ses locataires qu’il logeait à titre gratuit. Prévenus depuis le mois d’août qu’ils devaient quitter les lieux au mois de décembre, ils étaient restés dans cette ferme que Gehardus Du Plessis avait mise à leur disposition depuis des années. « Quatre policiers se sont rendus à la ferme, notamment pour saisir des armes détenues sans licence car nous disposions d’un mandat de recherche. Nous y avons saisi deux carabines à longue distance, un pistolet 357 magnum et plusieurs de calibre 9 mm. Mais le suspect a ouvert le feu avec une arme qu’il avait cachée », continue Henrik Swart. Selon la police sud-africaine, Philippe Menière a abattu un jeune policier d’une balle en pleine poitrine. Un autre policier, en se mettant à l’abri, a été touché à la colonne vertébrale. Ensuite, la compagne du tireur, Agnès Jardel, a ouvert à son tour le feu depuis la maison pour couvrir d’un tir nourri son mari, qui a pris soin dans la fusillade de crever les pneus des véhicules de police. Le couple a ensuite pris la fuite dans la brousse en dérobant le pick-up d’un des fils du propriétaire de la ferme qui accompagnait les policiers. Un véhicule qu’ils ont chargé de sacs à dos tout prêts, et surtout d’armes. Depuis plusieurs mois, Philippe et Agnès vivaient en reclus dans leur ferme et ne sortaient même plus pour se rendre dans la ville de Sutherland, une zone rurale, fief des éleveurs afrikaners. Tous avaient remarqué qu’ils avaient beaucoup maigri ces derniers mois, vivaient « très chichement et étaient très proches de la nature », selon l’ambassade de France à Johannesburg. Récemment encore, le couple avait demandé en vain au propriétaire de lui construire un bunker sous la ferme. Hier soir, la traque se poursuivait. La police sud-africaine disait redouter que Philippe et Agnès ne mettent fin à leurs jours avant d’être rattrapés.


2011 - 20 janvier - Paris Match

apos_deb Mise à jour 25 janvier. Un couple français en cavale abattu en Afrique du sud.
Un couple de Français, membres d’une secte, était poursuivi depuis une semaine par la police sud-africaine pour avoir tué l’un de ses agents. Selon les autorités, Philippe et Agnès Menière sont morts.
Leur cavale folle se sera achevée sous les balles. Un couple de Français, traqué par la police sud-africaine pour avoir tué l’un de ses agents, est mort. Selon les autorités, Philippe et Agnès Menière auraient ouvert le feu vendredi dernier sur des policiers cherchant à les expulser de leur ferme pour non-paiement du loyer, près de Sutherland, à 270 km au nord-est du Cap. Un policier en formation a été tué dans la fusillade et un autre aurait été blessé. Une centaine d’hommes, des équipes cynophiles et plusieurs hélicoptères avaient pris en chasse le couple, en fuite dans des collines avec plusieurs armes à feu, dans une chasse à l’homme qui a tenu en haleine toute l’Afrique en Sud.
«Ils peuvent survivre plusieurs semaines parce qu’ils sont bien entraînés à cela», avait déclaré un officier de police à Reuters. Les deux Français en question auraient été des «survivalistes» – personnes qui s’entraînent à la survie en cas de catastrophe. Philippe, 60 ans, et Agnès, 55 ans, vivaient retirés du monde, dans leur ferme, depuis des années, et se faisaient livrer des provisions pour ne pas avoir à aller en ville, ont déclaré des habitants, cités par la presse locale. Selon Gerhardus du Plessis, propriétaire impayé et mécontent qui a requis l’aide de la police, le couple était un adepte de la Ramtha School of Enlightenment.
Un couple et son culte
Du Plessis a affirmé au journal «Cape Argus» que le couple aimait à parler de «projection astral» et avait essayé plusieurs fois de la convertir à son culte, – sorte de secte américaine fondée par une businesswoman Judy Zebra Knight, à travers laquelle s’exprime leur Dieu Ramtha, un guerrier lémurien vieux de 35000 ans… Docteur, Philippe Menière avait été directeur général du Johannesburg Central Hospital avant de s’installer dans cette partie du pays, la région quasi-désertique du Karoo, lors d’un voyage il y a une douzaine d’années. «Ils disaient qu’ils aimaient le froid» qui régnait dans la région, a expliqué Du Plessis au journal. «Ça leur rappelait la France».
Le couple a vécu sans jamais payer de loyer, selon le propriétaire qui dit les avoir invités dans cette ferme, pour une durée de cinq ans, afin de «voir comment les choses se passent». Mais la relation s’est peu à peu tendue. Toujours d’après Du Plessis, le couple s’était récemment renfermé sur lui-même, il est devenu très asocial et tous deux se comportaient étrangement dans les semaines précèdent l’incident. On ignore encore ce qui a pu se passer dans leur tête. Quoiqu’il en soit, vendredi dernier lorsque Du Plessis et son fils sont venus, accompagnés de la police, pour expulser le couple, Philippe et Agnès auraient ouvert le feu, tuant le policier Jacob Boleme.
Après six jours de traque, les armes et les munitions du couple ont été retrouvés dans une ferme abandonnée de la ville de Sutherland. Selon le colonel de la police de la ville, Hendrick Swart, les forces de l’ordre ont observé des mouvements dans le bâtiment, la nuit dernière. Ce jeudi matin, un groupe lourdement armé de policiers a pris d’assaut la ferme. Une fusillade de plusieurs minutes a eu lieu selon un photographe de Cape Argus. Quelques-heures après, la police confirmait officiellement la mort des fugitifs. Interrogé par un journaliste du quotidien, Du Plessis a conclu: «Je ne croyais pouvoir être aussi heureux d’apprendre la mort de quelqu’un».


2011 - 21 janvier - Communiqué de presse Ramtha's School of Enlightenment

apos_debRamtha’s School of Enlightenment Responds to South African Tragedy
YELM, Washington, January 21, 2011 /PRNewswire/ —
Upon hearing the news that the fugitives had died in a shoot-out with police yesterday, JZ Knight, founder of Ramtha‘s School of Enlightenment (RSE) expressed a mixture of relief and sadness, « I am joined by the staff and students of RSE in sending our prayers to the families, friends and community members of Sutherland who have been so tragically affected by the recent shootings on the du Plessis property. We send our prayers for a swift healing for officer du Toit. To the family of Jacob Boleme, we know that no words can console such a loss, still our hearts go out to you. This unfortunate atrocity affects us all and many lives have been impacted by these horrific events. »
Philippe Meniere and Agnes Jardel had thought the world was ending for decades. According to a report in the Independent Online, the couple had been involved in survival academy and Nostradamus prophecies as far back as the late 1980s. « They believed that the world was coming to an end and decided to flee. The sane academy members had a good laugh when they returned red-faced two weeks later, » Pete Swanepoel told the Independent yesterday. Swanepoel is a weapons instructor at the academy based in Germiston, Johannesburg. The couple attended a survival combat and tactics academy 23 years ago, long before they ever attended RSE. Those tactics have never been part of the RSE curriculum. [adresse web : iol.co.za/news/crime-courts/fugitives-trained-in-combat-1.1014379]
Philippe Meniere and Agnes Jardel attended several RSE courses between 1999 and 2004. RSE has had no contact with them since they last attended a seminar in Johannesburg in January 2004. « As reported by the du Plessis family to the media, the change in their behavior happened only within the last year or two, so their recent actions are unrelated to RSE or its teachings, » Knight said.
Knight had never met the couple. « This School does not condone violence in any form. The fundamental precepts taught at the School emphasize the sacredness of human life. The choices made by the couple do not reflect an understanding of the school’s philosophy, » she said.
« RSE students are not survivalists, » Knight said. « We are sovereignists. We have always been taught to be prepared for anything, to be able to provide and care for ourselves and our families. A sovereign person is able to support their life without gambling on banks, the stock market, or paper investments. I am very proud of this culture of RSE and that our students have heard this message from Ramtha for over 25 years. I am very proud our students have done whatever they can, no matter how meager, to became sovereign. Ramtha has been making predictions of Earth changes for decades and has given people hope by providing tangible actions for students to prepare themselves and their loved ones. When calamities strike, as we are witnessing with ever increasing frequency and intensity, RSE’s culture is one of preparedness and sovereignty. »
« Five years ago this week, two former US presidents, George H.W. Bush and Bill Clinton, urged the public to be prepared.** RSE encourages students to become self-reliant and to contribute to their community so that they can be a resource rather than a liability, » Knight said. « Media reports indicate that the Menieres withdrew from their community, took advantage of the generosity of the du Plessis family, then allegedly stole eggs, vegetables and goat milk. Manipulation, theft of another’s property, and criminal violence are the antithesis of RSE’s teachings. »
After 1992, journalists could be held libel for calling the school a cult following a Superior Court ruling that provided a legal precedent, ruling that RSE is not a cult.
« It is clear, however, that the teachings of Ramtha are essentially religious teachings, although not those of mainline Christian thoughts. They are much more similar, if not borrowed directly from the eastern religions and particularly the Hindu religion. »
– Bruce W. Cohoe, Judge. Superior Court of the State of Washington for Pierce County. December 4, 1992. Pierce County Cause Number 88-3-03873-1
**http://multivu.prnewswire.com/mnr/deptofhomelandsecurity/24499
Ramtha‘s School of Enlightenment (RSE) asks South African media and public to examine the facts and not report hearsay or rumor

THE FACTS:
   – Philippe Meniere and Agnes Jardel haven’t been students of the school since 2004
   – The school does not condone violence
   – The school is not a cult

FACT 1: Philippe Meniere and Agnes Jardel have had no contact with RSE for over seven years
– The School has had no contact with them since they last attended a seminar in Johannesburg in January 2004. As reported by the du Plessis family to the media, the change in their behavior happened only within the last year, so their recent actions are unrelated to RSE or its teachings. JZ Knight has never met the couple.


FACT 2: RSE does not condone violence in any way
– The couple attended a survival combat and tactics academy 23 years ago, long before they ever attended Ramtha‘s School of Enlightenment. Those tactics have never been part of the RSE curriculum. Media reports indicate that Meniere and Jardel withdrew from their community, took advantage of the generosity of the Du Plessis family, and then allegedly stole eggs, vegetables and goat milk. Manipulation, theft of another’s property, and criminal violence are the antithesis of RSE’s teachings.

FACT 3: RSE is not a cult
– After 1992, journalists could be held libel for calling the school a cult following a Superior Court ruling that provided a legal precedent, ruling that RSE is not a cult:
« It is clear, however, that the teachings of Ramtha are essentially religious teachings, although not those of mainline Christian thoughts. They are much more similar, if not borrowed directly from the eastern religions and particularly the Hindu religion. »
– Bruce W. Cohoe, Judge. Superior Court of the State of Washington for Pierce County. December 4, 1992. Pierce County Cause Number 88-3-03873-1
– Gordon Melton and other religious scholars have identified RSE as a re-emergence of ancient Gnosticism and one of a number of new religious movements:

« Having spent all my adult life observing spiritual organizations and metaphysical instructional centers, I saw in Ramtha‘s school a relatively new and unique offering, not only an alternative to older, more familiar forms of spirituality but also a decided challenge to New Age aspirations. »
– J. Gordon Melton, PhD, Director of the Institute for the Study of American Religion University of California, Santa Barbara

Other publications about RSE
– Beliefs and Believers (Class 8), John Simmons. Governors State University. 1998
– The Encyclopedia of American Religions, 6th Edition, J. Gordon Melton.Gale Group, November 1998.
– American Religions, an Illustrated History, J. Gordon Melton. ABC-CLIO, Inc. 2000.
– Assessing the Implications of Spiritual Self-Healing Paradigms, Joan Hageman. Saybrook Graduate School and Research Center, December 2002.
– Encyclopedia of Women and Religion in North America, vol 2, edited by Gail M. Harley. Indiana University Press, April 2006.

Additional Frequently Asked Questions:
1. Philippe Meniere and Agnes Jardel are reported to have been survivalists, and to have believed that the end of the world was near. Would this fit with the teachings of RSE?
RSE encourages students to become self-reliant and to contribute to their community so that they can be a resource rather than a liability. Meniere and Jardel had attended a survival combat and tactics academy 23 years ago, long before they ever attended Ramtha’s School of Enlightenment. Those tactics have never been part of the RSE curriculum. [adresse web : iol.co.za/news/crime-courts/fugitives-trained-in-combat-1.1014379]
2. Does RSE believe that the world will end in 2012?
No. RSE is already making administrative plans for its school curriculum for 2013 and 2014. RSE students have been advised for many years – from Ramtha to former U.S. Presidents – to prepare for sudden, unexpected changes. Those changes might be associated with severe weather, terrorist’s attacks, or even financial chaos. The emphasis is not on the end of the world, but rather on becoming self-reliant so that in any emergency you can be an asset to your family and community rather than a liability. [adresse web : multivu.prnewswire.com/mnr/deptofhomelandsecurity/24499/]
3. What is Ramtha ‘s School of Enlightenment (RSE)?
JZ Knight established RSE in 1988 in Yelm, Washington. Over 100,000 people from around the world have attended classes since 1979. The School’s approach is unique and innovative, combining many threads of contemporary scientific research to support demonstrations of the principle that God lives within each of us. RSE has been a powerful bridge between science and mysticism in its greatest output, the students themselves, and in the personal difference it has made in individual lives.
4. Who is Ramtha  ?
Ramtha is the master teacher at the school. He lived as a human being on Earth 35,000 years ago. He explains that in his lifetime, he addressed the questions about human existence and the meaning of life, and that through his own observation, reflection, and contemplation he became enlightened and conquered the physical world and death. His philosophy reflects the experience of his own life. His teachings emphasize that each individual is responsible for their own reality, that your attitudes affect your life, and that you can change your life by changing the way you think. The form in which Ramtha communicates his teachings is through the phenomenon called channeling. He uses the body of JZ Knight to channel himself and teach his philosophy in person.
5. Who is JZ Knight?
JZ Knight is the unique channel of Ramtha and author of the best-selling autobiography, « A State of Mind, My Story. » Historians and religious experts who have studied her life’s work call JZ Knight the Great American Channel and recognize her as one of the most charismatic and compelling spiritual leaders of the modern age. JZ Knight is the only channel through whom Ramtha has chosen to deliver his message. She and Ramtha have inspired audiences worldwide for the last three decades, bridging ancient wisdom and the power of consciousness together with the latest discoveries in science. JZ Knight has appeared on national American TV shows, including The Larry King Show five times and The Merv Griffin Show, to offer spiritual insight and inspiration to thousands of people from all over the world and all walks of life. Among her many other accomplishments, she been nominated twice for the coveted Templeton Prize and she has been a keynote speaker at the UN on teaching the methods to help people world wide. She has also provided nearly $2 million in college scholarship for local high school graduates. She is currently serving in her second year as a member of President Obama’s Presidential Partners.
6. How many worldwide branches does RSE have?
RSE is only located in Yelm, Washington, USA. The staff will conduct seminars in nine other countries in 2011.
7. Is there a permanent school in South Africa or does RSE only host visiting events?
There is no permanent location in South Africa, rather the School hosts visiting events.
8. Has JZ Knight been tested?
Yes. In 1996, a team of researchers comprised of top neuroscientists, psychologists, sociologists, and religious experts conducted an eighteen-month research project on JZ Knight, Ramtha and the students of the school. They conducted physiological tests on JZ Knight before, during, and after channeling Ramtha. The readings taken from JZ Knight’s autonomic nervous system responses were so dramatic that they categorically ruled out any possibility of conscious fakery, schizophrenia, or Multiple Personality Disorder. The conference proceedings, In Search of the Self: The Role of Consciousness in the Construction of Reality, are available on DVD.

« The results of the physiological tests showed that when Knight is channeling Ramtha, her muscle tension, pulse, and galvanic skin response increase while skin temperature and blood volume both decrease. Wickramasekera affirmed that Knight could not have voluntarily changed or faked all eight of these results. »

– Summary of 1997 Scientific Research Papers, from the conference In Search of Self: The Role of Consciousness in the Construction of Reality.

« Something is definitely happening here that produces practical results, that produces measurable processes, and that seem to produce phenomena that are anomalous… »

– Dr. Stanley Krippner Ph.D., Saybrook Institute Graduate School

Other peer-reviewed publications
– The Ramtha Phenomena: Psychological, Phenomenological, and Geomagnetic Data, Stanley Krippner, et. al. The Journal of the American Society for Psychical Research, 92:1, January 1998.
– The C&E(R) Breathing Technique: A Method for Accessing The Deep Subconscious Mind, Carroll Adam Cobbs. Breath, Sound and Trance: Society for the Anthropology of Consciousness – 2002 Spring Meeting, April 2002.
– Assessing the Implications of Spiritual Self-Healing Paradigms, Joan Hageman. Saybrook Graduate School and Research Center, December 2002.
– Experimental Data Demonstrating Augmentation of Ambient Gravitational and Geomagnetic Fields, Danielle Graham. CP813, Space Technologies and Applications International Forum-STAIF 2006, edited by M. S. El-Genk, American Institute of Physics, February 2006.
– Sympathetic Reactivity During Meditation. Vol. 19 No. 2. Joan H. Hageman, Ph.D., Stanley Krippner, Ph.D., Ian Wickramasekera II, Psy.D. Subtle Energies & Energy Medicine, 2009.


Source : Ramtha’s School of Enlightenment


La RSE a réagi par voie de communiqués pour tenter de se dissocier des événements et de leurs acteurs. Dans une recherche de distinction, la RSE opposait un « souverainisme » à un « survivalisme » et tempérait les allusions à une fin de monde par divers procédés. En outre, deux citations étaient mises en avant telles des cautions, pour dissuader les journalistes d’associer le terme « secte » à la RSE. L’une était attribuée au juge B.W. Cohoe sans préciser ni que l’affaire citée (88-3-03873-1) concernait le divorce entre Judith Knight et Jeffrey Knight, ni que J. Gordon Melton avait été témoin en faveur de Judith Knight dans cette procédure. L’autre citation, de J. Gordon Melton ([trad] Ayant passé toute ma vie adulte à observer des organisations spirituelles et des centres d’instruction métaphysiques, j’ai vu dans l’école de Ramtha une offre relativement nouvelle et unique, non seulement une alternative aux anciennes formes plus familières de spiritualité, mais aussi un challenge aux aspirations New Age) n’était pas attribuée au titre « Finding Enlightenment… » dont elle était issue, lui préférant un statut et d’autres références.

2011 - 21 janvier - iol news (Independent Online, South Africa)

apos_debThe Ramtha School of Enlightenment has denied being a survivalist cult and distanced itself from a French couple who killed a policeman and wounded another, and were then shot dead by police.
A spokeswoman for the school, based in the US, said on Friday: “Upon hearing the news that the fugitives had died in a shoot-out with police yesterday, JZ Knight, founder of Ramtha‘s School of Enlightenment (RSE) expressed a mixture of relief and sadness.”
She expressed condolences to the family of Constable Jacob Boleme, 27, who was shot dead, and Warrant Officer Glenwall du Toit, 42, who was wounded when police arrived at the farm the couple lived on near Sutherland, in the Karoo, last Friday.
Knight said according to reports, Philippe Meniére and Agnes Jardel had thought the world was ending for decades and had been involved in a survival academy and with Nostradamus prophecies since the late 1980s and belonged to the RSE.
The school said the couple had attended a survival combat and tactics academy 23 years ago, long before they ever attended RSE and that “those tactics have never been part of the RSE curriculum”.
They then attended several RSE courses between 1999 and 2004. RSE has had no contact with them since they attended a seminar in 2004.
“As reported by the du Plessis family (whose farm they lived on), the change in their behaviour happened only within the last year or two, so their recent actions are unrelated to RSE or its teachings.”
She said Knight had never met the couple and the school did not condone violence “in any form”.
Responding to the reports that the couple stole food, she said the school also deplored theft.
“The fundamental precepts taught at the school emphasise the sacredness of human life. The choices made by the couple do not reflect an understanding of the school’s philosophy.”
Students call themselves “sovereignists” and have been taught to be prepared for anything, to be able to provide and care for themselves and their families.
“A sovereign person is able to support their life without gambling on banks, the stock market, or paper investments. I am very proud of this culture of RSE and that our students have heard this message from Ramtha for over 25 years.”
Ramtha is, according to the statement, 35 000 years old and channelled through the body of JZ Knight.
Several references to scientific studies showing physiological changes in Knight during the channelling, were provided.
The school said it had been making predictions of Earth changes for decades and taught people how to provide for themselves and their families.
But it didn’t, as reported, believe the world is going to end in 2012.
“Does RSE believe that the world will end in 2012? No. RSE is already making administrative plans for its school curriculum for 2013 and 2014.”
All it does is teach students to prepare for unexpected changes and this could be related to the weather, terrorism or financial chaos.
“The emphasis is not on the end of the world, but rather on becoming self-reliant so that in any emergency you can be an asset to your family and community, rather than a liability.”
The school also wanted it known that it was not a cult, which is supported by a US court ruling.
Last Friday police went to the farmhouse where Meniére and Jardel had been living for the past few years, after the owner reported they had weapons. After the first shootout the couple went on the run. They were apparently shot dead at a second house on the farm on Thursday, although their identities have not been officially confirmed yet. – Sapa


2011 - 26 janvier - Communiqué Ramtha's School of Enlightenment

apos_debCape Town RSE Students Remember the Mysterious French Couple CAPE TOWN, South Africa, January 26, 2011
Local students of Ramtha‘s School of Enlightenment remember Philippe Meniere and Agnes Jardel as different.
Ineke Buskens has lived in the Cape Town area for many years. She has been an RSE student since 1999. Buskens recalled when she first met Meniere and Jardel in 1999. « I remember them clearly. I loved Philippe and Agnes. He had a great sense of humour. But they had this fanatic streak that became more and more intense and they withdrew from us until we never heard of them or saw them again. »
Buskens is a Cultural Anthropologist and was Head of the Centre for Research Methodology at South Africa’s Human Science Research Council for 5 years. She founded Research For the Future in 1996 and now works as an independent international research and process facilitation consultant.
« In my searching for a spiritual path that is coherent with contributing to a better world for all of humanity, I found RSE. »
« Practicing the school’s disciplines has made me more aware, more focused and more productive. From a personal perspective, the school’s teachings have expanded my mind, enriched my being and made me a more loving and caring person: I love what I am becoming in and through the school and I see the same personal growth reflected in all the students I know. »
Katy Menell lives in Cape Town. She has been an RSE student since 1992. « I met Philippe and Agnes a number of times but I have heard nothing of them since I last saw them about seven years ago, » said Menell.
« The few people in my life who have responded to me about the media reports didn’t seem to take the linking of the Meniere’s actions with the teachings of RSE very seriously. It seems quite clear that they acted from their own personal perspectives. »
« I share JZ’s sentiments that it is all a very sad and unfortunate series of events. I still, however, feel that we may not be getting a clear picture of what happened, » Menell concluded.
« From my experience in RSE, it is a complete misnomer to apply the word ‘cult’ to the organisation. In my 18 years as a student I have found the teachings and practices of RSE to be absolutely consistent in their respect for freedom of choice and individuality and a love for humanity and its creative potential. As a student I have been empowered to overcome many of my own personal limitations and improve my life in such a way that I have more to contribute to those around me. I am very clear that the tragic actions of the Meniere’s are in no way consistent with what I have learnt at RSE. »
Gernot Zankl, also an RSE student living in Cape Town, remembers when he last saw the couple. « I was sitting behind them at a retreat in 2004 in Johannesburg. It was during a morning session when he looked at her and said, ‘I think we misunderstood the whole thing.’ In the afternoon, he came out with his hair cut short and his long beard shaved off completely. We all looked at him and asked questions, but he behaved kind of weird. It was like he did not know us anymore. »
« After that retreat, we have not seen or heard from them anymore. Sad that it had to go this way, » Zankl said.
Mike Wright was the RSE teacher at the couple’s last course. He traveled from the US to facilitate the event. « It was a small group of about 45 participants that met at Omaramba Resort near Rustenburg. It took me a while to recognize Philippe and Agnes from the news photos. There was nothing unusual in their participation at that last event. »
« Our studies at the time focused on recent revelations about the structure of DNA and how it responds to chemical signals from the brain, » Wright said. « The cell biologist Bruce Lipton had spoken at the RSE campus a couple months prior. As a doctor, I think Philippe found value in the biochemical correlations to how focused thought could influence the body. »
In answer to questions about preparedness and 2012, Wright said, « RSE’s recommendations are not about any specific year or date. RSE teaches people the importance of being in control of their own destiny, and preparing for uncertainty. That is an extension of making contingency plans for an uncertain future. »
« Look at the news on Reuters just this week about the current international food shortages. Buying and storing extra food when it is inexpensive is insurance against all kinds of volatility. »
Wright pointed out that financial advisors Barton Biggs and Dr Marc Farber have been giving wealthy people the same recommendations that RSE has given for years. « Biggs is no paranoid survivalist. He was chief global strategist at Morgan Stanley. Dr Farber predicted the 1987 crash and the 2008 financial crisis. Now he’s telling hedge fund managers to prepare for more terrorist acts by moving out of the cities, » he said.
« Why is it okay for the global elite to have contingency plans but it is considered cultish for ordinary people? People make payments on insurance plans every month and they hope they never need them. Becoming more self-reliant and sovereign is an extension of that same mindset. »
References
Food crisis in the news this week:
[adresse web :reuters.com/article/idUSTRE7051JZ20110113]
[adresse web :reuters.com/article/idUSTRE7051JZ20110112]
[adresse web :reuters.com/article/idUSTRE70B6C020110112]
[adresse web :reuters.com/article/idUSTRE70521L20110112]
[adresse web :reuters.com/article/idUSTRE7052RA20110112]
[adresse web :reuters.com/article/idUSTRE70A2G320110112]
[adresse web :reuters.com/article/idUSTRE7051P620110112]
[adresse web :ft.com/foodprices
Jan 2008, Barton Biggs, author of Wealth, War and Wisdom
[adresse web :amazon.com/Wealth-War-Wisdom-Barton-Biggs/dp/0470223073/ref=sr_1_2_title_2_h?s=books&ie=UTF8&qid=1295999752&sr=1-2]
Feb 2010, Dr Marc Farber:
[adresse web :business.timesonline.co.uk/tol/business/industry_sectors/banking_and_finance/article7035913.ece]

SOURCE Ramtha‘s School of Enlightenment


2011 - 26 janvier - iol news (Independent Online, South Africa)

apos_debFrench couple were ‘fanatics’: school
The French couple who died in a standoff with police after killing an officer in Sutherland had developed an odd streak, South African students of the Ramtha School of Enlightenment (RSE) said on Wednesday.
The couple, Philippe Meniere and Agnes Jardel, were members of the RSE.
Capetonian Ineke Buskens, who said she had been an RSE student since 1999, said she met Meniere and Jardel in that year.
“I loved Philippe and Agnes. He had a great sense of humour,” Buskens said in a statement issued by the Cape Town branch of the RSE.
“But they had this fanatic streak that became more and more intense and they withdrew from us until we never heard of them or saw them again.”
Another RSE student, Katy Menell, said she met Meniere and Jardel a number of times but had heard nothing of them the past seven years.
Menell said few people, in response to the media reports on the couple, seemed to take the link of Meniere’s actions with the teachings of RSE very seriously.
“It seems quite clear that they acted from their own personal perspectives,” she said.
Menell said it was clear that the “tragic actions” of the couple were in no way consistent with what she had learnt at RSE.
Another student, Gernot Zankl, said he last saw the couple at a retreat in Johannesburg in 2004.
During a morning session, Meniere had looked at Jardel and said: “I think we misunderstood the whole thing.”
That afternoon Meniere appeared with his hair cut short and his long beard shaved off completely, behaving weirdly.
Menier also ignored the rest of the gathering as if “he did not know us anymore”. –
Sapa


2011 - 28 janvier - iol news (Independent Online, South Africa)

apos_deb Inside French couple’s simple home
January 28 2011 at 12:26pm
By Melanie Gosling
Sutherland – Walking into the farmhouse where French cult couple Philippe Meniere and Agnes Jardel lived, one is met with chaos – boxes and trunks overturned, glass from smashed windows and the contents of cupboards and suitcases strewn about.
This was the result of the police investigation into the couple, who fled into the veld on January 14 after shooting dead police officer Jacob Boleme, soon after they handed over a bundle of illegal weapons. After being on the run for six days, they were killed in a shootout with police last Thursday.
It is silent in the farmhouse now. On the draining board in the kitchen are the clean dishes from the couple’s last meal, on the floor near the kitchen door are a pair of woman’s gumboots. In the bin are two empty tins – tuna and green beans – and two empty bottles, Oros and origanum.
The open kitchen cupboards show spices and teas, flour and peanut butter, and neatly stacked plates and cups. The drawers show rows of cutlery, piles of tea towels.
The old Aga stove doesn’t work but there’s a two-burner gas stove on top of it, and two folding chairs and a table with a plastic cloth provides a dining table.
On the face of it, the home of the couple who were wanted for murder and five counts of attempted murder, appears normal, if simple and spartan.
There are two “studies”, one with coloured pencils and drawing paper and stationery stacked in an organiser.
On the window sill are the sort of things one collects in the veld, pebbles, a few dried seeds, porcupine quills and also some sea shells.
The bedroom’s two imbuia wardrobes are filled with good quality, but outdated, clothes of linen and wool, cotton and silk. Many have labels that say “Made in France”, and there are well-known designers – Pierre Cardin and Carlo Visconti. They speak of the couple’s life in Paris, when Meniere, a medical doctor, worked for a pharmaceutical company, and Jardel worked in marketing.
In the bathroom the couple’s towels are pegged on a clothes horse to dry, and the open shelves carry the ordinary array of cotton buds and tissues, lipstick and toothpaste that one might find in any bathroom.
But walk into the room off the sitting room and there is nothing ordinary about what one sees there. It’s crammed with boxes and trunks filled with supplies.
There are five huge metal trunks filled with a variety of goods, from medical gear to soap and matches, from plaster of Paris to bandages and dressings.
Against one wall there are 28 20-litre containers of paraffin and six 60-litre water containers. There are huge boxes each filled with gas canisters, paper towel, foil, washing powder and bandages, all in the manufacturers’ packaging as if they were bought wholesale.
There are sleeping bags and camping gear, candles, Sunlight soap and batteries. It looks as if the couple had stockpiled supplies to last them a long time.
This is in keeping with what followers of the Ramtha’s School of Enlightenment cult believe, that one must make provision to survive an end-of-the-world scenario.
But apart from that, there is no obvious evidence that the two were ardent followers of the cult.
Locals had said there was a poster in the farmhouse of Ramtha’s cult leader, JZ Knight, and a shrine, but if there were, they are gone and there is nothing to show the couple were members – no posters, no pamphlets, no books. In fact, there are no books at all in the house, just a collection of National Geographic magazines that have been tossed out of a box, the most recent dated 1998.
Jolene du Plessis, daughter-in-law of the farm owner, Gerhardus, believes police may have taken anything to do with the cult as part of their investigation. Northern Cape police spokesman Hendrick Swartz said on Thursday it was possible, although the investigation into their dealings was only “a secondary investigation, not our priority”.
In the second study a handwritten note lies on a chair: “You are my dreams of the future, We evolving and I lok (sic) this joining with you. Great treasure we found.”
The only sound in the room is the ticking of a clock that had been turned on its side in the investigation. The alarm is set for 5.30.
Through the window the sun beats down on the hardpacked earth outside and a small cluster of yellow plastic flowers marks the spot where Meniere gunned down the policeman.
A question many still ask is, what made two highly intelligent, well-educated, apparently peace-loving people, who came to Sutherland to escape “the system” and live with nature, turn into murderers and die fighting police to the death?
There are no easy answers.
Meanwhile former ANC MP, Pierre-Jean Gerber is making arrangements to bury the couple, saying they “deserve to be buried with dignity” and not as paupers.
Gerber said regardless of what they did, they were still human beings and he was more than happy to cover the costs of a proper burial.
“I don’t know anything about them besides what’s been said in the media and I don’t want to speculate on any of it but I don’t think that they should have an undignified funeral. A funeral is not that expensive, I have buried farm workers before when their families couldn’t afford it and I just thought the least I could do for the couple is give them a dignified funeral.”
Gerber said he made the offer since “no one else was prepared to do it” when the French embassy said they would not take responsibility for the burial. – Cape Times


2011 - 30 janvier - The New York Times

apos_debBUGARACH, France — The rocky mountain of Bugarach, rising just over 4,000 feet in the Corbières Mountains, in one of the poorest and least populated areas of France, has long attracted hikers and nature lovers who like to wander its gentle slopes in search of rare species of orchids.
But in recent years, the mystic beauty and remoteness of the mountain has lured another, less common variety of hiker. Residents call them “the esoterics,” people who believe that the end of the world is coming — don’t forget to mark your calendar — on Dec. 21, 2012.
Last month, the mayor of Bugarach, a tiny village at the foot of the mountain in the southern district of Aude, alerted the local authorities after he read on Internet forums that believers in the apocalypse planned to take refuge here in 2012.
“Some Web sites in the U.S. were selling tickets to come here,” said Jean-Pierre Delord, the mayor. “We are 200 locals; we don’t want 2,000 to 3,000 utopians showing up in Bugarach.”
Some French and international Web sites devoted to the apocalypse claim that the mountain of Bugarach is a sacred place that will protect them from the end of the world. Some even believe that, on doomsday, they will be spirited away by a group of aliens who live under the mountain. The date in question is when a 5,125-year cycle in the Mayan calendar supposedly comes to a close.
A local innkeeper, Sigrid Benard, who offers rooms only in the summer, said she had received numerous calls from people wishing to reserve rooms and mobile homes from the beginning of December 2012 to the end of January.
“People know I’m closed in the winter,” Mrs. Benard said. “But those people said they wanted to come three weeks before the apocalypse and book the week afterward to see what happens.”
Many here, including the mayor, do not want to see Bugarach transformed into a safe haven for those he called “apocalypse believers and lunatics.” They point to an increasing presence of “esoterics,” who settled in Bugarach around the year 2000 and who are also attracted to the tranquillity, the low price of real estate and the history of the area.
“Those people belong to a New Age circle of influence,” Mr. Delord said. “Today, they do business on pure fables; they build inns and organize collective therapies.”
One of the esoterics is a former teacher named Jean. With a wise look and linen pants in winter, he resembles a neo-hippie. He recently settled in a yurt in the forest near Bugarach with hopes of building what he calls “the civilization of the heart.”
“The apocalypse we believe in is the end of a certain world and the beginning of another, a new spiritual world,” Jean said, refusing to give his last name because of the increasing local controversy.
“The year 2012 is the end of a cycle of suffering,” he said. Bugarach is “one of the major chakras of the earth, a place devoted to welcome the energies of tomorrow.”
For other people around France, Bugarach is not just a quaint village with a mountain.
“We all know that aliens are there for thousands of years,” said Paul Ponssot, the owner of a Paris-based bookstore specializing in esoteric literature. “They may be the forces who will help us get through 2012.”
In the little town, even the most pragmatic visitors acknowledged the special atmosphere of the place, silent and vibrant.
“Bugarach is like California in the ’60s,” said Didier Gromaire, a social worker from Chambéry who spent three months in Bugarach last year. “Things appear more clearly here; when you arrive, you feel that this is the beginning of a new life.”
Bugarach and its surroundings still bear significant traces of medieval religious sects and orders, including the Cathars, who built remarkable castles nearby.
A few miles away sits the village of Rennes-le-Château, whose supposedly hidden treasures have inspired many international authors, including Dan Brown, author of “The Da Vinci Code.”
The peak of Bugarach has long been called “the sacred mountain”; geologists say that soon after the mountain was formed, it exploded and the top landed upside-down. The mountain is also said to have inspired French authors like Jules Verne in “Journey to the Center of the Earth,” and American filmmakers like Steven Spielberg in “Close Encounters of the Third Kind.”
Several reports circulating on the Internet even suggested that former President François Mitterrand visited the peak by helicopter, that there was often a halo of cloud shaped like a spaceship around the summit and that planes never flew over the mountain because of supposed magnetic waves.
“People built an entire myth around the magnetism of the mountain,” said Jean-Luc Lamotte, 60, a retired businessman who owns a house nearby.
Some residents say that they sometimes see parades of people, their arms crossed in an X shape, climbing the peak with figurines of the Virgin Mary in their hands.
Ismo Nykanen, a Finnish journalist who settled in Bugarach with his family a few years ago, said he once spotted several groups of people, some dressed in white, some naked, carrying a ball and a golden ring hung by a thread.
“They stay several months during the summer in campers parked at the bottom of the peak,” Mr. Nykanen said. His teenage daughter, Elsa, said she once saw a truck with a message spray-painted on its door: “Collective suicide: Bugarach 2012.”
Cristina Breiner owns a guesthouse in the nearby village of Rennes-les-Bains. She was recently brought by a friend to a meeting of local esoterics.
“They dress like ordinary people and strongly believe that someone in the sky is sending them messages,” Mrs. Breiner said.
Mayor Delord is trying to figure out how to curb new influxes of utopians in the area, especially with the apocalypse coming. In a country where the government lists at least 30 movements preaching the apocalypse, the mayor’s concerns are not abstract.
“If it happens as in Mr. Spielberg’s ‘Close Encounters of the Third Kind,’ ” Mr. Delord said, “it would be necessary to call in the army.”
A version of this article appeared in print on January 31, 2011, on page A5 of the New York edition.


6 février 2011
Projection unique à Paris du documentaire « 2012 Bugarach, un nouveau monde en marche » réalisé par Debowska Productions qui a également réalisé un documentaire sur JZK/Ramtha  lors d’un séminaire à Quillan en 2008.
2011 28 février - article attribué à "L'indépendant" 

apos_deb« Un bunker pour survivre à la fin « d’un monde »
2012, la fin du monde ? Certains y croient ou veulent y croire. Nombreux sont ainsi ceux qui pensent que le village de Bugarach sera épargné. Si la petite commune audoise attire déjà beaucoup de « pèlerins » venus s’imprégner de l’esprit des lieux, pas d’abri ni de bunker à l’horizon. Car sur les hauteurs du Vallespir, certains construisent de véritables abris pour parer à une catastrophe climatique jugée imminente. Le principe est simple : stocker deux ans de vivres pour pouvoir survivre en période de crise. L’une de ces familles a accepté de témoigner anonymement.

Marie* s’est installée dans le Haut-Vallespir il y a 4 ans avec conjoint et enfants. Son climat, la beauté de ses paysages, sa culture catalane… Mais surtout ses recoins élevés et isolés ! Tout concourait à séduire cette femme de tête et sa petite famille. Son projet ? Construire un abri susceptible de les protéger face à une catastrophe qu’ils jugent très probable : la fin «de ce monde» en 2012.

Prolongeant la cave de la maison, leur abri s’étend sur une cinquantaine de m2. Marie est en avance ; l’endroit est déjà très bien aménagé, avec toilettes, mini baignoire et poêle à bois compris. Bétonné, recouvert de pierres pour ne pas jurer avec l’environnement, l’abri est aussi très bien pensé en matière d’autonomie énergétique : « Les toilettes fonctionnent par récupération des eaux de pluie… Nous avons une cuisinière à bois, une pompe manuelle pour tirer l’eau des réserves et bientôt un four solaire », énumère-t-elle.

Deux ans de vivres stockées dans la cave
En arrivant en terre catalane, leur ambition était aussi de stocker au moins deux ans de vivres pour parer à toute éventualité. Et c’est chose faite. « Du riz, des pâtes, des boîtes de conserve, de la pâte à tartiner pour les enfants, quelques bouteilles de vin aussi. Et puis des matelas, du linge d’hiver, des chaussures, des livres, des jeux… Et s’il ne se passe rien, ce qu’on espère évidemment, on aura simplement de quoi faire des fêtes », sourit Marie. Comme elle aime à le répéter, « l’idée, c’est de ne pas avoir à s’en servir ».
Marie et son époux ne font aucun rapprochement avec la fin du calendrier maya. Ils croient en des données d’ordre économique et climatique. Ils placent volontiers le film d’Al Gore, « Une vérité qui dérange », comme une preuve des risques encourus.
« On pense que ça arrivera en 2012, en 2013, ou peut-être en 2015, lâche Marie. On ne sait pas exactement. Mais nous savons seulement qu’il risque d’y avoir une catastrophe climatique. La fonte des glaciers provoque une montée des eaux. Il y a aussi le phénomène des taches solaires, ces explosions plus importantes que la normale… Les plus grosses taches sont prévues pour fin 2012 ! Cela risque de perturber toutes nos installations électriques, prévient-elle. Ça veut dire qu’on n’aura plus de lumière, de chauffage, ni de quoi cuire nos aliments… Et les climatologues annoncent ensuite une période de glaciation. » Ces données, Marie les tient d’informations propagées sur le web et de discours alarmistes de climatologues, d’économistes, de politiques… Elle en est persuadée : le monde tel qu’il est ne durera pas. Et elle n’est pas seule à le penser.

La sagesse des anciens
Sur les hauteurs du Vallespir essentiellement, mais aussi dans l’Aude et dans l’Ariège, cette mère de famille affirme être en relation avec une cinquantaine de personnes qui s’organisent, comme elle. La plupart auraient quitté la vie urbaine pour s’installer dans les montagnes. « Certains font des abris… Il y en a qui ne font que renforcer leur rez-de-chaussée. D’autres construisent de véritables bunkers totalement enfouis sous terre. D’autres encore s’en tiennent seulement à faire des réserves de nourriture », précise-t- elle. Ce qui les rapproche, elle l’évoque en termes de philosophie. « Il faut s’inspirer de la sagesse des anciens. On n’a pas envie de vivre dans la violence des villes. On n’a pas envie de bouffer des légumes aux pesticides… Je crois qu’on a beaucoup à apprendre de nos grands-parents, souffle Marie. Ici, dans la montagne, et même dans les villages, les gens font leurs bocaux de confitures. Ils ont des stocks de nourriture dans leurs caves. Ça n’a rien d’exceptionnel. D’ailleurs, l’an dernier, lorsque nous avons eu un mètre de neige en une nuit, on était bien content d’être autonomes». Si certains voient ces mouvements d’un mauvais œil, Marie n’en a cure : « On travaille, nos gosses sont scolarisés, ils ont des PlayStation, on paie nos impôts, on achète des mas dont personne ne veut à 400 000 euros au moins… On ne fait de mal à personne. Et on espère vraiment qu’il n’arrivera rien de dramatique en 2012. Mais on est prévoyant »..


2011 - 9 juin - L'indépendant

apos_debBugarach « L’ Aude, terre d’élection ésotérique, reste fertile pour les dérives sectaires » Le 9/06/2011 à 06h00 par Laurent Costes | Mis à jour à 08h59

Les dérives sectaires relevées autour de la théorie de « la fin du monde » du 21 décembre 2012 qui devrait épargner le secteur de Bugarach, inquiètent les services de l’État. Hier après-midi, Georges Fenech, président de la Miviludes, a animé avec ses collaborateurs une conférence à leur attention en préfecture sur ce thème, en présence des forces de l’ordre, mais aussi d’associations spécialisées dans la lutte contre les sectes.

Pas moins d’une dizaine de mouvements, installés notamment à Bugarach, font, à ce jour, l’objet d’une surveillance particulière, a-t-on appris à l’issue de ce groupe de travail. « Une vingtaine de personnalités connues pour leur combat pro-sectaire et qui ont élu domicile dans le département font l’objet d’un suivi », prévient Hervé Machi, secrétaire général de la Miviludes. Aucun nom de ces prétendus gourous ou sectes n’a toutefois été dévoilé à la presse. L’heure n’est qu' »à la surveillance et à la prévention », ont précisé les intervenants.

Les maires informés
Les acquisitions immobilières font l’objet d’une attention particulièrement sur le secteur concerné. « Nous sommes également vigilants sur l’origine des capitaux pour ces acquisitions », a insisté Anne-Marie Charvet, préfet de l’Aude. Les représentants de la Miviludes notent, toutefois, qu’à ce jour aucune tentative d’achat de grandes propriétés par ces mouvements sectaires n’a abouti. Les maires des secteurs concernés, « démunis » face à ce phénomène, seront « prochainement », informés, a précisé la représentante de l’État.

La lutte s’annonce toutefois compliquée. « Nous nous trouvons parfois en marge du pénal », a relevé Antoine Leroy, le procureur de Carcassonne, qui a avoué, qu’à ce jour, aucune plainte au pénal n’avait été déposée. A l’issue de cette réunion, Georges Fenech s’est rendu sur le site de Bugarach, par hélicoptère, pour découvrir le fameux pic si médiatisé. Aujourd’hui, la délégation animera la même réunion dans les Pyrénées-Orientales, département de prédilection comme l’Aude pour les mouvements sectaires..


2011 - 9 juin - Midi Libre

apos_debCarcassonne Sectes : vigilance dans l’Aude, sur fond de “fin du monde” prédite le 21 décembre 2012 Midi Libre 09/06/2011, 06 h 00
Une dizaine de mouvements à connotation sectaire et une vingtaine de « personnalités emblématiques » sont suivis attentivement dans l’Aude, a indiqué hier Georges Fenech, président de la mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes).
Une délégation de cette instance était reçue à la préfecture par Anne-Marie Charvet, pour une réunion à laquelle participaient les représentants des services de l’État concernés par les dérives sectaires : police, gendarmerie, douanes, inspection académique.
L’occasion de dresser un état des lieux dans un département où, comme le reconnaît Georges Fenech, « les phénomènes ésotériques prennent une résonance particulière », sur fond de réminiscences cathares. De la recherche ésotérique aux dérives sectaires, il y a un pas que le président de la Miviludes ne veut pas franchir, de même qu’il se refuse à stigmatiser les différents mouvements qui gravitent autour des phénomènes “New Age”.
Pour autant, a rappelé le préfet Anne-Marie Charvet, la vigilance est de rigueur, alors que, dans l’Aude, se développent des « micro-groupes » adeptes de la réflexologie, de la somatothérapie, nutrithérapie énergétique et autres méthodes flirtant avec le charlatanisme, mais « susceptibles d’attirer des personnes fragiles psychologiquement ».
Vigilance, donc, face aux signes de désocialisation de leurs adeptes, de déscolarisation des enfants, et large information en direction des maires des petites communes, peu à même de faire face à l’implantation de sectes.
Exemple à Bugarach, dans tous les esprits depuis que des mouvements apocalyptiques annoncent que ce haut-lieu symbolique sera épargné par la “fin du monde” qu’ils annoncent pour le 21 décembre 2012. Anecdotique ? Pas vraiment : en 1996, a rappelé Georges Fenech, l’Ordre du Temple solaire avait prédit pareil événement. Seize adeptes s’étaient suicidés en France, plus de 80 dans le monde….


> 2011 - 10 juin - L'indépendant
apos_deb
Perpignan Dérives sectaires : les P.O. «particulièrement surveillées». Le 10/06/2011 à 06h00 par Laure Moysset | Mis à jour à 09h45
On en est à la 183e annonce apocalyptique ! Mais ces messages sur la fin du monde peuvent aboutir à des drames comme celui de l’Ordre du temple solaire (NDLR faux suicide de 16 adeptes dont 3 enfants retrouvés brûlés dans le Vercors en 1995). Le département des P.O. est particulièrement concerné et fait l’objet d’une vigilance particulière » a dévoilé Georges Fenech, président de la Miviludes (mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires) hier matin au sortir d’un atelier de travail à la préfecture de Perpignan en présence des services de l’Etat, de la magistrature et des associations. Les grands mouvements sectaires « ceux que l’on connaît tous » « sont représentés ou installés dans plusieurs communes du département comme dans le Ht Vallespir, le Conflent », confirme M. Fenech sans citer de nom avant de rendre un rapport sur le sujet au Premier ministre le 15 juin. « Ils tiennent ici de plus en plus de conférences, de séminaires, stages… » Toutes ces organisations, mais également les groupuscules implantés ça et là, font donc l’objet d’une surveillance accrue dans les P.O., notamment dans le domaine des acquisitions immobilières quant à d’éventuelles constructions irrégulières. Même « s’il reste difficile de diligenter des enquêtes sur ces dérives », ajoute M. Bonhomme, procureur ­adjoint.
Phénomène exponentiel « Le phénomène est exponentiel. Il faut une plus grande mobilisation des services de police et de justice et une sensibilisation de l’opinion pour faire attention à certains messages, très écologistes, du bienêtre, sur la santé, le retour à la nature, qui peuvent recouvrir une volonté d’extorquer les gens, d’exercer un pouvoir sur eux, sexuel ou autre. Cette rumeur planétaire (2 millions de pages internet consacrées à cette apocalypse 2012) est exploitée par une multitude de mouvements au-delà des groupes sectaires, dans un courant appelé new age. Il y a des demandes légitimes et il y a des réponses d’escrocs », ajoute le docteur Catherine Picard, présidente de l’UNADFI*. Un certain nombre de maires du département ont ainsi contacté la Miviludes, inquiets de voir s’installer un nombre important de personnes sur leurs communes dans des conditions inhabituelles. « Il ne faut pas tomber dans la psychose mais ne pas sous-estimer ces dérives. Les pouvoirs publics doivent être préparés à ces risques ».
ETAT DES LIEUX DANS LES P.O A Perpignan, Argelès… En janvier 1996, une commission d’enquête parlementaire, présidée par Alain Gest, avait établi une liste de 172 sectes jugées dangereuses en France. Un recensement effectué à partir des critères suivants : la déstabilisation mentale, le coût financier exorbitant, la rupture avec l’environnement d’origine, les atteintes à l’intégrité physique, l’embrigadement des enfants, le discours antisocial, les troubles à l’ordre public, les démêlés judiciaires, l’éventuel détournement des circuits économiques traditionnels, les tentatives d’infiltration des pouvoirs publics. Plusieurs seraient installées dans les PO. et passeraient régulièrement, d’un côté à l’autre de la frontière espagnole. A savoir : à Perpignan Les Pèlerins d’Arès, Charité Espoir Partage, Rose Croix d’or, le groupe Maguy Lebrun, Mahikari, L’ordre du Lys et de l’Aigle et, à Argelès, le Jardin de la vie. Sans oublier les mouvements plus connus comme la Scientologie ou les Témoins de Jéhovah, également présents dans diverses communes. Ces derniers appelant actuellement leurs adhérents à se cotiser pour payer une dette fiscale évaluée à 50 M€. Le mouvement d’Olivier Manitara a organisé la célébration nationale de l’archange de printemps cette année à Argelès et l’école de Ramtha  des séminaires dans les Albères et en Espagne..

2011 - 10 juin - Communiqué de presse CICNS
apos_debFenech survole Bugarach : c’est un pic, c’est un cap, c’est une secte ! Montpezat de Quercy – 10/06/2011 – 19h35 (CICNS : Communiqué de presse du Centre d’Information et de Conseil des Nouvelles Spiritualités ) –
Il faut reconnaître au Président de la MIVILUDES, Georges Fenech, qu’il sait créer le « buzz » autour de son action, à quelques jours de la sortie du rapport annuel de la mission. Il s’est manifesté dernièrement dans l’affaire Ligonnès, dans une réunion de Maires près de Lyon s’étant rassemblés pour parler « schéma départemental de coopération intercommunale», mais surtout il vient de faire une tournée en fanfare au pic de Bugarach, « terre fertile pour les dérives sectaires », si l’on en croit L’indépendant.
La presse locale, accro aux scoops et dans l’obligation d’augmenter les doses pour captiver le lectorat, ne demande pas mieux (La dépêche, MidiLibre, La Clau) et diffuse le discours de la MIVILUDES sans prise de distance et avec force photos, soit du pic responsable de tant d’agitation, soit des personnes (maires, préfets, procureurs, etc.) chargées de bouter l’hérésie hors de France.
Georges Fenech est passé maître dans l’art de la prétérition (latin praeteritio :« action de passer sous silence ») : il ne parle pas de « sectes » car « il est difficile de donner une définition précise d’une secte » mais n’est pas gêné que tout le monde utilise ce terme dégradant, à commencer par les associations de lutte contre les sectes qui l’accompagnent.
On apprend (L’indépendant) que Georges Fenech a survolé par hélicoptère le site de Bugarach « pour découvrir le fameux pic si médiatisé ». Le président de la MIVILUDES, en partie responsable de cette médiatisation, pensait-il découvrir quelque phénomène ésotérique nécessitant un tel survol ? Serait-il un mystique contrarié ? Il a un sinistre prédécesseur dans cette région avec Robert Le Bougre, apostat cathare, devenu un des plus violents acteurs de l’inquisition médiévale. Certes, les méthodes sont moins définitives, aujourd’hui, mais la mise à l’index est aussi expéditive.
Quelles sont les personnes les plus dangereuses ? Celles qui sont sur site avec leurs croyances, même bizarres, et qui pour l’instant n’ont guère bougé ou celles  qui affolent la population en montrant les premières du doigt ? « Les maires sont invités à signaler les enfants qui seraient déscolarisés ou « les gourous thérapeutiques », comme les définit Georges Fenech, « qui délivrent une médecine charlatanesque ». » (La Dépêche). Le procureur de Carcassonne, Antoine Leroy, semble regretter que « tant qu’il n’y a pas de plaintes ou de matérialisation d’un délit, on ne peut guère intervenir » ou que « nous nous trouvons parfois en marge du pénal ». N’est-ce pas injuste pour un procureur d’être obligé de s’en tenir au Code pénal ?
Le 15 juin, si l’on en croit la MIVILUDES, sera diffusé son rapport annuel 2010. Assistera-t-on à nouveau à un pitoyable numéro de pensée unique comme l’année passée, ou bien les médias vont-ils se décider à demander des comptes précis à la MIVILUDES sur une mission qui s’apparente à une entreprise de médisance institutionnalisée ?
.
Communiqué de presse CICNS – 20 juin 2011.

> 2011 - 15 juin - Rapport Miviludes 2010
apos_debRéférence à JZK/Ramtha en page 81 dans le chapitre « La fin du monde en 2012 : la situation en france et les pistes de réflexion pour l’action préventive des pouvoirs publics / Le panorama français / Les grands mouvements déjà connus. »
Le groupe Ramtha  Cette mouvance a été créée par Judy Zebra Knight aux États-Unis à la fin des années 1970. Structure issue de cette mouvance, l’École de la sagesse de Ramtha  (traduction de Ramtha’s School of Enlightenment ou RSE), désignée également par le titre École originelle de la conscience & énergie, a quant à elle été fondée en 1988 par la même personne.
Cette Américaine prétend «converser» avec Ramtha , guerrier lémurien ayant libéré son peuple de la tyrannie des Atlantes il y a trente-cinq mille ans. Cette divinité aurait découvert les secrets de l’immortalité et atteint l’éveil par ses questionnements et observations du monde et du sens de la vie.
Depuis une « première apparition » à son domicile, J.Z. Knight, lors de périodes de transes, transmet la pensée et la sagesse de Ramtha  à ses adeptes et à ses étudiants par le biais des réseaux d’écoles qu’elle a créés et qui proposent des retraites et des ateliers internationaux à travers le monde.
Ramtha  aurait choisi J.Z. Knight afin qu’elle puisse le « channeler », en se servant de son corps pour enseigner son message en personne. Le «channeling» consiste en des transes médiumniques impliquant une communication avec des entités spirituelles prenant corps dans une enveloppe charnelle.
Cette école de l’«illumination» ne prétend pas être une religion mais plutôt une philosophie mêlant vérités scientifiques et croyances ésotériques.
Depuis 1999, elle aurait organisé au moins 50 retraites pour 7 000 étudiants débutants dans 10 pays différents. Elle compterait 6 000 étudiants réguliers à travers le monde. En France, l’École de la sagesse de Ramtha  diffuse ses enseignements depuis 2008. II semble que les départements des Pyrénées-Orientales (66), de l’Aude (11) et, de manière générale, le sud-ouest de la France aient été choisis pour développer les enseignements et pérenniser l’activité de cette organisation sur le territoire français.
Selon certaines informations, avant chaque séminaire, les adeptes sont mis en condition psychologique de manière à être, au bout de plusieurs heures, « réceptifs » aux théories de J.Z. Knight : à savoir musique saccadée et répétitive, défilement d’images ultra-rapides…
L’inscription aux «retraites» et autres formes d’«enseignement» est effectuée sur la base d’un engagement écrit, cosigné par les deux parties, dans lequel il est stipulé que « Ramtha  emploie des méthodes interactives qui comportent un risque de blessures pour les participants ». Ce même document précise que « les participants assument personnellement les risques de blessures occasionnées lors du “Champ”, du “Tank” et de toute autre activité…» à laquelle ils vont participer à l’«école». L’affirmation contenue dans le document d’engagement (conditions de participation) mentionne par ailleurs que « des accidents peuvent se produire dus à votre négligence ou même à celle des personnes qui encadrent ces disciplines ».
Des stages sont également proposés à des mineurs. Des prospectus ont fait notamment état en janvier 2010 de l’ouverture de stages en France à des mineurs âgés de six à dix-neuf ans, avec possibilité de bénéficier d’un tarif préférentiel.
Surtout, le mouvement fait référence à l’idée d’une fin du monde et à l’avènement d’une ère nouvelle. Il incite même ses membres à s’y préparer au mieux en constituant des réserves de nourriture ou en entreprenant la construction de galeries souterraines et de bunkers… L’implantation récente de plusieurs membres de ce groupe sur des sites particulièrement isolés des Pyrénées-Orientales fait ainsi l’objet d’une attention soutenue de la part des pouvoirs publics.
Rappelons qu’un couple de Français vivant en Afrique du Sud, membres présumés de ce mouvement, a récemment fait l’objet d’une véritable chasse à l’homme de la part des autorités, après avoir tué un policier qui s’était rendu à la ferme qu’ils exploitaient pour un problème de non-paiement de loyer. Ils ont finalement été abattus par la police après six jours de fuite. Malgré un démenti de leur appartenance au groupe diffusé par le mouvement Ramtha  lui-même, les témoignages recueillis sur place tendent à établir qu’ils étaient bien adeptes de la Ramtha ’s School of Enlightenment (RSE). Selon le propriétaire de la ferme notamment, le couple aimait à parler de « projection astrale » et avait rassemblé une importante quantité d’armes à son domicile ; ils vivaient retirés du monde et se faisaient livrer leurs provisions pour ne pas se rendre en ville.
Même si un lien n’a pu clairement être établi entre la doctrine du groupe et l’attitude de ce couple de Français, surtout après le démenti officiel de la RSE, ce drame montre néanmoins les extrémités auxquelles un discours de type apocalyptique peut conduire. »

[Référence à Bugarach page 95 dans le chapitre « La fin du monde en 2012 : la situation en france et les pistes de réflexion pour l’action préventive des pouvoirs publics / Le panorama français / Les petits groupes épars »]
« Certains lieux géographiques peuvent favoriser l’expression de thèses apocalyptiques Il existe en effet des lieux qui, par leur localisation, l’histoire, les croyances ou les traditions, peuvent présenter un intérêt au regard des objectifs de ce rapport.
Le village de Bugarach semble être actuellement le point de rassemblement de nombreuses personnes, pour la plupart adeptes du New Age, persuadées que cette commune de l’Aude sera épargnée au moment du déclenchement de l’Apocalypse.
Plusieurs «explications» circulent autour de ce site : puissante force magnétique, caractère ésotérique qui le fait surnommer « la montagne sacrée », existence mythique d’une vie souterraine, passage vers des mondes inconnus ou des civilisations disparues, abri d’une base extraterrestre, lieu d’enfouissement de l’Arche d’alliance, etc. De fait, cette commune n’intéresse pas uniquement les membres de différents groupes apocalyptiques ou survivalistes, mais également d’autres mouvances et plus particulièrement soucoupistes.Toutes les hypothèses liées à la thèse apocalyptique sont développées par les « adeptes » du pic de Bugarach : tremblement de terre, raz-de-marée et cataclysmes en tous genres liés à l’inversion des pôles magnétiques, à l’intensité accrue de l’activité solaire, à la collision avec la planète Nibiru, etc.
Le site de Bugarach semble donc être un site à surveiller et ce plus particulièrement à l’approche de l’année 2012, notamment au regard de possibles troubles à l’ordre public constitués par d’importants rassemblements de personnes. Pour l’heure, c’est surtout à une exploitation mercantile des « vertus » du site qu’on assiste, y compris sur le plan immobilier et touristique. Mais l’organisation de stages, de conférences gratuites ou payantes et de visites des lieux par des groupes notamment inspirés par les idées New Age ne sont pas à négliger, devant le risque potentiel de mise sous emprise des personnes ou simplement d’escroqueries organisées de manière opportune en référence au caractère mystique des lieux.
Pour mémoire, déjà en 1999, les adeptes du groupe Garum et Khnoum avaient entrepris de creuser en toute illégalité, en Bretagne, dans la région de Lorient, des souterrains, capables d’abriter des «bunkers», afin d’échapper au grand Big Bang attendu pour 2006. Alertés par le maire de la commune d’implantation, les services spécialisés de la direction centrale de la police judiciaire, saisis par un juge d’instruction, découvraient sur place une pièce souterraine de plus de 300 m2, à 5 m de profondeur, sous une épaisse chape de béton. Un dolmen et deux menhirs avaient été posés au centre de la pièce. Mais la structure souterraine disposait aussi de cuisines collectives, d’un atelier de scierie, d’un énorme groupe électrogène, d’un amphithéâtre et de plusieurs pièces ornées de fresques apocalyptiques. »

[Référence à Bugarach page 261 dans le chapitre « La Miviludes dans les médias ».]
« Mais c’est surtout le 21 décembre 2012, date présumée de la « fin d’un monde » ou de la « fin du monde » qui a mobilisé les médias nationaux et inter- nationaux jusqu’à déclencher un véritable «buzz», avec une focalisation sur Bugarach, petit village des Pyrénées-Orientales censé échapper à cette sombre perspective. Dans ce contexte, la presse locale, puis le quotidien 20 Minutes et Le figaro – qui a réservé une pleine page à l’événement deux ans tout juste avant la date fatidique – ont été les premiers à interroger le président de la Miviludes. En outre, l’expertise de la mission a été sollicitée à plusieurs reprises dans la perspective de la réalisation de plusieurs documentaires sur l’«effet 2012». « .
Extrait du Rapport Miviludes 2010.

> 2011 - 15 juin - TF1
apos_debL’apocalypse le 21/12/2012 ? Attention sectes. Par Alexandra Guillet , le 15 juin 2011 à 06h00 , mis à jour le 15 juin 2011 à 20h42
Interview – Dans son dernier rapport annuel, la Mission Interministérielle de Vigilance et de Lutte contre les Dérives Sectaires met en garde contre la résurgence de discours apocalyptiques à l’approche du 21 décembre 2012. En France, c’est la secte Ramtha  qui préoccupe le plus. Autre inquiétude de la Miviludes : la prolifération des charlatans de la santé autour des cancereux.
TF1 News : Dans votre 8e rapport annuel, remis ce mercredi au Premier ministre, vous mettez en avant le risque de résurgence de discours apocalyptiques à l’approche de 2012. Pourquoi ?
Georges Fenech, président de la Mission Interministérielle de Vigilance et de Lutte contre les Dérives Sectaires (Miviludes) : L’année 2012 est devenue un phénomène planétaire. Sur Internet, environ 2,5 millions de pages sont consacrées à l’ « Apocalypse 2012 ». Ces  théories apocalyptiques reposent sur un certain nombre d’interprétations du calendrier Maya mais aussi sur des calendriers d’autres civilisations. Il faut ajouter à cela, dans une espèce de grand méli-mélo, des événements astrophysiques qui devraient se produire à cette époque. Cela va du renversement des pôles magnétiques jusqu’à la suractivité solaire, en passant par les trous noirs, les astéroïdes, une équinoxe et l’alignement des planètes… il y a un grand nombre d’événements du passé, du présent et du futur, qui convergent tous vers le 21 décembre 2012. C’est devenu une date emblématique pour tous les groupements sectaires à caractère apocalyptique.
TF1 News : Comment les sectes s’emparent-elles de ces annonces d’apocalypse ?
G.F. : Il faut se montrer extrêmement vigilant car l’histoire nous a enseigné que ces discours apocalyptiques pouvaient entraîner des drames. En France, il y a eu 16 morts en 1995 avec l’Ordre du Temple Solaire. A l’époque, les victimes sont parties sur l’étoile de Sirius. Et puis dans le monde, il y a eu le temple du Peuple au Guyana en 1978 avec 963 morts par empoisonnement collectif dont 274 enfants. Plus près de nous, en 1993, y a eu les Davidiens à  Waco, dans le Texas, avec un bilan de72 morts. Deux ans plus tard, au Japon, il y a eu la secte Aum et le gaz sarin dans le métro. Plus récemment, en 2008, il y a eu les « illuminés de Penza » près de Moscou avec 35 adeptes qui s’étaient reclus sous terre, dont deux sont morts, etc… D’une manière plus générale, cela dépasse le phénomène purement sectaire car il y a aussi toute une mouvance New Age qui véhicule cette idée que 2012 sera l’ère du passage au Verseau, l’ère du retour à la nature dans un monde plus pacifié. Il y a donc un buzz général, largement amplifié sur la toile, autour de la date de 2012.
TF1 News : Y a-t-il des raisons de s’inquiéter particulièrement en France ?
G.F. : On constate depuis quelques temps l’installation de têtes de pont de certains grands mouvements internationaux sur notre sol. C’est notamment le cas depuis 2008 avec la secte Ramtha  dans le sud-ouest de la France et plus particulièrement dans l’Aude, sur le site de Bugarach (ndlr : selon certaines croyances, cet endroit pourrait être un des seuls, voire le seul, à être épargné lors de l’apocalypse de décembre 2012), et dans les Pyrénées-Orientales. A la tête de cette secte, on trouve une certaine Judy Zebra Knight, qui prétend être la réincarnation de Ramtha , un guerrier lémurien qui aurait libéré son peuple de la tyrannie des Atlantes il y a 35 000 ans. Elle dit être en contact avec lui et diffuse lors de transes devant des milliers d’adeptes aux Etats-Unis des messages apocalyptiques pour 2012. Que ce soit dans l’Aude ou les Pyrénées-Orientales, on constate l’installation de familles qui progressivement achètent des terres agricoles et des maisons dans des coins très isolés, ce qui pourrait poser des troubles à l’ordre public en cas de rassemblement à l’approche de la date fatidique. Des constructions de bunkers, avec des galeries souterraines, et des approvisionnements en nourriture ont également été remarqués. Le phénomène est en train de monter en puissance. A la louche, ils représenteraient environ 200 personnes actuellement. Si Ramtha  nous préoccupe le plus, c’est aussi parce que récemment, un couple de Français a tué un policier en Afrique du Sud, avant d’être abattu à son tour. Chez eux on a retrouvé tout un tas de munitions et d’armes, mais aussi de documents liés à Ramtha 
TF1 News : Comment les autorités peuvent-elles se prémunir d’éventuels suicides collectifs d’ici la fin 2012 ?
G.F. : Pour Ramtha , par exemple, la Miviludes est d’ores et déjà allée à Carcassonne et Perpignan pour sensibiliser les préfectures à ce problème. Nous allons également mettre en place une cellule de veille sur internet avec les brigades spécialisées en cybercriminalité car nous avons déjà eu un cas impressionnant d’emprise mentale virtuelle. Il s’agissait d’un canadien appelé « Flot » qui communiquait par skype et qui a réussi à mettre sous emprise mentale des Françaises en Bourgogne notamment. Ces femmes avaient déjà pris leurs dispositions avec les pompes funèbres et étaient allées voir leur notaire en prévision d’un suicide. Nous avons alerté les autorités canadiennes qui ont fermé le site de ce « Flot » mais ça c’est arrêté là car là-bas il n’y a pas de texte légal, comme en France, qui condamne l’emprise mentale. Chez nous, une enquête est en cours pour provocation au suicide au parquet de Valence. Ce type d’emprise est un phénomène relativement nouveau.
TF1 News : Dans votre rapport annuel, vous dénoncez également des dérives dans le domaine de la santé et notamment concernant le traitement des cancers.
G.F. : C’est effectivement l’autre préoccupation majeure de ce rapport annuel. Le cancer est une maladie particulière car il y a une dimension psychologique forte : « Pourquoi moi ? ». Et c’est une maladie qui impacte l’entourage du malade. Le cancer concerne quelque 900.000 personnes en France. 350.000 nouveaux cas sont décelés chaque année et c’est la première cause de mortalité en France. Si on sait soigner la plupart de ces cancers, avec des traitements spécifiques, il n’en demeure pas moins que cette maladie fait peur et qu’il y a des cas que l’on ne sait toujours pas guérir. Il y a des charlatans de la santé qui profitent de cette désespérance pour proposer des médecines alternatives qui conduisent à une rupture avec les soins conventionnels. On a comme cela plusieurs cas de femmes qui sont décédées d’un cancer du sein alors qu’elles auraient pu être traitées. Mais sous l’emprise d’un charlatan elles se sont contentées de jus de citron, de jus de légumes pendant 42 jours ou encore de boire leur urine. Au total, nous avons répertorié une quarantaine de ces pratiques qui nous inquiètent beaucoup car par internet le message est amplifié. Et il y a même des formations, désormais, dans des facultés libres de médecine où l’on enseigne que le cancer n’est pas physiologique mais d’ordre psychologique et qu’il faut donc régler le problème interne pour pouvoir guérir… C’est ce qu’on appelle la méthode germanique Hamer et qui compte à peu près 3.000 praticiens en France. On a voulu en partenariat avec l’Institut national de lutte contre le cancer mener une campagne de sensibilisation par voie d’affichage qui commence ce mercredi dans les hôpitaux et les cabinets médicaux. L’idée est de dire attention aux remèdes miracles..

> 2011 - 15 juin - L'indépendant
apos_debAude et P.-O. cités dans le rapport de la Miviludes. Le 15/06/2011 à 06h00 par L.N. 
SECTES. La Miviludes (mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les violences sectaires), présidée par Georges Fenech, présente ce matin son 8e rapport annuel. Cette année, elle s’alarme de la résurgence des messages de type apocalyptique à l’approche de 2012 qui n’épargne pas la région. Ainsi, elle s’inquiète de la présence de quelques groupes qui font référence à cette idée « de fin du monde », comme l’École de la sagesse de Ramtha . Présente dans l’Aude et les P.-O., cette école, créée aux États-Unis en 1988, prétend « converser avec Ramtha , guerrier lémurien qui aurait découvert les secrets de l’immortalité ». La Miviludes s’inquiète aussi du rassemblement de nombreux adeptes New Age à Bugarach, persuadés que cette petite commune audoise sera épargnée au moment de l’apocalypse annoncée..

> 2011 - 15 juin - Europe 1
apos_debLa peur de l’apocalypse, un réel danger ? Par Aurélie Frex. Publié le 15 juin 2011 à 16h01 Mis à jour le 15 juin 2011 à 17h59
La Miviludes alerte sur une possible vague de suicides liée à la peur de la fin du monde. La croyance en la fin du monde à l’horizon 2012 doit-elle être un sujet d’inquiétude en France ? C’est ce que pense la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires, la Miviludes, qui publie mercredi un rapport visant à alerter sur le risque lié à ce discours apocalyptique.
La Miviludes insiste en particulier sur des « risques réels accrus » de suicides collectifs, directement liés à l’annonce d’une apocalypse « prévue » pour le 21 décembre 2012, selon le calendrier de la civilisation précolombienne des Mayas. Ce fantasme, qui a ressurgi ces dernières années, est repris à leur compte par plusieurs groupes sectaires, et s’est répandu dans la culture populaire, via plusieurs millions de sites Internet dédiés. Une croyance qui s’appuie aussi sur de fausses allégations scientifiques, comme l’inversion des pôles magnétiques, ou l’alignement du Soleil avec le milieu de la voie lactée. D’où l’annonce de catastrophes naturelles, sociales et politiques en chaîne entraînant l’apocalypse. Le succès du blockbuster américain 2012, de Roland Emmerich, avec John Cusack, témoigne de l’importance du phénomène.
La peur des dérives sectaires Le rapport pointe le risque de suicide collectif, comme cela est déjà arrivé plusieurs fois ces dernières décennies. La tragédie de l’Ordre du Temple solaire, où 74 adeptes étaient morts en France, en Suisse et au Canada, de 1995 à 1997, persuadés que l’apocalypse approchait, a fortement marqué les esprits. D’autres exemples ont également eu lieu dans le monde, comme le Temple du Peuple au Guyana en 1978 avec 963 morts, dont 274 enfants, par empoisonnement collectif. Plus récemment, il y a eu les Davidiens à Waco, dans le Texas, en 1993, avec un bilan de 72 morts. Deux ans plus tard, au Japon, la secte Aum perpétrait un attentat au gaz sarin dans le métro tokyoïte..

> 2011 - 15 juin - AFP
apos_debLe pays cathare, nouvel Eldorado des prophètes de l’apocalypse. De Annick BENOIST et Emmy VARLEY (AFP) – 15 juin 2011 
TOULOUSE — L’imposant pic de Bugarach, le village perché de Lamanère, autant de sites emblématiques où il faudrait être, pour échapper à la fin du monde le 21 décembre 2012. Le pays cathare est devenu depuis quelques années un terrain de prédilection pour les prophètes de l’apocalypse en France.
L’Aude et les Pyrénées-Orientales sont « touchées de plein fouet par les messages apocalyptiques », explique Georges Fenech à l’AFP, à l’occasion de la publication du rapport annuel de la mission interministérielle qu’il dirige contre les sectes.
Depuis 2008, des groupes de la mouvance Ramtha, créée aux Etats-Unis à la fin des années 1970 par Judy Zebra Knight, ont pris pied dans ces départements et dans le Sud-Ouest, dit-il.
Une dizaine de communes sont concernées par les théories de cette Américaine qui prétend « converser » avec Ramtha, guerrier lémurien qui aurait libéré son peuple de la tyrannie des Atlantes il y a 35.000 ans.
La toile fourmille de théories sur une apocalypse fin 2012, qu’il s’agisse du résultat d’une inversion des pôles, de la fin du calendrier maya ou d’une collision entre la Terre et une mystérieuse planète. A tel point qu’en 2009, la Nasa, l’agence spatiale américaine, avait démenti que le monde allait sa perte.
Dans l’Aude, le pic de Bugarach avec ses 1.231 m d’altitude ou, dans les Pyrénées-Orientales, le minuscule village de Lamanère sont des « lieux censés échapper » à cette fin du monde, dit Georges Fenech. Un engouement favorisé par les caractéristiques physiques d’une région escarpée, regorgeant de coins difficilement accessibles, où l’on peut vivre en toute discrétion. Il s’explique aussi par le fait que le pays cathare n’est pas étranger aux légendes.
Le pic de Bugarach abriterait ainsi dans ses entrailles « un garage à ovnis ». Certains pensent y trouver le Saint-Graal ou le trésor des Templiers. A Rennes-le-Château, beaucoup cherchent toujours le magot de l’abbé Saunière, un ecclésiastique mort en 1917 en laissant, paraît-il, une mystérieuse fortune.
La mission interministérielle a été alertée par des maires, inquiets de constater des déplacements inhabituels de populations ou des achats de propriétés et de terrains agricoles au prix fort, dit Georges Fenech. Il évoque la possible construction de bunkers et l’organisation de stages ou conférences.
Selon Jean-Pierre Delord, maire du village de Bugarach, le compteur installé sur l’un des trois sentiers conduisant au sommet a enregistré 20.000 passages depuis juin 2010. C’est deux fois plus que l’année précédente.
D’après Georges Fenech, les achats de terrains sont plutôt le fait de Français. Mais les « stages » attirent aussi des étrangers, notamment d’Europe du Nord.
Face à ces phénomènes, il faut mener l’enquête et prendre « des mesures préventives », dit-il. « Sans tomber dans la psychose, il faut dire à la population de se méfier d’un certain type de discours, qui sous couvert de retour à la nature, d’écovillages, de développement de soi ou de médecine douce, peut receler d’autres objectifs (….) de mise sous emprise mentale ».
La CNIS, association de défense des « nouvelles spiritualités », s’insurge, elle, contre une « chasse aux sorcières ». « On est dans une forme d’inquisition en France contre tout ce qui est alternatif aux religions et thérapies reconnues, une époque que les Cathares ont connue, où l’on dresse des listes, l’on stigmatise et l’on condamne », dit sa porte-parole Marie-Christine Koenig.
Pour sa part, le maire de Bugarach a choisi la dérision. La commune a édité une carte postale montrant un ovni tournant autour du pic, signée David Vincent, du nom du héros de la série américaine les Envahisseurs..

> 2011 - 15 juin - L'indépendant
apos_debBugarach. Lamanère rejoint Bugarach dans les sites emblématiques des prophètes de l’apocalypse. Le 15/06/2011 à 11h00 | Mis à jour à 13h24 
L’imposant pic de Bugarach et le village perché de Lamanère sont les deux sites emblématiques de l’hexagone où il faudrait être, pour échapper à la fin du monde le 21 décembre 2012… C’est du moins les rumeurs qui circulent chez les prophètes de l’apocalypse. L’Aude et les Pyrénées-Orientales sont « touchées de plein fouet par les messages apocalyptiques », explique Georges Fenech à l’occasion de la publication du rapport annuel de la mission interministérielle qu’il dirige contre les sectes.
Depuis 2008, des groupes de la mouvance Ramtha, créée aux Etats-Unis à la fin des années 1970 par Judy Zebra Knight, ont pris pied dans ces départements et dans le Sud-Ouest, précise Georges Fenech Une dizaine de communes sont concernées par les théories de cette Américaine qui prétend « converser » avec Ramtha, guerrier lémurien qui aurait libéré son peuple de la tyrannie des Atlantes il y a 35.000 ans. La toile fourmille de théories sur une apocalypse fin 2012, qu’il s’agisse du résultat d’une inversion des pôles, de la fin du calendrier maya ou d’une collision entre la Terre et une mystérieuse planète.
La mission interministérielle a été alertée par des maires, inquiets de constater des déplacements inhabituels de populations ou des achats de propriétés et de terrains agricoles au prix fort, dit Georges Fenech. Il évoque la possible construction de bunkers et l’organisation de stages ou conférences. Selon Jean-Pierre Delord, maire du village de Bugarach, le compteur installé sur l’un des trois sentiers conduisant au sommet a enregistré 20.000 passages depuis juin 2010. C’est deux fois plus que l’année précédente.
D’après Georges Fenech, les achats de terrains sont plutôt le fait de Français. Mais les « stages » attirent aussi des étrangers, notamment d’Europe du Nord. Face à ces phénomènes, il faut mener l’enquête et prendre « des mesures préventives », dit-il. « Sans tomber dans la psychose, il faut dire à la population de se méfier d’un certain type de discours, qui sous couvert de retour à la nature, d’écovillages, de développement de soi ou de médecine douce, peut receler d’autres objectifs (….) de mise sous emprise mentale ». La CNIS, association de défense des « nouvelles spiritualités », s’insurge, elle, contre une « chasse aux sorcières ». « On est dans une forme d’inquisition en France contre tout ce qui est alternatif aux religions et thérapies reconnues, une époque que les Cathares ont connue, où l’on dresse des listes, l’on stigmatise et l’on condamne », dit sa porte-parole Marie-Christine Koenig. Pour sa part, le maire de Bugarach a choisi la dérision. La commune a édité une carte postale montrant un ovni tournant autour du pic, signée David Vincent, du nom du héros de la série américaine les Envahisseurs..

> 2011 - 15 juin - Reuters
apos_debReuters By Vicky Buffery. PARIS | Wed Jun 15, 2011 1:54pm EDT 
French village seen at threat from Apocalypse sects (Reuters Life!) – The tiny southern French hamlet of Bugarach has drawn scrutiny from a government sect watchdog over droves of visitors who believe it is the only place in the world that will survive a 2012 Apocalypse.
A report by the watchdog, Miviludes, published Wednesday said the picturesque village near Carcassonne should be monitored in the run-up to December 21, 2012, when many believe the world will end according to an ancient Mayan prophecy.
Miviludes was set up in 2002 to track the activity of sects, after a law passed the previous year made it an offence to abuse vulnerable people using heavy pressure techniques, meaning sects can be outlawed if there is evidence of fraud or abuse.
Surrounded in legend for centuries, Bugarach and its rocky outcrop, the Pic de Bugarach, have attracted an influx of New Age visitors in recent months, pushing up property prices but also raising the threat of financial scams and psychological manipulation, Miviludes said in its report.
« I think we need to be careful. We shouldn’t get paranoid, but when you see what happened at
Waco in the United States, we know this kind of thinking can influence vulnerable people, » Miviludes president Georges Fenech told Reuters. Waco, Texas, made headlines in 1993 when federal agents raided the headquarters of the Branch Davidian movement, led by David Koresh, leading to a 50-day siege.
The building was burned down when agents eventually tried to force their way in, leaving some 80 people dead.
MAGIC MOUNTAIN
Bugarach, with a population of just 200, has long been considered magical, partly due to what locals claim is an « upside-down mountain » where the top layers of rock are older than the lower ones.
The Internet is awash with myths about the place — that the mountain is surrounded by a magnetic force, that it is the site of a concealed alien base, or even that it contains an underground access to another world.
And now many have seized on it as the ultimate refuge with Doomsday rapidly approaching.
Alerted to an influx of visitors by the mayor of Bugarach, Fenech said he recently visited the area, and found six settlements in the surrounding countryside set up by members of the American Ramtha School of Enlightenment.
Other « gurus » and messianic groups have been organizing fee-paying conferences at local hotels, according to Fenech. « This is big business, » he told Reuters.
Aside from the risks in Bugarach, the Miviludes report also warned of the danger of increased activity by Apocalyptic groups across France in the run-up to 2012, particularly in the wake of recent disasters which could be interpreted as omens.
Climate and environmental fears, anxiety over pandemics after the 2009 swine flu outbreak, and the earthquake disaster in Japan are all reinforcing the idea of the Mayan calendar, Fenech said.
Among the groups highlighted in the report, the Ramtha movement is said to be focusing on southwestern France to spread its message, the report said.
Founded by J.Z. Knight, the group claims to follow the mystic teachings of Ramtha, a Lemurean warrior who fought the residents of the mythical Atlantis 35,000 years ago, and is said to have discovered the secret of immortality.
Other groups being watched include the Raelians, founded by a former sports-car journalist who claims to have had repeated encounters with aliens.
The report says its aim is not to stigmatize movements but to inform the public about « groups or individuals whose doctrine or discourse follows an « end-of-world » theory. » (Editing by Paul Casciato).

> 2011 - 15 juin - RMC
apos_deb2012 : les sectes «apocalyptiques» se multiplient
Plusieurs théories fondamentalistes prédisent la fin du monde ou au moins une nouvelle ère l’année prochaine. Inquiète face à la « montée en puissance de ces messages apocalyptiques », notamment en France, la Miviludes appelle à la vigilance.
La Rédaction, avec Claire Andrieux |  RMC.fr  |  15/06/2011
La Miviludes (mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires) s’inquiète de cette tendance dans son rapport publié ce mercredi. Car toutes les sectes se réfèrent d’une façon ou d’une autre à l’idée d’apocalypse. Rappelant que 500.000 Français sont membres d’une association à caractère sectaire, la Miviludes dresse une liste de 10 organisations internationales qui se sont installées en France et qui font des émules autour de l’idée d’une fin du monde en 2012 : le groupe Ramtha, le centre Brahma Kumaris, le mouvement Kryéon, Les Enfants de Dieu… «
On voit déjà des constructions de bunkers dans les Pyrénées-Orientales… »
Georges Fenech, le président de la Miviludes, explique comment on reconnaît ce type de groupes : « Il y a le côté charismatique du gourou, qui prétend détenir une vérité absolue, qui entraîne ses membres en leur expliquant que par leur propre travail sur soi ils vont sauver l’humanité. On voit ainsi le groupe Ramtha, fondé par une Américaine qui se prétend être la réincarnation d’un grand guerrier lémurien il y a 35 000 ans. L’inquiétant pour nous c’est de voir déjà dans le haut des Pyrénées-Orientales des constructions de bunkers, avec des approvisionnements en nourriture. Il y a là une montée en puissance de ces messages apocalyptiques ; il faut être extrêmement vigilent. »
Le 21 décembre 2012 : la 183e fin du monde annoncée…
A ce jour environ 2,5 millions de pages internet sont consacrées au phénomène 2012. Pourquoi 2012 ? L’hypothèse qui revient le plus souvent se base sur les calendriers mayas et aztèques qui prendraient brutalement fin le 21 décembre 2012. Mais les interprétations astrophysiques s’en mêlent aussi pour prédire une catastrophe planétaire, prétextant en vrac : l’alignement des planètes, la suractivité des taches solaires ou l’inversion des pôles de la Terre qui pourtant n’est pas près de se produire…
Les catastrophes naturelles comme les séismes, ouragans, tsunamis de ces dernières années ne seraient que des signes avant-coureurs. A ceci s’ajoute le courant New Age venu des Etats-Unis, qui promet l’avènement d’une nouvelle ère, l’ère du Verseau qui verra enfin concrétisées toutes les aspirations positives de l’Homme.
Mais qu’on se rassure, au final 2012 ne sera que la 183e fin du monde annoncée depuis la fin de l’empire romain !
« C’est plutôt le début d’une extension de conscience »
« 2012 fin du monde » ou « 2012 nouvelle ère », c’est aussi une économie. Les organisations à dérives sectaires proposent des formations payantes pour se préparer à l' »ascension » ou à la transition de cette nouvelle ère. Des stages de méditation autour de cette théorie sont aussi à la mode.
Marie Kluber est professeur de Yoga à Mulhouse. Elle propose des stages de « régénération et préparation pour les changements planétaires à venir et la nécessaire ascension ». Pour elle, 2012, « c’est plutôt le début d’une ère nouvelle, le début d’une extension de conscience. Ces 60 dernières années, il y a eu énormément de progrès, un développement très rapide de l’intelligence humaine. Et on arrive peut-être à ce moment de l’Histoire de la Terre où l’humain va arriver à la pleine potentialisation de son être. C’est pour ça qu’on reprend le thème, qui est catastrophique dans l’opinion publique, de manière à lui donner une nouvelle traduction. ».

> 2011 - 15 juin - news.scotsman.com
apos_debLast place on Earth to see Apocalypse Published on Wednesday 15 June 2011 15:12
A SMALL French town has come under scrutiny by the official cult watchdog after droves of visitors descended on it, claiming it is the only place on Earth that will survive a 2012 apocalypse.
A report by the watchdog, Miviludes, published yesterday said the village of Bugarach near Carcassonne should be monitored in the run-up to 21 December, 2012, when the gullible say the world will end, according to a supposed Mayan prophecy.
Miviludes was set up in 2002 to track sects, after a law passed the previous year made it an offence to pressurise, defraud or abuse vulnerable people.
Surrounded in legend for centuries, Bugarach and its rocky outcrop, the Pic de Bugarach, have attracted an influx of New Age visitors in recent months, pushing up property prices but also raising the threat of financial scams and psychological abuse, Miviludes reported.
Miviludes president Georges Fenech said: « I think we need to be careful. We shouldn’t get paranoid, but when you see what happened at Waco in the US, we know this kind of thinking can influence vulnerable people. »
Waco, Texas, hit the headlines in 1993 when federal agents raided the base of the Branch Davidian movement, led by David Koresh, leading to a 50-day siege.The building was burnt down when agents stormed it, leaving some 80 people dead.
Bugarach (population 200), has long been considered magical, partly due to what locals claim is an « upside-down mountain » where the top layers of rock are older than the lower ones.
Mr Fenech said he recently visited Bugarach, and found six settlements set up by members of the American Ramtha School of Enlightenment. Other « gurus » and messianic groups have been organising fee-paying conferences at local hotels. « This is big business, » he said..

> 2011 - 15 juin - laclau.net
apos_debL’État se saisit officiellement de l’existence de communautés sectaires en Pays Catalan
La secte Ramtha attend l’apocalypse de 2012 en Vallespir. Mercredi 15.6.2011. 22:15h 
La secte Ramtha, venue des Etats-Unis, a ses adeptes dans les Pyrénées-Orientales, selon une information contenue dans le rapport sur les sectes en territoire français, présenté ce mercredi. La croyance en une fin du monde le 21 décembre 2012 favorise l’installation de fanatiques à Lamanère, censé être épargné par la tragédie finale, dans la région du Haut-Vallespir.
L’imminence de la fin du monde est une idée, brandie par les adeptes des croyances apocalyptiques, qui rassemble plusieurs dizaines de personnes en Pays Catalan. A l’issue d’une quinzaine d’années d’informations et contre-informations sur l’installation de communautés plus ou moins illuminées dans la partie haute de la vallée du Tech, une voix officielle s’est enfin exprimée ce mercredi. A l’occasion de la publication du rapport annuel de la mission interministérielle contre les sectes, son directeur, Georges Fenech, présent la semaine dernière à Perpignan, a confirmé l’existence d’un phénomène sectaire, lié à une mouvance surveillée par les autorités préfectorales, dans la région du Vallespir. Pour échapper à la fin du monde, prétendue survenir le 21 décembre 2012, ses adeptes nourris de « messages apocalyptiques », selon M. Fenech, organisent leur vie dans une douce paranoïa. Certains auraient ainsi procédé à l’enfouissement de denrées alimentaires en vue d’une catastrophe, tout en s’aménageant des abris comparables aux bunkers de la seconde Guerre Mondiale. De manière plus classique, des conférences et des stages de sensibilisation et de conviction sont régulièrement organisés. Le message délivré à l’extérieur des groupes, s’avère séduisant pour les citadins stressés. Il évoque des formules de médecine douce, de retour à la nature et d’épanouissement personnel.
Plusieurs groupes rattachés à la mouvance Ramtha, créée aux Etats-Unis à la fin des années 1970, sont présents avec certitude depuis 2008, notamment dans le village de Lamanère. Dotée d’une petite soixantaine d’habitants et vantée comme la plus au sud du territoire français, l’ancienne commune minière abrite actuellement, à la faveur de la désertification des territoires ruraux, un véritable foyer censé représenter l’étrange Ramtha, un guerrier lémurien qui aurait libéré son peuple de la tyrannie des Atlantes, il y a 35.000 ans. Selon les diverses interprétations en circulation dans en monde à travers la communication « virale » favorisée par Internet, la fin du monde serait le résultat d’une inversion des pôles, la fin du calendrier maya ou encore une collision entre la Terre et une planète mystérieuse. Selon Georges Fenech, citant les récits manipulatoires des adeptes et de leurs gourous, Lamanère, comme le pic languedocien de Bugarach, sont des « lieux censés échapper » à la tragédie finale..

> 2011 - 15 juin - Le Figaro
apos_debFin du monde : l’alerte de la mission antisecte Par Angélique Négroni. Mis à jour le 15/06/2011 à 08:02 | publié le 14/06/2011 à 08:01
La Miviludes dénonce dans son rapport annuel les dangers des groupes millénaristes pour leurs fidèles. La fin du monde est fixée au 21 décembre 2012, et ce sera la 183 e annonce du genre depuis que l’homme existe ! Cette prophétie, qui peut prêter à sourire, est prise au sérieux par la Miviludes, la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires, qui lui consacre un large volet dans son rapport annuel. Un document de plusieurs centaines de pages remis mercredi au premier ministre.
Supposée venir du calendrier maya, cette prédiction qui fait aujourd’hui le tour de la planète à travers le Net sous-tend des discours apocalyptiques et anxiogènes pouvant conduire à l’irréparable. «Des drames récents survenus sur notre territoire nous le rappellent», souligne l’ancien magistrat Georges Fenech, président de la Miviludes.
En 1995, sur le plateau du Vercors, dans l’Isère, l’inimaginable s’était produit : seize personnes, membres de l’OTS, l’Ordre du temple solaire, avaient été immolées par le feu. Au bout de l’impasse où les sectes poussent les individus se nouent aussi des tragédies isolées. «Des suicides, des personnes qui décident de rompre avec leur vie», rappelle l’ancien juge d’instruction. En 2002, un adepte du groupe Néo-Phare, mouvement apocalyptique installé dans la région de Nantes, s’était donné la mort. Deux autres membres avaient aussi tenté de mettre fin à leurs jours.
Investi de l’esprit du Christ 
Selon le rapport, ces risques sont d’ailleurs plus prégnants au sein de cette vaste mouvance millénariste. Les groupes apocalyptiques «sont plus aliénants et plus manipulatoires que les autres», y est-il écrit. Avec la peur qui amplifie l’emprise, ces structures sont «plus hystérisées et plus fanatisées». Ce que confirme à sa manière Dominique Lorenzato, qui, durant plus de vingt ans, a vécu dans ce climat destructeur. Cet homme de 41 ans a passé vingt-deux ans au sein d’une communauté spirituelle dont le gourou présumé, Robert Le Dinh, a été condamné l’an passé à quinze ans de réclusion criminelle pour viols et abus de faiblesse. Une peine contre laquelle ce dernier a fait appel.
Interrogé par Le Figaro, Dominique Lorenzato l’avoue : «Robert Le Dinh m’aurait demandé de tuer, je l’aurais fait.» Tout avait été fait pour lui ôter ses capacités de discernement, dit-il : «Les réunions quotidiennes jusqu’à tard dans la nuit, la peur de la fin du monde…» Robert Le Dinh, qui se disait investi de l’esprit du Christ et qui, au passage, exigeait de ses adeptes de notables sacrifices financiers, annonçait régulièrement l’Apocalypse. Quand elle n’avait pas lieu, il invoquait alors l’influence salvatrice de son travail mental, comme le relate Dominique Lorenzato, embarqué dans ces folles croyances en plein coeur de l’Ariège avec vingt autres personnes.
Ce genre de petite structure autour d’un seul individu fleurit sur notre territoire, souligne le rapport : «Des groupes de taille plus réduite coexistent avec des grands mouvements structurés souvent de taille internationale avec représentation française.» La Miviludes, qui les a recensés, exerce une veille active. Des déplacements sont organisés en France au cours desquels des rencontres ont lieu avec magistrats, préfets ou encore forces de l’ordre. La semaine dernière, Georges Fenech s’est ainsi rendu dans les Pyrénées-Orientales et dans l’Aude, deux départements particulièrement surveillés en raison de «mouvements inhabituels de population».
Le big bang de 2006 
«À Lamanères, on a été informés de la mise en place de bunkers», indique le responsable de la mission interministérielle. Des constructions qui donnent lieu à une enquête. Certains des futurs occupants seraient affiliés au groupe Ramtha, un mouvement qui nous vient des États-Unis et qui fait référence à la fin du monde. Il y a quelques années déjà, des constructions similaires avaient été creusées en toute illégalité en Bretagne. Les forces de l’ordre avaient découvert une pièce souterraine de plus de 300 m2. Une structure équipée de cuisines, mais aussi d’un imposant groupe électrogène, et qui avait été réalisée par les adeptes des groupes Garum et Khnoum en prévision du big bang déjà attendu en 2006. Bugarach, village de l’Aude, donne lieu également aujourd’hui à une attention soutenue des autorités (voir ci-dessous).
«Il ne s’agit évidemment pas de créer une psychose, mais nous sommes dans notre rôle en sensibilisant les pouvoirs publics à d’éventuels dangers et en proposant des mesures de prévention» , souligne l’ancien juge d’instruction.
À ce titre, la Miviludes suggère plusieurs actions : la mise en place d’une grille de critères de perception des risques intégrée à un protocole de vigilance destiné aux acteurs luttant contre les dérives sectaires, un contrôle sur Internet, ou encore une coopération internationale de surveillance. Tout un dispositif de veille qui devrait fonctionner jusqu’à la date fatidique du 21 décembre 2012..
Le Figaro.

> 2011 - 16 juin - France 2

Retranscription d’un extrait de reportage sur  France 2, accessible sur le site de l’INA : voir de 1min.43s à 2min24s

apos_deb… »[voix journaliste] Ces adeptes nous avons cherché à les rencontrer. Dans la région [ndlr : plan séquence dans le village de Reynes], aucun n’a voulu parler face à la caméra. Seule une femme est venue à notre rencontre, d’abord pour nous demander de partir. Puis la discussion s’est engagée sur le mouvement dont elle se réclame
[interviewée] « C’est une école. C’est une école, ça s’appelle l’école de sagesse de Ramtha. Moi je suis traductrice donc je traduis ses enseignements quand ça vient en Europe et qu’il y a besoin d’un traducteur c’est moi qui y vais. C’est de la neurophysiologie. On apprend comment notre cerveau fonctionne. C’est-à-dire comment la pensée se fabrique, c’est vachement intéressant, comment l’imagination se fabrique et comment la matière se crée. D’où elle vient la matière ? Elle vient à partir de molécules, les molécules à partir d’atomes, les atomes à partir de particules de plus en plus petites. Et c’est la physique quantique, on en arrive au niveau des quantas ».
[journaliste] L’école : Ramtha. Une secte bien connue fondée aux États-Unis en 1988. Voici le gourou Judy Knight. [images] DVD, livres, séminaires, elle fait payer l’apocalypse au prix fort, et s’est ainsi bâti un empire et même une université pour enseigner ses prophéties. Aux-États-Unis, tout ceci est légal, mais en France, les autorités s’inquiètent. »….


> 2011 - 15 juin - Les inrocks
apos_debRapport anti-secte: les groupes apocalyptiques répondent
La Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) a publié mercredi son rapport annuel. Les discours apocalyptiques se multipliant à l’approche de fin 2012, elle fait part de son inquiétude. Les Inrocks ont cherché à savoir ce que les groupes sectaires répondent à ces critiques.
« Qui ne se souvient de la tragédie de l’Ordre du Temple Solaire en décembre 1995, de ces 16 corps carbonisés, dont ceux de 3 enfants découverts disposés en forme de cercle, en plein massif du Vercors ? » En prenant cet exemple comme introduction de son rapport annuel publié le 15 juin, la Miviludes (Mission Interministérielle de Vigilance et de Lutte contre les Dérives Sectaires) veut marquer les esprits.
Propos violents, images chocs, l’organisme met en garde sur les mouvements apocalyptiques et l’influence qu’ils peuvent avoir sur la population à l’approche du 21 décembre 2012, dernier jour du calendrier Maya. Le président de la mission, Georges Fenech, poursuit en affirmant que la Miviludes souhaite prévenir « les personnes les plus vulnérables » d’une telle « folie autodestructrice ». Sur plus de 130 pages, le rapport examine ainsi les dangers de certaines sectes, pour leurs pratiques médicales mais aussi pour leur croyance en une fin du monde proche.
Concernant le domaine de la santé, la Miviludes considère que ces institutions ont souvent recours à des « pratiques non conventionnelles ». Des exemples plus fous les uns que les autres sont énumérés, comme de boire son urine ou encore s’injecter une forte dose de bicarbonate de soude pour soulager les personnes atteintes de cancer. L’Ordre italien, qui soutient cette dernière pratique, n’a pas souhaité nous répondre.
Dérives dans le domaine de la santé 
Que répondent ces sectes apocalyptiques face aux accusations présentes dans le rapport?
Les Témoins de Jéhovah interdisent toute transfusion sanguine et utilisent des méthodes médicales qui leurs sont propres. « Contrairement aux dires de la mission, toutes nos pratiques sont conventionnelles. Avant une opération chirurgicale, nous faisons un traitement à base de fer », nous explique un des membres de la secte millénariste, basé au siège de Rouen. Mais la mission considère que ce genre de « dérives thérapeutiques » peut donner lieu à des « complications ».
Même si l’Eglise de la Scientologie ne se sent pas directement concernée par le rapport, elle a souhaité répondre au communiqué. Eric Roux, ministre de l’Eglise de Scientologie-Centre Paris, témoigne:
« Il est dangereux de vouloir créer une peur de ce qui est différent, comme le fait la Miviludes dans son rapport. Si je peux concevoir que certains médecins soient des charlatans, il me semble que la mission devrait aussi s’attaquer à la médecine dite conventionnelle et aux laboratoires pharmaceutiques. »
La peur de l’apocalypse, réel danger? 
Alors que le 21 décembre 2012 approche à grand pas, les discours apocalyptiques fleurissent sur la Toile. Une effervescence que la Miviludes prend très au sérieux en rappelant « l’horreur des drames que les sectes ont provoqués ces dernières années par leurs discours extrêmement anxiogènes. » La mission ajoute qu’ »il y a de grands risques de suicides collectifs. »
Parmi tous les groupes apocalyptiques, c’est la secte Ramtha qui inquiète le plus. Installé dans le Sud-Ouest de la France, ce groupe entretient l’idée que le village de Bugarach (dans l’Aude) serait le seul épargné par la fin du monde. Depuis quelques mois, hommes et femmes viennent du monde entier pour se recueillir dans la région.
« Sur le Pic, des randonneurs ont eu la surprise de croiser un homme nu en prière », déclare le maire Jean-Pierre Delord dans le rapport.
Face à ces affirmations, le CICNS, association de défense des nouvelles spiritualités, déclare dans un communiqué publié en ligne que « la perspective de 2012 est au contraire abordée comme la possiblité d’un changement radical dans notre société et non d’un suicide collectif à la fin du monde ». Les Témoins de Jéhovah de préciser que « l’arrivée de l’apocalypse coïncide avec l’arrivée du règne de Dieu et non avec la fin du monde ». 
Laura Adolphe.

> 2011 - 16 juin - Ladépêche.fr
apos_debPUBLIÉ LE 16/06/2011 08:06 | GUILLAUME ATCHOUEL
Sectes : « Il nous faisait craindre l’apocalypse » 
Dans son rapport annuel, la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires s’inquiète des discours apocalyptiques de nombreuses sectes à l’approche de la fin 2012. Un couple du LotetGaronne, a vécu pendant 22 ans dans la crainte de la fin du monde.
« Il nous disait qu’il était le Saint élu, qu’il devait et allait sauver le monde de l’apocalypse. Et que si nous n’accomplissions pas sa parole, on allait tous vers une mort certaine » se remémorent, encore très affectés, Dominique et Isabelle Lorenzato, 47 et 46 ans, un couple du LotetGaronne, qui a vécu pendant 22 ans dans la crainte de cette fin du monde. Ils étaient alors sous l’emprise de Robert Lé Dinh, dit Tang, le fondateur et gourou d’une communauté religieuse créée dans les années 1980 et établie à Madaillan près d’Agen.
« Malheureusement, déplore Georges Fenech, président de la Miviludes, avec le 21 décembre 2012, cette soi-disant date de la fin du monde qui se fonde sur une interprétation des écritures historiques, notamment celle du calendrier Hotzkin de la civilisation précolombienne des Mayas, les sectes de ce type font des ravages ». à cette « fameuse » date s’ajoutent des pseudos analyses scientifiques totalement farfelues qui tentent de prouver cette fin du monde.
« En faisant ce qu’il nous imposait, poursuivent Dominique et Isabelle Lorenzato, nous pensions sauver le monde. à chaque fois que la date de cette fin du monde arrivait, il nous disait qu’il avait réussi à l’empêcher grâce à une révélation du Christ. Plusieurs fois, il nous avait dit que des extraterrestres viendraient nous chercher pour nous emmener ailleurs le temps que la terre soit nettoyée, purifiée du mal ».
C’est ainsi que Tang serait parvenu à garder sous sa coupe et à soutirer pendant des années d’importantes sommes à sa trentaine de fidèles. « C’est aussi comme ça, par ces manipulations, ces pressions psychologiques, qu’il a pu abuser sexuellement de plusieurs femmes dont la mienne », poursuit Dominique Lorenzato qui a finalement réussi à quitter la secte avec son épouse.
« Quand elle m’a expliqué ce qu’il lui faisait subir lors de missions, j’ai pris conscience que cela n’était pas normal. Comme il ne vivait plus avec nous au quotidien, nous avons pu nous libérer de son emprise et prendre conscience qu’il profitait de nous et nous sommes partis ». C’était en 2007. Le couple, menacé de représailles par un adepte, a finalement saisi la justice. D’autres anciens fidèles les ont suivis.
Robert Lé Dihn, accusé par cinq femmes, dont deux mineures, de viols, d’agressions sexuelles et d’abus de faiblesse entre 1997 et 2007 a été condamné à 15 ans de prison par les assises de l’Ariège. Il a fait appel de cette décision et un nouveau procès aura lieu à Toulouse du 21 au 30 septembre prochain. Il est donc toujours présumé innocent.
Le chiffre : 183e fois  que l’on annonce la fin du monde. Depuis la fin de l’empire romain, en effet, pas moins de 183 annonces d’apocalypse ont été recensées.
Repérer les risques de passage à l’acte y compris sur internet 
Les discours apocalyptiques : constituent un risque accru de dérives sectaires pouvant aller jusqu’aux suicides collectifs. Amplifiés par internet, ils annoncent la fin du monde pour le 21 décembre 2012 à partir de théories holistiques, fondées sur « l’éveil spirituel » selon lesquelles « il faut se transformer soi-même pour transformer la planète » grâce à des pratiques aussi diverses que la télépathie, le pouvoir des cristaux, la communication entre humain et entité appartenant à une autre dimension ou encore l’ufologie, connaissance des ovni. La Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires, propose aux pouvoirs publics l’adoption d’un « protocole de vigilance » pour repérer les risques de passage à l’acte, y compris via internet.
Pseudo thérapies « alternatives » contre le cancer : Elles sont florissantes dans le traitement du cancer. La kinésiologie, le bicarbonate de soude ou le jus de citron n’ont, jamais guéri un cancer, comme le laissent entendre les promoteurs de certaines thérapies « alternatives » qui, s’adressent aux personnes fragilisées par la maladie. La Miviluves met en garde contre des « pratiques non conventionnelles à visée thérapeutique » qui prétendent remplacer les thérapies classiques.
« Gare au remède miracle » Georges Fennech, président de la Miviludes 
2012 serait une année l’apocalyptique ?
Ces théories apocalyptiques reposent sur des interprétations du calendrier Maya et de d’autres civilisations qui toutes pointent le 21 décembre 2012. Il faut y ajouter des événements astrophysiques qui devraient se produire à cette date qui est devenue emblématique pour tous les groupements sectaires à caractère apocalyptique. Une mouvance New Age véhicule aussi l’idée que 2 012 sera l’ère du retour à la nature dans un monde plus pacifié. 
Le Sud Ouest est il concerné ? 
Depuis quelque temps s’y installent des têtes de pont de certains grands mouvements internationaux C’est le cas depuis 2008 de la secte Ramtha dans l’Aude, à Bugarach. Pour elle, cet endroit serait le seul à être épargné lors de l’apocalypse. À la tête de cette secte, on trouve une certaine Judy Zebra Knight, qui prétend être la réincarnation de Ramtha, un guerrier lémurien qui aurait libéré son peuple de la tyrannie des Atlantes il y a 35 000 ans. En contact avec lui elle diffuse des messages apocalyptiques, en transes, devant des milliers d’adeptes aux États-Unis. Dans l’Aude et les Pyrénées Orientales, des familles achètent des maisons très isolées. Des bunkers, des galeries souterraines et des approvisionnements en nourriture ont également été remarqués. À la louche, cela concernerait 200 personnes actuellement.
Vous dénoncez aussi des dérives dans le domaine de la santé notamment dans le traitement des cancers 
C’est l’autre préoccupation majeure de ce rapport annuel. Le cancer est une maladie particulière car il y a une dimension psychologique forte. Il y a des charlatans qui profitent de cette désespérance pour proposer des médecines alternatives en rupture avec les soins conventionnels. Nous avons répertorié une quarantaine de ces pratiques dont la méthode germanique Hamer. Gare aux remèdes miracles !
Recueilli par F.C..
.

> 2011 - 16 juin - L'indépendant
apos_debLamanère Apocalypse : des adeptes de Ramtha  dans le Haut-Vallespir et les Corbières. Le 16/06/2011 à 06h00 par Arnaud Andreu | Mis à jour à 07h35
Le mouvement new-age Ramtha  semble bel et bien avoir pris pied dans le département. Au cours de leur enquête, les services de l’Etat ont repéré plusieurs chantiers suspects en Haut-Vallespir. Détail troublant : ces constructions, dont certaines sont déjà bien avancées, abritent parfois de véritables bunkers.
Cinq ou six communes, dont notamment Lamanère, sont concernées par ce phénomène aux accents apocalyptiques. « Les adeptes de Ramtha  ont pour ambition de construire des abris souterrains afin de rassembler des vivres pour 2012″, explique le secrétaire général de la Miviludes, Hervé Machi.
Si elle ne prédit pas, à proprement parler, la fin du monde, l’instigatrice du mouvement, l’américaine Judy Zebra Knight, a en effet annoncé publiquement, toujours selon la Miviludes, « un cataclysme important pour le 21 décembre de l’année prochaine ». Elle prétend par ailleurs être en contact depuis 1977 avec un « guerrier lémurien » ayant vécu il y a 35 000 ans (le fameux Ramtha ), dont le principal objectif serait d’annoncer l’avènement d’une ère nouvelle.
Stages et conférences 
« Concernant les constructions repérées dans les Pyrénées-Orientales, les services de l’Etat enquêtent actuellement pour savoir si elles sont où non légales, poursuit Hervé Machi. Ils se demandent également comment ont été récoltés les fonds nécessaires à ces travaux ».
En plus d’édifier des bunkers, les adeptes de Ramtha  organisent aussi des conférences et des stages autour de leur spiritualité. Le blog « energiedivine » évoque l’organisation de telles manifestations à Argelès et à Quillan. Quant au site Ramtha .com, il présente le cérétan Vincent Sautereau comme coordinateur du mouvement pour la France. C’est dire si les Pyrénées-Orientales sont en première ligne..

> 2011 - 17 juin - cnn.com
apos_debApocalypse prediction could spark mass suicide, French agency warns By Catherine Clifford, CNN 
June 17, 2011 — Updated 1703 GMT (0103 HKT). STORY HIGHLIGHTS 
– « Fragile members of the French population » could be at risk, an official says – Members of the American Ramtha School of Enlightenment are coming to Bugarach – Suicide resulting from apocalyptic beliefs already has occurred in France
Paris (CNN) — The specter of a mass suicide tied to the widely predicted end of the world in December 2012 has prompted a warning from a government official in France, where people are already gathering at a place believers predict may provide the only escape from the apocalypse.
Georges Fenech, president of French government agency Miviludes, which observes sect movements and warns the public of potential risks, told CNN that he had alerted French public authorities, including the prime minister, to the issue.
« We fear that this message of fear could have serious consequences on fragile members of the French population, » he said.
The small southern mountain village of Bugarach is prophesized by some to be one of the few places, if not the only place, that will survive the devastation.
According to Miviludes, settlements in the surrounding area have been established by members of the American Ramtha School of Enlightenment. The head of this presumed sect, Judy Zebra Knight, claims be in contact with Ramtha, a Lemurean warrior who fought the residents of the mythical Atlantis 35,000 years ago.
She has delivered messages about the 2012 apocalypse in front of thousands of followers in the United States, according to Miviludes.
The coordinator for the Ramtha School of Enlightenment in France, Valerie Sautereau, says that group has no apocalyptic beliefs and no link with the village of Bugarach
Suicide resulting from apocalyptic beliefs has already occurred in France in recent years. In 2002 a suicide and several suicide attempts occurred in the town of Nantes within a small circle of people who believed the end of the world was imminent.
« We know from history and experience that apocalyptic discourse can lead to tragedy, » Fenech said. « This is why we have taken measures to notify police and other public authorities in order to monitor the situation. »
In the late 1990s there was a series of 74 suicides in the late 1990s in France, Switzerland and Canada by followers of the Order of the Solar Temple.
« Around 500 000 French people belong to cults. They affect all kinds of people from all kinds of social backgrounds, including children. » Fenech added.
There are growing concerns for the village of Bugarach, which also is known on Internet sites as an « alien garage » where extraterrestrial visitors supposedly wait beneath 4,000-foot Pic de Bugarach. Properties are being bought in surrounding isolated areas and construction of bunkers with underground tunnels and food supplies has also been noted, according to Miviludes, France’s Interministerial Mission of Vigilance Against Sectarianism.
« If we see thousands of people arriving it will not be safe, » Fenech said. « It’s a mountainous area with dangerous mountain roads which would need to be closed.
« I have visited the site. People are really worried. It’s a tiny village which is receiving thousands of visitors. They hold processions, pray, leave objects. It is essential that we anticipate dangers and take precautionary measures. »
He expressed concern for a « climate of fear facilitated by the Internet. »
The supposed Apocalypse 2012 has already taken on global significance, with around 2.5 million websites dedicated to the phenomenon. The theories are based on interpretations of the Mayan calendar, which it is said ends on December 21, 2012. Several other astrophysical events have been predicted for this time, including an equinox alignment of the planets.
Scientists dismiss the idea.
« There are no planetary alignments in the next few decades. » NASA says in a Q&A page on its website. « Earth will not cross the galactic plane in 2012, and even if these alignments were to occur, their effects on the Earth would be negligible. … Credible scientists worldwide know of no threat associated with 2012. »
The president of the French society Suicide Ecoute, Isabelle Chaumeil Gueguen, said the organization has so far received no calls « related to the apocalypse predicted for 2012. »
However, she added, « it’s certainly true that people who are mentally unstable can react strongly to dramatic announcements in the press. If it begins to be mentioned a lot in the media, especially on television, we can expect to have calls about it.
« People of a weak mental disposition are also much more likely to be influenced by cults, and messages spread by social networking sights can be equally dangerous. ».

> 2011 - 21 juin - Reuters
apos_debIronie et méfiance autour des apocalyptiques de l’Aude Par Reuters – Mardi 21 juin, 11h56. par Nicolas Fichot 
BUGARACH, Aude (Reuters) – Des centaines de personnes persuadées que la fin du monde est pour le 21 décembre 2012 affluent dans un petit village de l’Aude censé y échapper grâce aux extraterrestres, suscitant ironie et méfiance.
Les 194 habitants de Bugarach, au sud de Carcassonne, habitent, il est vrai, au bout du monde.
La petite route qui y mène s’arrête après le village, au pied d’un imposant « Pech » rocailleux – un endroit plat et surélevé en langue occitane – qui culmine à 1.230 mètres.
Kean, un Néerlandais de 42 ans, fait partie de ces adeptes qui arpentent les ruelles par petites grappes, vêtus de blanches tuniques symbolisant la pureté de leur quête.
« Les extraterrestres vont bientôt arriver. Il faut préparer leur venue », dit-il à l’instar des nombreux prophètes de l’apocalypse qui fleurissent à l’approche de 2012, date de la fin du monde selon des interprétations du calendrier maya.
Quelque 20.000 visiteurs ont déjà effectué le « pèlerinage » de Bugarach cette année, deux fois plus que l’an dernier, et un grand festival est prévu pour l’hiver prochain.
« J’en ai parlé au maire », explique-t-il. « On va peut-être avoir aussi une petite subvention du Conseil général ».
Jenny, une autre « apocalyptique », évoque le Pech de Bugarach comme une « ouverture des portes du vortex. C’est une porte d’énergie qui relie plusieurs dimensions ». Découvrir son « vortex » consisterait à « trouver le passage pour accéder à une civilisation disparue », souligne-t-elle.
GUERRIER LÉMURIEN 
Une douzaine de personnes vêtues de blanc prennent l’air sur une terrasse et il suffit de prononcer le mot « journaliste » pour déclencher une volée de moineaux vers les salles de travail.
Une jeune femme qui ne veut pas dire son nom trouve juste le temps de dire qu' »on en a marre de cette chasse aux sorcières. C’est l’inquisition ! Laissez nous croire ! ».
Croire en quoi ? Dans le melting pot des croyances émerge une Américaine, J.Z. Knight, qui fonda la mouvance « Ramtha » aux Etats-Unis dans les années 1970 avant de jeter son dévolu sur une fin du monde pour 2012 dont Bugarach sortirait indemne.
Pour appuyer ses dires, cette femme « converse » régulièrement avec Ramtha, un guerrier lémurien qui aurait libéré son peuple de la tyrannie des Atlantes il y a 35.000 ans.
Malgré l’annonce de leur sauvetage divin, les habitants de Bugarach qui ne croient pas à la fin du monde balancent entre amusement et irritation.
« Notre montagne a toujours été là et sera toujours là », déclare le maire, Jean-Pierre Delord. « Le problème, c’est que de fumeux prophètes venus du bout du monde ont fait de notre Pech un soi-disant garage à Ovnis. »
« On peut en rire mais eux, ils ne rigolent pas », ajoute-t-il. « Sous prétexte que les martiens ont besoin de Bugarach comme base de repli technique pour leurs Ovnis, nous allons échapper à la fin du monde. Tant mieux ! Mais, résultat, les illuminés viennent se réfugier chez nous. »
Marie Simon, 86 ans, hausse les épaules en évoquant les « fous ». Chargée par le curé de fleurir la petite église locale vouée à Marie, elle dit qu’elle « n’y croit pas, à tout ça. Et le curé non plus. Il paraît que ça vient d’internet. Qu’ils aillent ailleurs, ils trouveront jamais d’Ovnis. »
APRÈS LE 21, LE 22 
Plus loin, trois aînés discutent à l’ombre. « C’est simple, on vous dit. Après le 21 janvier, ce sera le 22. Il ne se passera jamais rien. Il s’est jamais rien passé ici. »
Le maire de Bugarach s’en frotte les mains.
Avec 100 lits sur la commune et à raison d’une taxe de séjour de deux euros par jour, il encaisse grâce aux visiteurs3.000 euros par an, 10% de son budget, sans compter la location du presbytère et les recettes générées par l’auberge locale.
« C’est vrai qu’après la fin du monde, la source risque de tarir », ironise-t-il. « Il faudra rebondir. »
Mais une certaine inquiétude se fait jour. L’été dernier, dit le maire, qui voit arriver sans déplaisir une estafette de gendarmes surveiller la situation, « un adepte a voulu se faire hara-kiri avec un sabre de samouraï. Il s’est juste blessé ».
Il a d’ailleurs alerté les autorités et le président de la Mission Interministérielle de Vigilance et de Lutte contre les Dérives Sectaires (Miviludes), Georges Fenech, a survolé la zone en hélicoptère début juin.
Le président de cet organisme public a publié le 15 juin un rapport dans lequel il s’inquiète des dérives sectaires.
Il craint des « comportements autodestructeurs » à l’abri des bunkers et des galeries souterraines qui ont selon lui été construits dans la région de Bugarach.
« J’ai constaté l’installation de plusieurs familles, têtes de pont de la secte Ramtha dirigée par J.Z. Knight. Nous avons vu au moins six sites concernés par ce groupement », explique Georges Fenech. « On ne tombe pas dans la psychose, bien sûr, mais on le prend très au sérieux.
En toile de fond de cette inquiétude, on trouve la mort de 74 personnes liées à un autre mouvement apocalyptique, l’Ordre du temple solaire, de 1994 à 1997, en France, en Suisse et au Canada. « Donc, nous savons que ce genre de chose peut se produire », conclut-il.
Avec Jean-Baptiste Vey à Paris, édité par Yves Clarisse.

> 2011 - 23 juin - "La Gazette"
apos_deb« Il faut renforcer la vigilance »
Certains groupes à dérives sectaires prédisent la fin du monde pour le 21 décembre 2012. Georges Fenech, président de la Miviludes (Mission Interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires) tire la sonnette d’alarme sur les risques que peut engendrer un tel discours.
LA GAZETTE : Deux thèmes sont largement abordés cette année dans votre dernier rapport… La fin du monde notamment…
GEORGES FENECH : Les thèmes abordés sont deux thèmes centraux et d’actualité. Il s’agit d’une part des messages à caractère apocalyptiques véhiculés par une série de grandes organisations internationales, mais aussi par différents gourous made in France. D’autre part, nous nous sommes intéressés aux charlatans de la santé, plus particulièrement dans la lutte contre le cancer. Nous nous sommes rendu compte qu’aujourd’hui de multiples offres alternatives sont présentées sur internet ou à travers des conférences. Des méthodes qui sont pour certaines dangereuses à nos yeux, et qui malheureusement rencontrent de plus en plus de succès. Le ministère de la Santé s’en préoccupe, et depuis mercredi une campagne de sensibilisation et d’affichage a été lancée dans les centres hospitaliers et les cabinets médicaux.
Sur quoi repose cette fameuse prophétie annonçant la fin du monde en 2012… Sur pas grand-chose finalement puisque qu’il s’agit de la cent quatre-vingt troisième ? 
C’est l’historien Luc Mary qui donne ce chiffre. Il a comptabilisé cent quatre-vingt trois prophéties de ce genre depuis la chute de l’Empire romain. L’apocalypse a toujours été inscrite dans toutes les religions, et toutes les sectes se sont emparées de cette question-là, ce n’est pas nouveau. Ce qui est nouveau en revanche c’est une sorte de convergence mondiale autour d’une date, le 21 décembre 2012. Du temps des Romains il n’y avait pas d’internet. Aujourd’hui le message est amplifié par internet. Cela dépasse d’ailleurs le phénomène sectaire proprement dit puisque on assiste à une reprise en compte de cette aspiration à une nouvelle ère, le New Age. Cette  mouvance s’est aussi engouffrée dans cette aspiration à une nouvelle ère en se raccrochant à une échéance prochaine.
À la Miviludes vous n’êtes pas vraiment inquiets pour la fin du monde mais plutôt des dérives liées à cette prophétie. La situation est si préoccupante que cela pour que la Miviludes s’en émeuve? 
On a fait un constat. Aujourd’hui il y a deux millions et demi de pages internet consacrées à 2012. On constate que de grandes organisations ont des têtes de pont dans certains départements français. Le phénomène existe, il n’est pas inquiétant en soi aujourd’hui, mais nous savons d’expérience que ce type de mouvement peut avoir des conséquences  préjudiciables, notamment sur le comportement individuel de certaines personnes.
En clair vous craignez  une recrudescence de suicides collectifs, à l’image de ce qui s’était produit pour le Temple solaire ?
On ne peut pas l’exclure, compte tenu de ce qui a pu se passer par exemple au temple de Guyana, à Waco au Texas, en Suisse ou au Canada avec l’ordre du Temple solaire. Il ne faut pas imaginer par ailleurs que le risque existe uniquement avec les groupes qui ont pignon sur rue, il existe aussi des micro structures où le risque est réel. Elles sont d’ailleurs plus difficiles à déceler puisque plus invisibles.
Les groupes sectaires dits apocalyptiques sont-ils d’une manière générale plus dangereux, plus manipulateurs que les autres ?
Au départ, le message qu’ils délivrent n’est pas inquiétant, ils faut qu’ils recrutent avec des thèmes en apparence totalement inoffensifs, voire séducteurs : retour à la nature, développement de soi, construction d’éco-villages, médecine naturelle. Il y a un engouement pour tout cela, ce n’est pas condamnable en soi. Mais une fois que l’on a pénétré dans certains groupements, un autre discours peut s’installer. Certaines personnes vont suivre ce discours et à ce moment-là il y a un phénomène d’emprise mentale.
On a l’impression que cette prophétie du 21 décembre 2012 ratisse encore plus large que les précédentes, en tout cas fait de nombreux émules… Vous avez une explication ?
Le fameux calendrier maya est vraisemblablement le déclencheur. Cette civilisation connaissait parfaitement l’astrologie et raisonnait en termes de cycles. Et pour certaines interprétations, le calendrier s’arrête le 21 décembre 2012. D’autres pensent que ce serait deux cents ans plus tard. Cette date a par ailleurs été relayée médiatiquement et au niveau planétaire par des films comme 2012 de Roland Emmerich.
Quels sont les mouvements que la Miviludes tient à l’oeil aujourd’hui ? 
Ils sont cités dans notre rapport. Ils peuvent être bien connus, comme l’Église de scientologie, les Témoins de Jéhovah ou les Raëliens. Il y a d’autres mouvements plus particulièrement portés sur ce message apocalyptique et sur lesquels on va exercer une plus grande vigilance. Je pense notamment au groupe Ramtha, un groupe originaire des États-Unis. Certaines familles liées à ce mouvement se sont installées sur notre territoire, notamment dans les Pyrénées orientales.
Dans votre rapport vous mettez régulièrement l’accent sur la prise de conscience qui se fera par des actions de prévention… Selon vous c’est la clé pour éviter un drame ? 
Nous sommes mission de pouvoir public, nous n’émettons pas d’avis sur l’apocalypse en soi. Cette doctrine est tout à fait respectable, elle relève de la théologie, de la croyance. Nous dénonçons en revanche l’exploitation mercantile par certains groupes avec une mise sous emprise mentale. Nous disons qu’il faut renforcer la vigilance envers ces mouvements en nous rendant sur le terrain. Nous allons également demander la mise en place d’une veille internet par les équipes de la police et de la gendarmerie spécialisées dans la cybercriminalité .
Consulter le dernier rapport de la Miviludes sur : [adresse web : miviludes.gouv.fr]
Propos recueillis par Roald Billebault roald@gazette-cotedor.fr.

> 2011 - 27 juin - Reuters
apos_debFrench village bemused by Apocalyptic strangers By Nicolas Fichot. BUGARACH, France, June 27 | Mon Jun 27, 2011 10:42am BST 
(Reuters) – Residents of the tiny southern French hamlet of Bugarach, population 194, are up in arms at a rising influx of Doomsday believers convinced it is the only place that will survive judgment day in 2012.
Apocalypse devotees dressed in white are now a familiar sight in this picturesque village, drawn here by various New Age theories including claims that a nearby rocky outcrop, the Pic de Bugarach, harbours an alien technical base.
« These blasted prophets from all over the world have turned our mountain into some sort of UFO garage, » Jean-Pierre Delord, mayor of Bugarach, told Reuters.
« You may think it’s funny, but they’re deadly serious… The end result is that all these fanatics are coming here to hide out, » he said.
The Internet is awash with predictions that the world will come to an end next year, based in part on an interpretation of the ancient Mayan calendar which claims December 21, 2012, marks the end of the current era.
Surrounded in legend for centuries, Bugarach has become a focal point for many Apocalypse believers as rumours have circulated that its mountain contains doors into other worlds, or that extraterrestrials will return here on Judgment day to take refuge at their base.
« The aliens will get here soon, we need to prepare for their arrival, » said 42-year-old Kean, who travelled here from the Netherlands to witness the return of the otherworldly beings.
Dressed in a white tunic symbolising the purity of his quest, he had just finished telling three new arrivals they would be building a bread oven at the settlement, and that those participating would get a 50 percent discount on their stay.
MOUNTAIN OF MYSTERY 
Nestled in the foothills of the Pyrenees, in a region once home to the mysterious heretic sect the Cathars before they were driven underground in the 13th century, Bugarach has inspired countless myths, supported by the particular nature of the site.
Locals have dubbed the famous Pic, rising 1,230 metres (4,035 feet) above sea level, an « upside-down mountain » as the top layers of rock are said to be older than the lower layers.
And the abundance of limestone rock and caves in the area has inspired stories of underground caverns and networks of tunnels, perhaps built during the war or even by the Cathars.
From there, it is a small step to the idea that the place could contain a magical underground hiding place or escape route from Armageddon. Now, with natural disasters such as the earthquake in Japan and hurricanes in the United States adding to a sense of imminent doom, the number of people flocking to Bugarach has risen sharply — 20,000 visitors since the start of the year, more than double last year’s figures, according to the mayor.
Alerted by the phenomenon, France’s sect watchdog, the Miviludes, said it was placing the village under scrutiny, fearing it could become the site of mass suicides such as those in France, Switzerland and Canada in 1994 and 1997.
In those cases, 74 members of the Order of the Solar Temple, including 11 children, died in a series of apparent collective suicide pacts and murders.
Bugarach’s mayor Delord said there are already some grounds for alarm. Last year one devotee attempted to perform harakiri, the ritual Japanese suicide, with a Samourai sword.
Meanwhile, the head of Miviludes, Georges Fenech says he flew over the area in a helicopter recently and saw six settlements of the U.S.-based Ramtha movement, founded by J.Z. Knight in 1998.
« We don’t want to be paranoid, but we are taking this seriously, » Fenech told Reuters.
At the start of the year, French couple Philippe Meniere and Agnes Jardel, reportedly members of the group, went on the run in South Africa after shooting a policeman, and eventually died themselves in a shootout. Media reports said they had believed for years the world was about to end.
In sleepy Bugarach, 86-year-old Marie-Simone — whose job it is to decorate the small village church with flowers — just sighs and shrugs when she hears of the esoteric goings on.  »
Apparently it all comes from the Internet. But they should just clear off, they’ll never find any UFOs, » she said, adding that neither she nor the village priest believe a word of it.
Mayor Delord, however, says the influx has brought some benefits to the sleepy community, with hotel bookings on the rise, bringing in extra money for the village.
He remains circumspect about the trend, however.
« Of course, after the end of the world, that source (of funds) may dry up. We’ll have to find something else, » he said.
(Writing by Vicky Buffery; Editing by Steve Addison).

> 2011 28 juin - TF1

Emission « Enquêtes et Révélations » sur TF1, Patrick Spica presse, diffusé le mardi 28 juin 2011.


> 2011 5 juillet - maclean.ca
apos_debFrance puts itself on suicide watch A government agency is taking on superstitious cults with unusual zeal.
by Emma Teitel on Tuesday, July 5, 2011 8:15am
No other nation in recent history appears to have taken so fervently to apocalyptic prophesies as France has, reports the London Times. Then again, not many nations have a government agency specifically responsible for investigating “cults and suspicious spiritual activities.” Indeed, the French agency—known as MIVILUDES—delivered a mass-suicide warning last week, apparently worried about a possible suicide frenzy come Dec. 21, 2012, the day the 5,000-year-old Mayan calendar ends. MIVILUDES contends that the Internet age, natural disasters, and economic turmoil—combined with the ancient Mayan prophecy—have inspired widespread belief in a coming Armageddon (there has been a recent migration of people to the hilltop village of Bugarach, said to be a place immune to apocalypse).
The agency’s concern is not entirely outlandish: in the 1990s, 74 people belonging to a cult called the Order of the Solar Temple—16 of them in France and eight in Quebec—died in murder-suicides to avoid an Armageddon. But cult expert Susan Palmer of Concordia University says that “MIVILUDES is creating artificial emergencies to support the state sponsored anti-cult movement.” Palmer, whose upcoming book The New Heretics of France, about the French anti-cult movement, believes MIVILUDES spends more time vilifying cults than actually researching them—“obviously trying to justify its own existence.”.
.

> 2011 Sept. - Newsletter de la Ramtha's School of Enlightenment
apos_deb(traduction Google)
Ramtha  carte de changements mondiaux potentiels
Au Septembre 2011, tous les groupes de suivi, Ramtha a souligné hauts lieux dans les régions avoisinantes ses campagnes et certains lieux de World Tour.
Les emplacements sont en haut lieu près de Guadalajara, Mexique/ Medellin, Colombie / Cordoba, Argentine / Spinello, Italie / Ourense (Galice), en Espagne / Quillan, France / Broederstroom, l’Afrique du Sud / Bathurst, NSW, Australie /  Taïwan / Corée du Sud
La carte a été seulement conçu comme un guide.
Ramtha  a toujours dit d’être:
1) l’écart de côtes, rivières, grands plans d’eau 2) sur une hauteur de 300 à 400 pieds d’altitude si éloigné de l’eau et / ou dans la zone Yelm et au moins 1000 pieds (300m) d’altitude si l’on est près de l’eau ou d’une côte. 3) loin de volcans, des lignes de failles majeures 4) les distances de sécurité et de l’écart de PAS sous le vent de, les installations nucléaires..

> 2011 21 déc. 

Emission « Questions à la une » sur RTBF (Radio Télévision Belge Francophone)

 


2012

> 2012 11 mars
À Paris, espace St Martin, conférence sur le thème « 2012 et après ? » avec projection du film « Pic Bug welcome » – un voyage initiatique au cœur du secret de la montagne Bugarach – réalisé par Debowska productions.

 

> 2012 14 mars - Midi Libre
apos_debCarcassonne L’énigme du squelette en partie résolue Midi Libre. 14/03/2012, 12 h 23 | Mis à jour le 14/03/2012, 12 h 23 
On connaît désormais l’identité de la victime dont le corps, réduit à l’état de squelette, a été découvert samedi soir, près de Laroque‐de‐ Fa, par un éleveur venu récupérer une partie de ses bovins (Midi Libre d’hier et avant‐hier).
Selon toute vraisemblance, il s’agit de Marc Bonfils, 57 ans, originaire du Buisson‐de‐Cadouin, un village de 2 115 habitants, situé en plein Périgord Noir, à l’ouest de Sarlat.
Hier après‐midi, son père a été entendu par les gendarmes de Lagrasse, à qui il a confié que son fils, dont il était sans nouvelles depuis onze mois, vivait de manière marginale, se déplaçant essentiellement à pied et pratiquant l’auto‐stop.
L’homme a également confirmé que Marc Bonfils s’intéressait à l’ésotérisme et particulièrement à Bugarach, vers où il semblait se rendre avec, dans son sac à dos, 17000 € en liquide… S’il n’était dépressif, le quinquagénaire n’avait pas de pulsions suicidaires. Par ailleurs, il n’était connu ni de la gendarmerie, ni de la police.
A ce stade des investigations, le procureur Antoine Leroy a indiqué, hier, que l’hypothèse criminelle était écartée. Reste à identifier formellement la victime. Si des documents d’identité ont été découverts à proximité du squelette, seules les comparaisons d’ADN entre le père et le fils permettront de l’établir. Des examens médico‐ légaux pourraient, d’autre part, permettre de déterminer la date et la cause du décès.
La famille de Marc Bonfils est bien connue dans le Périgord Noir où elle est propriétaire d’un jardin de bambous, attraction touristique atypique..

> 2012 26 mars - Huffington post
apos_debApocalypse 2012: France’s Bugarach Peak Draws Believers Who Await Alien Rescuers Posted: 03/26/2012 2:06
UPDATE: In a statement to The Huffington Post, the Ramtha School of Enlightenment said that the French watchdog agency Miviludes mistakenly identified the school as being one of the sectarian groups present at Bugarach Peak. The statement said that the Ramtha School of Enlightenment does not hold apocalyptic beliefs and has no settlements in France. Miviludes did not respond to multiple calls asking for comment.
EARLIER:
Sects of doomsday believers have started descending on the tiny French town of Bugarach in the belief that it’s the only place in the world that will survive the apocalypse they expect will occur on December 21, 2012, the BBC reports.
Many spiritual groups believe that Bugarach, a farming village of just 200 residents nestled on the French side of the Pyrenees, has magical powers that emanate from the overlooking mountain, the Pic de Bugarach, according to Time Magazine.
For years, Internet users have speculated that the mountain is inhabited by extraterrestrials that will emerge on the December 21, 2012 and take followers with them as human civilization comes to an end.
Since the beginning of the year, over 20,000 people have climbed to the top of the mountain to stake out the site and perform rituals, according to the town’s mayor Jean-Pierre Delord.
« They think Pic de Bugarach is ‘un garage à ovnis’ [an alien garage], » Delord told The Independent. « The villagers are exasperated: the exaggerated importance of something which they see as completely removed from reality is bewildering. After December 21st, this will surely return to normal. »
As more and more New Age visitors trek to the mountain, government watchdog agencies have begun tracking the sects as the town becomes increasingly vulnerable to scammers looking to capitalize on the growing apocalyptic fervor, Reuters reports.
Georges Fenech, president of the French watchdog agency Miviludes, told Reuters in 2011 that he flew over Bugarach in a helicopter and saw six settlements started by the American Ramtha School of Enlightenment. The group claims to follow the mystic teachings of an ancient warrior named Ramtha who battled the residents of Atlantis over 35,000 years ago and discovered the secret to immortality.
Another group referenced by Miviludes in connection with Bugarach, profiled in a 2010 annual report, is the Raelians, a religion founded by race car driver Claude Vorilhon that focuses on the belief that life on earth was designed by extraterrestrials.
Fenech told Reuters that in the months leading up to December 21st — during which the population of Bugarach could balloon to 100,000 — government agencies are taking special precaution to prevent mass suicides and other dangerous activities.
« I think we need to be careful. We shouldn’t get paranoid, but when you see what happened at Waco in the United States, we know this kind of thinking can influence vulnerable people, » Fenech told Reuters.
CORRECTION: An earlier version of this article incorrectly attributed information about alleged Ramtha School of Enlightenment settlements in France to a 2010 report published by the French Agency Miviludes. Though the report did provide its own profile of the Ramtha School of Englightenment, it did not specifically say that the school had six settlements in France. That information came from the Reuters article « French village bemused by Apocalyptic strangers,” which stated that « the head of Miviludes, Georges Fenech says he flew over the area in a helicopter recently and saw six settlements of the U.S.-based Ramtha movement, founded by J.Z. Knight in 1998. ».

> 2012 30 mars -  www.ufodigest.com 
apos_debAliens Inside french Mountain Will Save Us from 2012 Apocalypse 
Members of a New Age cult believe aliens hiding inside a mountain in France will save them from the December 21, 2012 Mayan apocalypse.
Throngs of pilgrims have already descended upon a small village in southwest France to hike the Pic de Bugarach, where they say a UFO is buried. The ship will supposedly ferry them to safety on doomsday, which will occur at the end of this year according to an interpretation of the ancient Mayan calendar.
The mountain is attracting a wide variety of fringe believers. French watchdog group Miviludes reports that members of Ramtha ’s School of Enlightenment have set up camp in the area. Founded by J.Z. Knight, the group studies the teachings of a mythical warrior named Ramtha  who supposedly slated the people of Atlantis.
Though it may seem laughable, the situation could quickly become dangerous. It is estimated that the village of Bugarach’s population will surge from 200 to 100,000 as December 21 nears, and local officials fear there could be mass suicides as with past UFO cults..
.
[voir également le droit de réponse publié sur le site le 2 avril 2012] 

> 2012 Mars avril - www.ramtha.com 
apos_deb« Corrections to misconceptions in the popular media about RSE
Recent media articles about the French village of Bugarach serving as a landing spot for UFOs that mention Ramtha ‘s School of Enlightenment (RSE) are completely inaccurate and misrepresent the School and the students. Specifically, a report inaccurately stated that RSE had « no less than six settlements in the area surrounding Bugarach. » In fact, at present there are only 34 students in France involved in RSE programs, and none of them have a Bugarach address. There is no « settlement. » In thirty years of teachings, Bugarach has never been mentioned by Ramtha  or JZ Knight. The report by the French government agency MIVILUDES incorrectly identified individuals associated with the Raelian Movement as being students of Ramtha ‘s School. Cult expert Susan Palmer of Concordia University says that « MIVILUDES is creating artificial emergencies to support the state-sponsored anticult movement. » Palmer, whose upcoming book The New Heretics of France, about the French anticult movement, believes MIVILUDES spends more time vilifying cults than actually researching them— »obviously trying to justify its own existence. » There is no « Doomsday » scenario for 2012 or any other year for RSE students. RSE has consistently argued against the 2012 end-of-the-world belief. For example, in the book The Last Waltz of the Tyrants, originally released in, 1989 Ramtha  states, « By the year 2042 the Earth will look again like the times that I knew it, with lush green growth and life and the bluest skies and cleanest water. That is its destiny. »
Contact: Rob Wynne.
sp

> 2012 2 avril - www.ufodigest.com
apos_debConcerning Ramtha ‘s School of Enlightenment and the French village of Bugarach. Submitted by Dirk Vander Ploeg on Mon, 04/02/2012 15:04
Publisher’s Note: We received the following information by email and its publication is to correct possible erroneous facts published.
I am writing to correct some misinformation in your post [adresse internet]
Recent articles circulating the internet about the French village of Bugarach grossly misrepresent Ramtha ’s School of Enlightenment (RSE) as having “no less than six settlements in the area surrounding Bugarach.” In fact, there are only 34 RSE students in the whole of France, and none with a Bugarach address. Secondly, in thirty years of teachings, Bugarach has never been mentioned by Ramtha  or JZ Knight.
The report by the French government agency MIVILUDES incorrectly identified individuals associated with the Raelian Movement as being students of Ramtha ’s School. Cult expert Susan Palmer of Concordia University says that “MIVILUDES is creating artificial emergencies to support the state sponsored anti cult movement.” Palmer, whose upcoming book The New Heretics of France, about the French anti cult movement, believes MIVILUDES spends more time vilifying cults than actually researching them—“obviously trying to justify its own existence.”
[adresse web] //www2.macleans.ca/2011/07/05/onsuicidewatch2/
We have contacted MIVILUDES about the error in their report. Thanks,, Mike Mike Wright Ramtha ’s School of Enlightenment. A Division of JZK, Inc.. Tel: 3604585230. 2012 – The Year of Wonder!.

> 2012 10 octobre - Le Parisien
apos_debA Bugarach, l’apocalypse se prépare
Le 21 décembre 2012, ce pic rocheux serait la dernière terre de salut pour ceux qui croient à la fin du monde. L’afflux prévu de milliers de personnes fait craindre le pire.
De Serge Faubert– 10 oct. 2012
Combien d’illuminés, de curieux et de journalistes se presseront, le 21 décembre prochain, sur les flancs du pech de Bugarach, massif calcaire culminant à 1 231 mètres dans la Haute-Vallée de l’Aude?
Le préfet du département, Eric Freysselinard, aimerait pouvoir répondre à cette question. Car le succès des thèses sur l’imminence de la fin du monde est en train de lui poser un sérieux problème d’ordre public.
Inquiète également, la Fédération européenne des centres de recherche et d’information sur le sectarisme (Fecris), qui se rend ce vendredi sur les lieux pour son colloque annuel. Selon les prophètes de l’apocalypse, Bugarach figure au nombre des lieux qui seraient épargnés par les tremblements de terre et autres tsunamis prévus à cette occasion.
C’est là qu’il faudrait être pour avoir une chance de compter au nombre des rescapés. Certains gourous y ajoutent un bonus : le jour de la catastrophe, affirment-ils, un vaisseau spatial extraterrestre jaillira des profondeurs de la montagne où il se dissimule depuis quinze mille ans. Tel une arche de Noé moderne, il embarquera une poignée de Terriens tandis que les autres périront.
Des bousculades sont à craindre Deux bonnes raisons, pour les plus crédules, de gagner coûte que coûte l’impressionnant bastion rocheux. Mais s’ils sont trop nombreux à répondre à l’appel du Bugarach, l’excursion mystique risque de tourner au drame. Certes, le sentier escarpé qui conduit au sommet avant de redescendre sur l’autre versant ne réclame pas de compétences en alpinisme.
Cependant, dans les derniers mètres, le vide n’est jamais loin. « On peut tout redouter, explique le préfet. Une bousculade, des chutes de pierre, un mouvement de panique, des crises d’hystérie… A ce tableau, il faut encore ajouter d’éventuels phénomènes de décompensation. » Entendez les pulsions suicidaires qui pourraient surgir parmi les pèlerins de Bugarach lorsqu’ils se rendront compte que l’apocalypse n’est pas au rendez-vous.
Un temps, Eric Freysselinard a espéré que la date avancée pour la fin des temps – le 21 décembre 2012 – soit remise en cause. Et que le pic de Bugarach redevienne l’aimable but de randonnée qu’il a toujours été.
Cette échéance funeste a surgi voici quelques années, à la faveur de l’interprétation erronée d’un calendrier des Indiens mayas : le décompte des années s’arrêtait ce jour-là ! Il n’en fallait pas davantage pour conclure à l’apocalypse.
Il y aura du monde sur la montagne Popularisée par un film catastrophe à succès (2012, de Roland), la thèse a prospéré sur Internet. En mai dernier, des fouilles archéologiques au Guatemala ont mis au jour un nouveau calendrier maya qui, lui, s’étend sur plusieurs millénaires après 2012. Une découverte qui sonne le glas de la prophétie.
« J’ai immédiatement relayé l’information sur Twitter, raconte le préfet. J’espérais désamorcer toute velléité de rassemblement. Peine perdue. Ceux qui veulent venir à Bugarach ne veulent pas réviser le fondement de leur conviction. On est en dehors de toute rationalité. » Il y aura donc du monde sur la montagne le 21 décembre.
Voici quelques mois, une estimation de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) avançait le chiffre de 10 000 personnes. Une extrapolation établie à partir des relevés de fréquentation du massif. Un compteur a été installé par les services du département à l’entrée du sentier qui conduit au sommet.
En 2010, 10 000 passages ont été comptabilisés. Mais en 2011, ce sont 20 000 promeneurs qui ont foulé les pentes de Bugarach. Une surfréquentation que la police a attribuée à un afflux d’illuminés venus reconnaître les lieux. Cette hypothèse alarmiste avait conduit le ministère de l’Intérieur à envisager un bouclage complet du site. Le plan prévoyait le déploiement d’un cordon de gendarmes à partir du 21 novembre et jusqu’au début du mois de janvier 2013.
Un scénario sur lequel les autorités sont revenues. « La configuration du terrain ne se prête guère à la mise en place d’une zone d’exclusion, explique le lieutenant-colonel Philippe Guisset, commandant du Groupement de gendarmerie de l’Aude. Il y a énormément d’endroits par lesquels on peut passer. Notre réserve en effectifs n’est pas infinie. A cette époque de l’année, nombre de forces sont mobilisées pour assurer la sécurité dans les grandes villes. » Dans les prochains jours, selon nos informations, une nouvelle réunion sur le dispositif à mettre en place se tiendra à la préfecture de l’Aude.
Des traces du passage des « fadas » Les pouvoirs publics ont préféré accompagner le rassemblement plutôt que de tenter de l’interdire. « C’est une question de philosophie, souligne l’officier de gendarmerie. En montagne, territoire de liberté, l’interdiction doit rester l’exception. Nous pouvons très bien gérer la présence de 2 000 personnes sur le site, pourvu qu’elles ne stationnent pas au sommet. Nous positionnerons des forces aux endroits dangereux. »
Le Peloton de gendarmerie de haute montagne d’Osseja, dans les Pyrénées-Orientales – une dizaine d’hommes – et les 45 pompiers du Groupement de recherche et d’intervention en milieu périlleux sécuriseront les accès et encadreront le flot des visiteurs. L’un de ces gendarmes spécialisés, rencontré sur le pic en mission de repérage, confiait cependant que « la tâche ne sera pas une partie de plaisir, surtout en hiver et avec la pluie ou la neige. Il y a vraiment des risques ».
D’autant qu’il n’y a pas que la montagne à surveiller. Il faut encore poster des militaires aux entrées de chacune des cavités qui parcourent le site. Sous la montagne courent deux réseaux de galeries naturelles – les plus grandes du département de l’Aude –, le Bufo Fret (5 km) et Font de Dotz (3 km).
Des pèlerins exaltés pourraient être tentés de descendre dans les profondeurs du massif pour y retrouver le chimérique vaisseau des extraterrestres. D’ailleurs, certains n’ont pas attendu le 21 décembre pour tenter d’établir un contact.
« J’ai retrouvé plus d’une fois les traces du passage des “fadas”, raconte Christophe Bès, un des responsables du Spéléo Club de l’Aude à qui l’on doit l’exploration du Bufo Fret. Ils plantent des bougies, enterrent des amulettes, des poupées… »
Aux deux grands réseaux souterrains, il faut ajouter des dizaines de cavités plus modestes, mais aussi dangereuses. « Nous en avons répertorié 50 dans les environs immédiats du pic, poursuit le spéléologue. Leurs emplacements ont été transmis aux gendarmes. »
Dernière mesure de sécurité, l’interdiction de tout bivouac afin que les pèlerins ne s’attardent pas. Seul le camping sur des terrains privés échappera à l’interdiction. Mais la tolérance des autorités a ses limites. « Si le rassemblement dépasse les 6 000 personnes, nous fermerons tous les accès au site », prévient le préfet.
Certains ont construit des bunkers Installés à 90 kilomètres de Bugarach, les adeptes d’une secte d’origine américaine, l’Ecole de l’illumination de Ramtha, font l’objet d’une surveillance renforcée. La dirigeante de cette école particulière, Judy « Zebra » Knight, prétend être en communication avec un guerrier lémurien, Ramtha, qui aurait vécu voici 35 000 ans.
Pour 2012, celui-ci a promis aux adeptes «l’apocalypse dans votre corps, votre coeur et votre âme». Plusieurs disciples ont alors construit des bunkers sous leur propriété. Sans solliciter le moindre permis de construire. Ils ont comparu, le 14 juin, devant le tribunal correctionnel de Perpignan qui leur a laissé jusqu’au… 20 décembre 2012 pour les détruire.
Le maire de Bugarach, Jean-Pierre Delord, n’est qu’à moitié rassuré par le dispositif prévu. « Des illuminés, ça fait quarante ans que j’en vois gravir le massif. Si certains veulent mettre fin à leurs jours le 21 décembre, ils n’auront que l’embarras du choix. Il y a tant d’endroits à surveiller ! Je souhaite qu’il neige comme jamais ce jour-là. Les routes seront impraticables et les gens resteront chez eux. »
Hélas, à la différence des prédictions des gourous, les prévisions de la météo se font encore attendre…
[encadré] « Oui, nous craignons des suicides » Questions à Serge Blisko, président de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes).
Combien de personnes sont attendues sur le site de Bugarach ? C’est la première fois que nous sommes confrontés à ce type de rassemblement. Il n’y a pas de véritable organisateur. Juste un buzz Internet et une caisse de résonance médiatique. Il est par conséquent difficile de donner une estimation. On a avancé le chiffre de 5 000 personnes. Ce sera peut-être un peu moins. Nous aurons une idée plus précise quelques jours avant le 21 décembre.
Craignez-vous des suicides ? Oui. Dans le mode de pensée apocalyptique, il y a le sentiment que ce monde est profondément mauvais. Pour échapper à l’anéantissement, on peut soit se réfugier en lieu sûr – un abri en béton, un point haut –, soit organiser soi-même sa propre apocalypse. Autrement dit, se donner la mort plutôt que laisser faire le déchaînement – hypothétique – des éléments. Malgré les mises en garde, nous ne sommes pas à l’abri d’une tragédie. Souvenez-vous du suicide collectif de l’ordre du Temple solaire, en décembre 1995, dans le Vercors – seize victimes dont trois enfants. Voici des gens qui se sont donné la mort alors même que les gourous de la secte avaient péri un an plus tôt, dans un massacre identique. Et ils avaient été largement avertis par les médias du caractère chimérique de l’enseignement dispensé.
Quelles mesures de précaution ont été prises ? Les Samu proches de Bugarach (Montpellier, Perpignan…) seront mobilisés. Dans toute la France, les Cellules d’urgence médico-psychologique (CUMP) seront en alerte entre le 15 décembre et le 1er janvier. La Miviludes, pour sa part, enverra un message à tous les préfets afin de les sensibiliser aux risques particuliers du 21 décembre..

> 2012 10 octobre - Le Midi Libre
apos_debAude J-48 avant la fin du monde, Bugarach se prépare
De Jean-Pierre Lacan– 4 nov. 2012 
La tension monte dans le village audois de Bugarach dont le pic sera le seul lieu au monde à résister aux périls qui s’abattront sur nous le 21 décembre… Si l’on en croit les prêcheurs de l’apocalypse.
« C’est la cent quatre-vingt-troisième fin du monde que l’on prédit depuis l’antiquité. Nous avons échappé à toutes les autres, nous échapperons bien à celle-là », s’esclaffe Jean-Pierre Delord, solidement installé sous le buste de Marianne dans cette salle qui sert à la fois au secrétariat et au conseil municipal. Il a beau jeu, le maire de Bugarach, de jouer les esprits forts. La fin du monde, s’il est un endroit, un seul, où on pourra y échapper le 21 décembre, c’est précisément dans cette commune de 200 habitants au coeur des Corbières.
Un seul endroit sauvé des eaux, des séismes, des raz de marée, des ouragans que provoquera l’inversion des pôles, la collision avec la planète Nibiru ou encore la fin de l’âge sombre de Kali : Bugarach, le pic de tous les saluts qui, du haut de ses 1 230 mètres, émerge de la bouillie où mijotent les prêcheurs de l’apocalypse.
Qu’ils s’inspirent des mythes mayas, des croyances sumériennes ou de la tradition hindoue, tous s’accordent à dire que c’est dans le maquis de Bugarach, là où les Templiers auraient enfoui l’arche d’alliance, là où serait planqué le Saint-Graal, qu’il faudra être le 21 décembre quand tout pétera.
« Je les appelle les tracassés du pic » (Jean-Pierre Delord)
Jean-Pierre Delord ricane mais il est inquiet pourtant. « Depuis le temps, j’en ai vu des cinglés. Je les appelle les “tracassés du pic”. Des types qui font l’escalade en aube, d’autres qui déambulent à poil dans lesbroussailles, d’autres qui se font baptiser dans le lac de la Vène. On est dans le triangle d’or où les Cathares auraient mis à l’abri leur trésor. Mais, franchement, avec cette histoire de fin du monde, les tracassés sont de plus en plus nombreux. » C’est d’ailleurs ce que confirme un compteur placé sur une voie d’accès au pic : de 2010 à 2011, le nombre de passages a doublé.
« Imaginez qu’ils soient des milliers le 21 à vouloir faire l’ascension ! » (Jean-Pierre Delord)
Du coup, le maire, tire le signal d’alarme : « Avec tout le ramdam qu’il y a sur internet et dans les médias, imaginez qu’ils soient des milliers le 21 à vouloir faire l’ascension ! Chaque année on a des accidents là-haut. L’été 2011, un Américain y est même mort. S’il y a des pépins, je ne veux pas être responsable. Qu’est-ce que je peux faire avec un garde municipal ? » Jean-Pierre Delord affirme qu’il a obtenu trois escadrons de gendarmerie et qu’il interdira par arrêté l’accès aux quatre sentiers escaladant Bugarach. Précaution supplémentaire : avec une équipe de spéléos, il a reconnu, au cas où, le Buffo fret, un réseau karstique de 5 kilomètres de galeries où, selon les « tracassés », patienteraient depuis des siècles, une palanquée de petits hommes verts et leur soucoupe.
À la préfecture, on ne confirme pas les trois escadrons : « Le dispositif sera proportionnel et réversible »… Le jargon administratif traduit l’embarras face à un événement que personne ne sait apprécier.
Ce sont plutôt les journalistes qui déferlent en ce moment 
Du côté de Bugarach, ce sont plutôt les journalistes qui déferlent en ce moment, provoquant le ras-le-bol des villageois. Canal + qui diffusera un programme spécial, leur a offert un an d’abonnement pour s’attirer leurs grâces…
Les journalistes affluent, tout comme les marchands. « J’ai été contacté par des gars de Béziers qui recherchaient un local pour y stocker 500 000 lettres testamentaires. Via internet, ils recueillent les dernières volontés de ceux qui ne pourront pas être ici le 21 décembre et leur assurent, moyennant cinq euros, qu’elles seront transmises à la postérité. » Le maire a même porté plainte contre un site qui vend, avec certificat, des « pierres de l’éternité » récoltées sur le site : de 147 € les 98 grammes à 2 925 € le caillou de trois kilos. La fin du monde, ça peut rapporter gros. Mais au fait, à quoi bon ?
QUESTIONS À JEAN-PIERRE JOUGLA, JURISTE ET SPÉCIALISTE MONTPELLIÉRAIN DES SECTES
Doit-on s’inquiéter du 21 décembre 2012 ? 
Il faut avoir conscience que cette théorie cataclysmique est utilisée par des groupes sectaires pour mettre des gens sous pression. Pour eux, le monde extérieur devient franchement hostile en raison du déchaînement des éléments. Les personnes sont poussées à se sentir assiégées.
Il y a eu plusieurs prédictions. Comment se peut-il que des gens soient encore dupes ? 
Lorsque le moment de l’apocalypse est passé, les adeptes ne quittent pas le groupe parce que le gourou trouve toujours le moyen de répondre au besoin d’explication des adeptes.
Que peut-il se passer à Bugarach ? 
On peut redouter des décompensations de la part de gens qui ont cru dur comme fer à cette fin du monde et qui verront qu’elle n’a pas lieu. Ils peuvent avoir des réactions imprévisibles.
Comme se suicider ? 
Oui, bien sûr. Le suicide de nature sectaire est essentiellement lié au fait que la réalité du monde objectif remet en question la réalité de la théorie sectaire. Or, dans une secte, la théorie est toujours beaucoup plus importante que la réalité objective.
C’est la logique des « suicidés » de l’ordre du Temple solaire ? 
Tout à fait. Les 74 morts en 1994 et 1995, s’expliquent parce que la théorie des gourous de l’ordre était confrontée à une incapacité de mener à terme leur prédiction.
Pensez-vous qu’il y aura du monde à Bugarach ?
Le battage médiatique attirera certainement des curieux mais pas que des curieux. Il y aura aussi des gens persuadés d’avoir une mission pour lesquels ce sera le seul endroit sur la planète où elle pourra se réaliser.
DE BIEN CURIEUSES CONSTRUCTIONS
Pour se mettre à l’abri des périls qui déferleront le 21 décembre, il y a bien le pic de Bugarach mais il y a aussi… les bunkers. Jean-Pierre Delord a été un peu interloqué, il y a quelques jours quand une SCI via un architecte toulousain, lui a soumis le permis de construire d’une maison de 100 m2 au sol. « Ils ont prévu une cave qui fait la totalité de l’emprise. Pourquoi si grand ? » s’interroge-t-il.
La mode des bunkers touche le département voisin des Pyrénées-Orientales. Le parquet de Perpignan a même diligenté plusieurs enquêtes à ce propos.
En 2010, l’administration, informée par des riverains qu’intriguait un va-et-vient incessant de camions espagnols, s’est rendue sur un terrain à l’écart du village de Lamanère. Là, on a découvert deux excavations profondes de 5 mètres dont l’une de 300 m2. À l’intérieur s’élevaient déjà d’épais murs en béton armé. La SCI propriétaire des lieux a, pour administrateur, une personne très proche de Ramtha, un groupe apocalyptique signalé dans le dernier rapport de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes). Le gourou, une femme, prétend converser avec Ramtha, guerrier lémurien ayant libéré son peuple des Atlantes. Rien de moins. « L’implantation récente de plusieurs membres de ce groupe sur des sites particulièrement isolés des P-O fait l’objet d’une attention soutenue », peut-on lire dans le rapport de la Miviludes..

.
À quelques semaines du 21 décembre 2012, des médias en Italie et en Colombie se sont intéressés aux fabrications de bunkers ayant un lien avec la Ramtha’s School of Enlightenment (RSE). L’article d’ « El Tiempo.com » avance le chiffre de 80 bunkers dans la vallée de Aburra en Colombie. Celui de « ForliToday.it » évoque 70 personnes associées à la RSE et à la construction de bunkers dans le village de Santa Sofia en Italie. L’un et l’autre présentent des arguments communs avec le phénomène semblable dans le Sud de la France. Une motivation : échapper à des bouleversements climatiques, environnementaux et sociaux imminents. Un cahier des charges : construire en haute altitude, dans des endroits relativement isolés, avec un stockage de deux ans d’autonomie en nourriture. Des convictions : une nouvelle phase d’évolution pour l’humanité, une confrontation à des civilisations extra-terrestres, l’entraînement et l’accès à une conscience supérieure. Ce phénomène de fabrication de bunkers fait écho à la partie d’une liste de régions (proche de Quillan en France, de Medellin en Colombie, de Spinello en Italie…) qui avait été diffusée par JZK/Ramtha et la RSE et qui reprenait une « future carte du monde » diffusée par Gordon-Michael Scallion.

> 2012 1 décembre - "EL TIEMPO" - En Colombie
apos_debPaisa construyó un búnker por profecía maya
Por:  | 9:55 p.m. | 01 de Diciembre del 2012
Tiene hasta blindaje contra radiactividad. Otros 80 deberán estar listos en 19 días.
Con un sigilo como de secreto de Estado, Jhon, un empresario ya entrado en los 50, le da los últimos toques al búnker que, según él, le va a permitir sobrevivir al fin del mundo profetizado por los mayas.
La fecha del ‘Armagedón’, según los calendarios de los ‘Señores del tiempo’, como se conoce a esa cultura mesoamericana, es el 21 de diciembre.
“Si las predicciones se cumplen, estamos ad portas de un cataclismo galáctico y los seres en esta fase evolutiva perderíamos”, dice este antioqueño en una explicación de horas, amenizada con decenas de citas bibliográficas, algunas copas de vino y el olor aromatizante de su pipa.
Después de esa hecatombe, agrega, solo quedarán quienes estén preparados, como él, que practica la programación mental.
Cierto o no, en la retaguardia de su casa Jhon construyó una especie de ‘apartaestudio’ subterráneo con la resistencia de una caja fuerte.
Los muros del búnker, de hormigón con hierro, tienen 35 centímetros de espesor y una capa externa de cobre, para escapes de energía nuclear.
Dos claraboyas sirven para que ingrese aire, para sacar la basura y como salida de emergencia. También hay tanques de agua y energía solar por si fallan los servicios, y máscaras contra gases tóxicos.
La comida, suficiente para dos años (sopas instantáneas, enlatados y alimentos no perecederos), permanece en un depósito, a la espera de ser trasladada al refugio.
Junto con esta, bajarán botiquín, herramientas, antídotos, ropa de invierno y semillas para reforestar el planeta.
El montaje de esta parafernalia estuvo marcado por una discreción extrema. De hecho, Jhon accedió a que EL TIEMPO lo visitara con la condición de no publicar su nombre completo ni la ubicación exacta donde espera guarecerse del cataclismo con sus dos hijos, de 18 y 15 años, y con una cuarta persona, que podría ser su exesposa o su novia actual.
Desde hace dos años, cuando comenzó a cavar la montaña para abrir un espacio de 60 metros cuadrados, a 5 metros de profundidad, responde con evasivas si le preguntan por su proyecto. Además soportó la lentitud de un solo albañil veterano, porque “mientras menos gente tuviera contacto con la construcción, mejor”.
Cuenta regresiva
Según Jhon y otros miembros de la Escuela de Iluminación de Ramtha, en Colombia hay unos 80 búnkeres de estos listos o en construcción. Las obras comenzaron en el 2010, tras un encuentro de la hermandad cerca de Washington.
Allí les dieron las señales de alarma para resguardarse –a la espera de que el caos le dé paso a una nueva armonía–: el cambio en la duración de los días, una gran explosión, emanación de rayos láser o naves extraterrestres en el cielo.
Los búnkeres, les dijeron,debían ser resistentes, estar a más de 1.350 metros sobre el nivel del mar y alejados de costas, ríos y ciudades. La sofisticación depende del bolsillo.
“Yo compré un terreno en el oriente antioqueño e intenté promover una especie de ciudadela. No funcionó por la lejanía y porque cada uno es muy diferente”, cuenta Jhon.
Añade que en solo horas la Tierra va a inclinarse 3 grados y el océano inundará todo. “Donde es frío lo será aún más. Las placas tectónicas podrían moverse, produciendo terremotos, tsunamis y erupción de volcanes”, dice.
La única manera de torcer el destino, sentencia, es que las personas evolucionen a un estado de conciencia superior o que los extraterrestres intercedan ante las deidades.
Si nada pasa el 21, se dará un respiro, pero confiesa que mantendrá la guardia en alto por varios meses más.
Cuidado extremo
Creyentes de la predicción maya han mostrado sus búnkeres, pero algunos los ocultan con sigilo porque en crisis cualquiera es una amenaza potencial.
NÉSTOR LÓPEZ LÓPEZ Enviado especial de EL TIEMPO Sur del valle de Aburrá (Antioquia)..

> 2012 10 décembre. "forlitoday.it" en Italie
apos_debFine del mondo 2012, a Spinello spuntano i bunker
« Spinello è un posto benedetto, Spinello sopravviverà alla fine del mondo ». E’ quanto dicono i seguaci di Ramtha  sulla piccola frazione di Santa Sofia, in provincia di Forlì. Per l’occasione, si sono fatti costruire bunker sotterranei e hanno fatto scorte alimentari di Isabella Calzolari – 10 dicembre 2012
« Spinello è un posto benedetto, Spinello sopravviverà alla fine del mondo ». E’ quanto dicono i seguaci di Ramtha  sulla piccola frazione abbarbicata sull’Appennino di Santa Sofia, in provincia di Forlì. Ramtha  era un guerriero vissuto ai tempi del mito di Atlantide, asceso poi come Maestro e che, dal 1977, parla e insegna la liberazione e la consapevolezza del sé, utilizzando il corpo di una medium americana, JZ Knight.
SPINELLO, LE VILLE CHE SERBANO I BUNKER
Scetticismo o meno riguardo alle profezie apocalittiche, fatto sta che numerosi discepoli italiani di Ramtha  hanno scelto, ormai dal 2001, questo piccolo agglomerato di case nell’Appennino tosco-romagnolo come luogo di prima o seconda residenza in cui trascorrere il fatidico giorno profetizzato dai Maya come fine del mondo: il 21 dicembre 2012. Sembra, infatti, che Spinello sia un buon fortino da cui potrà partire la ricostruzione del Mondo. Mondo, ovviamente, più giusto e retto. In numerosi siti internet, di varie lingue, il nome di Spinello rimbalza da anni negli elenchi dei luoghi-rifugio per il fatidico giorno.
A pochi giorni dalla « fatale » data, abbiamo fatto un giro in questa frazione che vive il trantran di piccolo paese di montagna tra silenzio e tranquillità ma con un insolito e sotterraneo fervore. « Queste sono quasi tutte seconde case » ci racconta un abitante, « si vedono molto di rado i proprietari e quando vengono stanno tra di loro ».
In questi anni la comunità Ramtha  nel paese ha superato i 70 membri, andando a comporre quasi la metà degli abitanti della frazione. Hanno comprato o costruito ville bellissime, alcuni hanno installato pozzi , cisterne d’acqua da 50mila litri e serre, hanno fatto scorte di legna, acqua, cibo in scatola e lampade a dinamo ma soprattutto si sono fatti scavare bunker sotterranei come rifugio. Quanti? Tanti, in paese lo sanno tutti, ma nessuno può farne un conto esatto.
« I Ramtha  arriveranno probabilmente la settimana dal 17 dicembre » conferma un muratore che sta ancora lavorando a una delle loro ville. Alla domanda su come faranno le persone che hanno comprato quella casa ancora in costruzione, visto che non sarà mai pronta per il 21 dicembre, risponde: « Non importa, il bunker è fatto. I padroni di casa ci stanno facendo molta pressione, lavoriamo anche il sabato e la domenica per finirla ma abbiamo potuto iniziare i lavori solo nel settembre scorso perché non gli davano i permessi ».
A quanto pare le imponenti ville sono solo un involucro ma il vero tesoro è nelle fondamenta, sono i tanto chiacchierati bunker. « Sono come delle cantine ma con muri spessissimi composti da un cemento armato particolare e molto costoso. In fondo ognuno decide di spendere i soldi come vuole, no? », continua il muratore. Registrati al catasto? « Sì, è tutto in regola » ribatte. Ma non possiamo entrare.
Poche centinaia di metri più in là, un’altra casa in costruzione, tra le tante, sempre di proprietà di un seguace di Ramtha . Chiediamo ai muratori se anche lì hanno fatto il bunker: « Si, è sotto ed è finito ».
La domanda nasce spontanea, perché proprio Spinello? Un luogo non certo semplice da raggiungere, in particolare nei mesi invernali ma diventato celebre per il grande centro sportivo di Sportilia, ritiro della nazionale di calcio in occasione dei Mondiali di Italia ’90 e poi in gran spolvero per tutti gli anni Novanta. « Il maestro Ramtha  ha indicato di allontanarci dall’acqua di mare, di fiume e di lago », spiega una persona vicina al movimento. « In più quassù si è lontani dallo smog, dal disordine, dalla confusione, qui si può avere ancora un profondo rapporto con la natura ».
In realtà Spinello è stata scelta come una delle sedi italiane della ‘scuola di illuminazione Ramtha ‘, probabilmente proprio grazie alla presenza della grande struttura di Sportilia in cui, negli anni passati, si riversavano fino a 1200 persone per partecipare agli incontri con una notevole ricaduta economica sul paese. Ormai, però, da qualche anno la scuola si fa online.
Rimane curioso, però, che molti adepti del movimento abbiano continuato a investire a Spinello. La profezia di Ramtha , così come molte altre, intendono la prossima fine del mondo come uno stravolgimento ambientale e sociale che toccherà l’apice nei giorni dal 21 al 23 dicembre. Parla di un enorme black out in cui un sovraccarico di energia farà andare in tilt tutto il sistema elettrico mondiale. Ci sarebbe, inoltre, un rovesciamento del campo magnetico della Terra.
Un cambiamento globale annunciato da profeti, visionari, sensitivi e sciamani di tutti i generi ma anche, come scrive la medium Knight, dalla scienza: « La luminosa luce scientifica brilla e rivela chiarezza sul fatto che il nostro disagio rispetto al futuro è reale. Tutto è dovuto al nostro stile di vita, all’inquinamento prodotto dai nostri trasporti, servizi, fabbriche, rete elettrica, cellulari e tecnologia wireless basati sul petrolio ».
Per questo, Ramtha , attraverso la voce della Knight, ha esortato tutti i suoi discepoli a prepararsi al « ritorno alle origini » in cui si viveva di ciò che si coltivava: « Possiamo evitare il 2012? – scriveva la medium – « Sì, ma dovremo cambiare il modo in cui viviamo, e abbiamo quattro anni per farlo. Anche la politica dei nostri governi deve cambiare. Possiamo scatenare le nostre menti verso nuove geniali tecnologie e soluzioni energetiche innovative che annullino gli effetti del riscaldamento globale. Potete trovare nuovi modi innovativi per il consumo energetico nelle vostre case e luoghi di lavoro. Andate in bicicletta o a piedi, imparate a coltivare ciò che mangiate, arate i vostri prati e giardini e create orti. Bevete da bottiglie di vetro riutilizzabili. Imparate a filtrare l’acqua del vostro rubinetto. Non comprate prodotti imballati in plastica. Mettete molte piante vive nella vostra casa perché rimuovono l’anidride carbonica dall’aria ed emettono puro ossigeno. Mettete da parte cibo, medicine e vestiti – specialmente vestiti caldi – per due anni. Se vivete vicino all’oceano prendete in considerazione la possibilità di spostarvi in luoghi più elevati. Se potete scavare un pozzo per l’acqua, fatelo »..

 

Autour de la date du 21 Décembre 2012

 

Tour d’horizon médiatique lorsque la Ramtha’s School of Enlightenment (RSE) et JZK/Ramtha sont évoquées avec cette date devenue symbolique. Pour l’occasion et un rappel de directives « survivalistes », JZK/Ramtha et la RSE ont quant à elles mis en ligne sur son site internet un article renvoyant à des débats autour des recherches archéologiques de Robert Ballard en 2001 croisant l’histoire de l’Arche de Noë et les hypothèses sur l’épisode du déluge évoqué dans la Bible.

2012 - 19 DÉCEMBRE > Blog partenaire de la Tribune de Genève  
apos_debLes naufragés du grand désastre se terrent au sud
Au pied des Pyrénées, ils s’installent dans des villages qui échapperaient au cataclysme. Leur dernier bunker
Olivier Bot
Pour échapper à la fin du monde, l’itinéraire touristique des férus d’ésotérisme et adeptes du New Age mène dans l’Aude, à Bugarach, un village de 176 habitants dominé par un pic de 1231 mètres. Ce mont des Corbières, souvent couronné de brumes, aurait pu inspirer le cinéaste américain Steven Spielberg pour ses mystiques Rencontres du troisième type. Peu importe si les entrailles de la montagne cachent le trésor des Wisigoths ou un garage à soucoupes volantes – deux hypothèses parmi les dizaines circulant sur le Web du paranormal – l’essentiel est qu’il échappe à l’Apocalypse programmée pour le 21 décembre 2012. Le 21 12 2012, ça l’affichait bien comme date! Mais voilà que l’on apprend que ces calendriers ont été mal interprétés. Que l’échéance fatale ne serait pas pour tout de suite. Ouf! Quelques années de répit.
D’abord effrayé par l’attirance magnétique exercée sur une population assez folklorique, Jean-­Pierre Delord, le maire de Bugarach, a flairé le bon filon. Des cartes postales de soucoupes volantes survolant le pic et signées David Vincent, le héros de la sérieLes envahisseursont été éditées. De nombreux randonneurs trouvent aussi dans ces histoires abracadabrantesques le prétexte pour gravir la pente et consommer sur place. «Il y a aussi la société Lettre avenir qui m’a contacté et veut proposer de faire parvenir des messages, conservés chez nous, après le cataclysme», ajoute le maire joint par téléphone. A Bugarach, la fréquentation touristique a doublé en un an, boostée par cette publicité gratuite. «On voit parfois quelques gens bizarres, habillés de la même façon, qui font des incantations face au pic. Rien de bien méchant», s’amuse l’élu.
Non loin de ce village qui a eu les honneurs du New York Times, une autre route plus discrète débouche dans le Haut-­Vallespir, du côté de Lamanère. Dans cette commune la plus au sud de l’Hexagone, accrochée aux contreforts pyrénéens, la densité de population est encore plus faible que dans les Corbières: deux habitants au kilomètre carré. Des vallées isolées, des maisons à retaper: un terrain idéal pour des groupes marginaux.
L’enseignement de Ramtha 
Depuis 2008, quelques dizaines de personnes se sont installées sans bruit dans plusieurs hameaux du secteur, armés des mêmes convictions catastrophistes. Ils prennent très au sérieux les mises en garde d’une certaine Judy Zebra Knight. Cette Américaine dirige une mouvance qui s’inquiète de tous les signes d’un monde finissant. Le calendrier maya, Nostradamus, mais aussi le réchauffement climatique, la dégradation des océans et le film Une vérité qui dérange d’Al Gore sont convoqués pour convaincre qu’il faut changer de vie. La fin du monde est-­elle pour demain? Peut-­être, écrit la grande prêtresse de Ramtha , mouvement fondé en 1988. Quoi qu’il en soit, mieux vaut apprendre à devenir autonome en toute chose (nourriture, déplacement, énergie) et éviter de consommer les produits d’un monde pollué.
«Ces changements sont un investissement dans notre sécurité future, qui nous aidera à échapper aux calamités imminentes», écrit celle qui affirme avoir reçu l’enseignement de Ramtha , «guerrier lémurien ayant libéré son peuple de la tyrannie des Atalantes, il y a 35 000 ans». Ramtha  a organisé des stages à Quillan, dans l’Aude, un des «hauts lieux» refuges figurant sur une «carte des changements potentiels mondiaux». Avec Spinello en Italie, Medellín en Colombie ou Broederstrome en Afrique du Sud, le village audois échapperait à l’Apocalypse. «Ramtha  a toujours dit qu’il faut se tenir à l’écart des côtes, en hauteur, et loin des lignes de failles et des centrales nucléaires», précise le groupe répertorié en 2010 dans le rapport annuel de la Miviludes, l’organisme antisectes français.
Abris antisismiques 
Pour se protéger des dangers annoncés, ces nouveaux venus se sont mis à construire des abris et stocker de la nourriture dans leurs propriétés des Pyrénées-­Orientales et des départements proches de l’Aude, de l’Ariège ou de l’Hérault. L’administration française s’est d’ailleurs inquiétée de ces constructions pas toujours déclarées. A Lamanère notamment. Au Renseignement intérieur, à Perpignan, le commissaire de police confirme cette implantation locale de Lamanère. A la seule évocation des bunkers, le maire du village, Agnès Parayre, se ferme: «Je ne communique pas sur cette affaire. » Et raccroche. Sujet sensible.
Nathalie (1) est installée dans la région depuis dix ans. Son mas se trouve à une vingtaine de kilomètre de Céret, «le centre de Ramtha  en France». En 2008, elle a vu arriver ces «gens qui ont de gros moyens et rachètent des propriétés situées à plus de 600 mètres d’altitude». «Petit à petit, ils se dévoilent, font construire des abris antisismiques. Certains recrutent de jeunes trentenaires fragiles qu’ils mettent à leur service pour entretenir leurs abris ou constituer les provisions», témoigne-­t-­elle.
Nous avons joint une de ces adeptes, installée près de Céret. Elle avait témoigné l’an dernier dans le quotidien régional L’Indépendant. «On travaille, nos gosses sont scolarisés, on paie nos impôts. On achète des mas dont personne ne veut. On ne fait de mal à personne. On espère vraiment qu’il n’arrivera rien de dramatique. Mais on est prévoyant», déclarait alors Marie (1), qui a isolé son abri avec du cuivre pour protéger les installations électriques des perturbations dues aux irruptions solaires.
S’estimant harcelée par la «campagne antihérétique du gouvernement français» et les «hélicoptères de la gendarmerie», elle ne souhaite plus s’exprimer dans la presse, écrit-­elle dans un courriel adressé à la Tribune de Genève, accompagné d’une vidéo sur les catastrophes naturelles du mois d’août. «Si demain vient frapper à notre porte avec violence, je veux pouvoir regarder mes enfants dans les yeux et leur dire: «J’ai fait le maximum… car je savais», écrit-­elle. Le 21 12 2012, la famille de Marie passera sans doute sa journée dans son abri à l’abri des irruptions solaires et de la montée des eaux. On ne sait jamais.
Note. Prénoms d’emprunt.

> 2012 JEUDI 20 DÉCEMBRE - PARIS-MATCH  
apos_deb[Extrait de] APOCALYPSE, MODE D’EMPLOI. LES AUTRES PROPHÉTIES 3/4 David Ramasseul – Parismatch.com
Bugarach sera-t-il le seul endroit épargné par la fin du monde ?
Et bien non ! Un autre petit village français devrait aussi échapper à l’Apocalypse : Lamanère, commune de 60 habitants, réputée la plus au sud de France, est l’autre refuge, moins connu, des survivants de la fin du monde. Ce village des Pyrénées-Orientales a été épargné par la frénésie médiatique mais pas par une invasion sectaire : l’école de l’Illumination de Ramtha , une secte américaine née dans les années 70, a débarqué à Lamanère en 2008. Ramtha  est une secte assez «old school dans ses thématiques avec une gouroute, Judy Zebra Knight, aussi allumée qu’âpre au gain. Cette accorte sexagénaire est la réincarnation d’un grand guerrier lémurien, le susdit Ramtha , qui a libéré son peuple de la tyrannie des méchants Atlantes il y a environ 30 000 ans..

> 2012 20 DECEMBRE - FRANCE BLEU 
apos_debpar Elisabeth Badinier, France Bleu Roussillon, Jeudi 20 décembre 2012
De faux adeptes de la secte Ramtha  devant la justice à Perpignan
La fin du monde aurait-elle fait dérailler la justice ? 18 personnes soupçonnées d’appartenir à la secte Ramtha  comparaissaient ce jeudi matin devant le tribunal correctionnel de Perpignan pour des constructions illégales. L’audience a permis de comprendre qu’elles n’avaient rien à voir avec des illuminés
La justice a déployé d’importants moyens d’enquête ces trois dernières années pour tenter d’identifier des adeptes de la secte Ramtha  dans le Vallespir, une secte américaine qui se prépare à la fin du monde. Les gendarmes ont ainsi identifié l’installation d’une yourte, la conscruction d’un chalet, la rénovation d’une grange, l’enfouissement d’une cuve à eau, des travaux réalisés sans permis de construire. Des indices suffisants pour certains enquêteurs pour relier toutes ces familles à la secte. Ainsi, ce jeudi après midi, 18 personnes comparaissaient devant le tribunal correctionnel de Perpignan, mais l’audience a montré que si ces personnes avaient bien réalisé des travaux sans autorisation, elles n’avaient rien à voir avec la secte Ramtha . Le jugement sera rendu le 21 février prochain

> 2012 20 DECEMBRE - LA CROIX 
apos_debLes prédictions de fin du monde inquiètent les autorités
Les pouvoirs publics se tiennent en alerte, les risques de suicides ou de manipulation de personnes fragiles n’étant pas à exclure.
« Nuit exceptionnelle au fort de Schœnenbourg pour passer l’apocalypse des Mayas sous la protection de la ligne Maginot, ouverture spéciale la nuit du 20 au 21 décembre, visite du fort, vin chaud. »
De telles annonces foisonnent en ce moment. Certaines, humoristiques, ne visent qu’à faire la fête en surfant sur l’air du temps. D’autres réunissent d’authentiques « survivalistes », ces personnes qui passent leur vie à se préparer à une éventuelle apocalypse.
Ces personnes font l’objet d’une attention particulière de la part des autorités. Elles peuvent en effet présenter un risque, pour elles-mêmes d’abord. Dans ce contexte, le commune de Bugarach, dans l’Aude, que la rumeur dit protégé de toute menace cataclysmique, a été placé sous surveillance. Même si les journalistes devraient être plus nombreux que les curieux, empêchés d’approcher par les gendarmes qui ont bouclé le périmètre depuis mercredi afin d’éviter les débordements. Le pic de Bugarach et ses galeries, prisées par les spéléologues, sont également interdits d’accès.
« Une mayonnaise a pris au niveau médiatique autour de cet événement et la mairie risque d’être dépassée, analyse Serge Blisko, président de la mission de lutte contre les sectes, la Miviludes. Mais ce qui nous inquiète le plus, ce sont les personnes fragiles, vulnérables, qui peuvent être angoissées ce jour-là, partout en France et pas seulement à Bugarach. » Les activités d’une dizaine de « micro-groupes » à tendance sectaire, de 15 à 20 personnes chacun, sont ainsi surveillées sur l’ensemble du territoire. Depuis les suicides collectifs imputés à l’Ordre du temple solaire dans les années 1990 – plusieurs dizaines de personnes étaient mortes –, les autorités se montrent particulièrement vigilantes.
« On redoute des gens qui craquent soudainement »
Une autre commune du Languedoc-Roussillon, Lamanère (Pyrénées-Orientales), est également sous surveillance. Un groupe d’habitants est en effet suspecté d’avoir mené des travaux dans des conditions irrégulières. Ils ont acheté d’immenses terrains et y ont construit des bunkers au mépris des règles d’urbanisme, des faits qui leur valaient de comparaître, jeudi, au palais de justice de Perpignan. « C’est pour cela qu’ils sont jugés et rien d’autre, précise le substitut du procureur, Benjamin Danlos. Mais il est possible que cela soit lié au délire sur la fin du monde. » Le groupe est bien identifié et serait lié à Ramtha, une puissante secte américaine.
Combien peuvent-ils être dans ce cas ? « Il peut exister des groupes dont on ne connaît pas l’existence », admet Catherine Picard, présidente de l’Union nationale des associations de défense des familles et de l’individu (Unadfi), qui lutte contre le phénomène sectaire. Les personnes isolées sont elles aussi, par définition, difficiles à identifier. «On redoute des gens qui craquent soudainement», explique Serge Blisko. Toutefois, grâce à la Toile, on peut parfois les repérer. Une veille sur Internet a ainsi permis de mettre fin aux activités d’un gourou basé au Canada, qui avait déjà incité quelques personnes en France à se rendre aux pompes funèbres avant de mettre fin à leurs jours..

> 2012 20 DECEMBRE - COLOMBIE : "GLOBAL POST" 
apos_debColombia’s ‘end of the world’ bunker
Whether or not the end is near, one Colombian businessman is taking no chances — he built an underground bunker.
John Otis December 20, 2012 06:00
BOGOTA, Colombia — Whether or not the winding down of the ancient Mayan long-count calendar brings the end of the world on Friday, one Colombian man is taking no chances.
A reporter for the Bogota daily El Tiempo recently toured an elaborate underground bunker built by a businessman in the South American country’s central Antioquia department.
The structure features iron and concrete walls 20 inches thick that are coated with copper (to protect those inside from radiation). Inside are bunk-beds, a kitchen and a pantry filled with gas masks, tanks of oxygen and water, and a two-year stock of instant and canned food. Other supplies include winter clothes and seeds to reforest a barren, post-apocalypse planet.
“If the predictions are true, we are facing a galactic cataclysm,” said the man who built the bunker and who identified himself to El Tiempo only as “Jhon.”
According to the story, Jhon is a member of religious cult known as Ramtha’s School of Enlightenmentbased in Yelm, Washington, and founded by Judy Zebra Knight. She claims that a 35,000-year-old spirit called Ramtha  channels through her lessons of how reality is created and how people can create their own reality.
This affiliation may help explain Jhon’s decision to create his own subterranean reality.
Apparently, Ramtha  prophesized Earth changes and instructed followers to leave the cities, live a self-sufficient lifestyle in the countryside and to construct underground shelters to protect themselves and their families.
According to Jhon, he and other Colombian cult members decided to build about 80 bunkers following a 2010 meeting with their religious teachers in Washington. Jhon predicts that on Friday the Earth will tilt 3 degrees, causing massive flooding as the oceans inundate the continents.
If that’s the case, it’s unclear how an underground refuge will help. Still, Jhon plans to ride out the deluge alongside with his two teenaged sons. The doomsday shelter actually has room for a fourth person, but Jhon has yet to decide whether to grant that final survival spot to his ex-wife or to his current girlfriend..

> 2012 20 DECEMBRE - ITALIE : "Reporter.it" 
apos_debDaniele Casadei, Giovedì 20 Dicembre 2012 10:49
Profezia Maya, le  »follie » dal mondo
La fine del mondo è vicina?
LA FINE?  Ormai ben pochi non sarnno a conoscenza che domani, 21 dicembre 2012, si concluderà la profezia Maya della fine del mondo. Nel mondo in lungo e in largo si stanno organizzando viaggi, eventi, spettacoli e serata dedicate a celebrare o esorcizzare tale avvenimento. Con sentimenti che spaziano dal timore alla più pungente ironia. Vediamo insieme cosa accadrà nelle prossime ore.
ITALIA (PER SALVARSI).  Ci si può salavare? Dove? A Spinello, che domande. Il paesino in provincia di Forlì, nell’Appennino tosco-romagnolo, che secondo i seguaci di Ramtha , mitologico guerriero della scomparsa Atlantide, sarebbe una buona roccaforte per ricostruire il mondo. La comunità Ramtha , che si è integrata nel paese con i suoi 70 membri, ha già costruito bunker, pozzi e cisterne d’acqua, raccogliendo anche le scorte necessarie per prepararsi all’evento. Secondo la profezia di Ramtha , che si lega temporalmente a quella dei Maya, la fine del mondo arriverà con il rovesciamento del campo magnetico della Terra, provocando un enorme black out che manderà in tilt tutto il sistema elettrico mondiale. Di diverso avviso invece la setta indiana Babaji: « Chi vuole salvarsi, deve partire alla volta di Cisternino, in Puglia ». Secondo i seguaci di tale setta, residente da tempo in Val d’Itria, solo a Cisternino sarà possibile sfuggire all’Apocalisse. A Napoli sono stati dislocati nella città ben 36 corni anti malocchio per scacciare la sfortuna, e per andare sul sicuro tutti e 36 i corni sono alti circa tre metri e realizzati in vetroresina..

> 2012 20 DECEMBRE - ITALIE : IL RESTO DEL CARLINO, SPINELLO
apos_debBalli e cene per i Maya Come un capodanno
Eventi in città I giovani si trovano per un flash mob, impazzano gli aperitivi. E c’è chi pensa già a domani di m. s.
Forlì, 21 dicembre 2012 – TRA IL SERIO e il faceto sono diverse le opportunità per passare in compagnia la presunta ultima notte dell’umanità, non solo a Bertinoro dove le iniziative sono molteplici. Sono tanti, circa 600 stando ai ‘mi piace’ su facebook, i ragazzi che dalle 17 alle 20 si godranno tre ore di musica senza stop, bar e punti ristoro in Galleria Vittoria 3, ai margini di corso della Repubblica. Per intenderci sono il gruppo che il 10 novembre scorso organizzò il primo flash mob in piazza Cavour a Forlì, quello dedicato al Gangnam Style del rapper coreano Psy, che radunò centinaia di ragazzi. L’evento di oggi si chiama ‘Project X’ e come unico scopo avrebbe quello di far conoscere le vie e le piazze di Forlì. «Alla faccia dei maya», scrivono gli organizzatori. Stessa postilla («maya permettendo») anche per la festa Remember Empyre alla discoteca di via Monda a San Martino in Strada.
MA LE INIZIATIVE per questa strana serata, vissuta un po’ come un capodanno anticipato, sono anche inparrocchia. Il gruppo ‘Via Crucis’ della parrocchia di San Paolo propone ‘L’ultima cena’, serata gastronomica e solidale per raccogliere fondi da destinare all’organizzazione della tradizionale Via Crucis vivente che il gruppo mette in scena nella settimana di Pasqua sin dal 1993. La cena è aperta a tutti e si terrà, dalle 19, nella parrocchia di San Paolo. I ragazzi hanno già battezzato ‘L’ultima cena’ «una Via Crucis dell’altro mondo». E i doppi sensi si sprecano. L’obiettivo, comunque, è «trascorrere in compagnia la serata di questa giornata misteriosa e… per finire con la pancia piena».
Tra un fantasma (e forse domani ne sarà pieno il mondo) e un sogno americano, Massimo Merendi dell’associazione ‘Romagna – Usa’ organizza la tradizionale cene augurale in quel di Bertinoro. Per informazioni 346.6070319, e Merendi promette delucidazioni sulla profezia dei Maya prevista appunto per questa sera.
A SPINELLO di Santa Sofia credono di farla franca in caso di fine vera, e la serata verrà vissuta in maniera diversa dalla comunità Ramtha  che si è insediata da anni nel piccolo paese: negli ultimi giorni le case sono state raggiunte un po’ da tutta Italia. Proprio nella frazione di Sportilia, l’Accademia del Tartufo invita tutti al cocktail creato per l’occasione, il cui nome non lascia dubbi sull’esito dell’umanità: ‘Siamo ancora qua’. Invitati, ovviamente, anche i Ramtha . In via Giorgio Regnoli, sempre per i sopravvissuti, domani ci sono le ‘mayalate’: ospiterà l’evento l’associazione Regnoli 41, dalle 11 alle 14. La festa però, dal titolo, lascia già qualche dubbio: «Siamo ancora qui?». Di fatto, un pranzo a base di carne di maiale e sfiziosità. Ogni mayalata costerà comunque un euro..

> 2012 20 DECEMBRE ROUMANIE : "EVZ.ro" 
apos_debPovestea ROMÂNILOR care au cheltuit 10.000 de euro aşteptând APOCALIPSA
Un cuplu din Timişoara s-a mutat în creierii munţilor. Acolo şi-au făcut o pivniţă cu pereţi de 70 cm. Sunt pregătiţi să supravieţuiască doi ani după Apocalipsă
Mâine pământul îşi schimbă polii, urmează zile de întuneric şi cutremure, apoi trecem la un nivel de vibraţie 4D şi în final ne schimbăm ADN-ul, afirmă lideri spirituali şi „specialişti”. Unii se ascund, în faţa apocalipsei. Alţii fac bani.
Pe internet românii sunt sfătuiţi să petreacă „apocalipsa” în Bucegi, Retezat, în Piatra Craiului, zona Bran, la Şinca Veche, în Apuseni sau Maramureş, locuri unde se găsesc linii de câmp energetice sau vortexuri.
Doi timişoreni s-au retras de un an la munte, au învăţat să îşi asigure singuri 95% din hrană, cultivând legume şi şiau construit un adăpost unde au adunat provizii pentru 2 ani. Dan şi Imo, foşti directori în companii mari, şi-au cumpărat casă la Brebu Nou iar din pivniţa cu pereţi groşi de 70 cm au amenajat un adăpost.
„Am calculat cât mâncăm într-o zi şi, din Germania, am cumpărat conserve care să ne fie suficiente în caz că nu vom putea avea acces la surse externe de hrană. Sunt mii de conserve, toate cu termen de valabilitate extins”, explică bărbatul. Cei doi au şi haine folosite de exploratori pe Himalaya. Adăpostul are spaţiu de dormit, grup sanitar şi canalizare, stocuri de lemne, butelii cu gaz şi carburant. „Toată investiţia, cu haine, pregătiri, stocuri de combustibil tampon, şi celelalte, cred că a ajuns la suma de 10.000 de euro”, mai spune Dan.
De Apocalipsă vor savura un vin bun
Dan şi Imo, adepţi ai Şcolii de Iluminare a lui Ramtha , nu cred că se va produce o catastrofă. „Ramtha  îşi pregăteşte studenţii prin intermediul channeling- ului. În decursul anilor a dat diverse proorociri. 90% din ele s-au întâmplat. De doi ani vorbeşt  despre ceea ce se întâmplă acum, că se poate să crească nivelul apei pe Terra, a recomandat să locuim la munte.
Toţi liderii spirituali spun că Pământul evoluează ca vibraţie energetică, iar pentru o translaţie la un nivel energetic superior, 4D şi apoi 5D e nevoie de o purificare. Iarna trecută, foarte puternică, a fost prevăzută de Ramtha  cu o lună şi ceva înainte. Tot ce putem face e să fim pregătiţi în caz de mai rău şi, în rest, lucrăm pe tehnici şi discipline spirituale ca să ajutăm şi zona în care suntem ca să nu fie prea afectată. În rest, suntem pregătiţi de orice”, a mai declarat Dan.
Şi-au luat alimente care să le ajungă să mai trăiască încă doi ani NASA promite: nu murim
Toată isteria sfârşitului lumii are originea într- o proastă interpretare a scrierilor de pe „Monumentul 6” (o piatră din situl arheologic Mucuspana), care pe 21 decembrie încheie un ciclu de 5.200 de ani al Terrei, în care unii au văzut finalul lumii, în manieră biblică.
Profesorul universitar Radu Comănescu, explică: „Totul vine dintr-o conştiinţă de vină colectivă a umanităţii, care îşi găseşte pedeapsa în asemenea evenimente, deoarece traversează o criză de valori remarcabilă”. Polii Terrei nu se pot inversa peste noapte. ”În jurul datei de 21 decembrie 2012 nu se va întâmpla nimic din punct de vedere astronomic”, explică atronomul Laszlo Farkas.
Fizicienii de la NASA spun că dacă Terra ar fi fost în pericol să se ciocnească cu un asteroid sau o altă planetă, am fi ştiut asta de 10 ani. În ceea ce priveşte exploziile solare, acestea au loc odată la 11 ani, iar următoarele, până în 2014, vor fi de intensitate medie, ca în ultimii ani..

 


> 2012 21 décembre - AFP - "Couvrir la fin du monde"

apos_debCouvrir la fin du monde
PARIS – Des nuages noirs s’amoncèlent au crépuscule dans le ciel de Cisternino. Cette bourgade de la région des Pouilles, dans le sud de l’Italie, était un des quelques endroits du monde qui, pour d’obscures raisons, étaient supposés être épargnés par «la fin du monde» ce 21 décembre.
«Quand je suis arrivé un matin, début décembre, il n’y avait personne dans les rues», raconte l’auteur de cette image, le photographe Giuseppe Cacace. «Il faisait froid. Le vent soufflait. Je me suis dit que j’étais arrivé trop tard: l’apocalypse avait déjà frappé. Avant de repartir, au coucher du soleil, j’ai vu tout à coup des nuages menaçants arriver au-dessus de la ville. Des pigeons s’envolaient dans l’air glacé entre les vieilles statues de pierre. J’ai eu de la chance : c’était une parfaite atmosphère de jugement dernier».
Giuseppe Cacace n’est que l’un des nombreux journalistes de l’AFP à s’être mobilisés pour couvrir «le jour de la fin du monde», que ce soit pour suivre l’afflux (ou plus exactement l’absence d’afflux) d’illuminés dans les lieux censés survivre à l’apocalypse, les prophéties et initiatives farfelues en tout genre ou, plus sérieusement, pour expliquer la réelle signification du changement d’ère dans le calendrier maya en Amérique centrale et au Mexique.
«Quand le sujet a émergé dans les discussions au sein de la rédaction, il a d’abord suscité un grand éclat de rire», explique Hervé Rouach, adjoint au rédacteur en chef central de l’AFP. «Puis des railleries sur le mode : « il faut bétonner les avant-papiers (ces dépêches de présentation d’un événement que l’agence a coutume de publier) puisque le jour même on ne sera plus là ». Mais à y regarder de plus près, cette date du 21 décembre contenait beaucoup des ingrédients qui attirent l’attention des lecteurs et sont donc de nature à intéresser les clients abonnés de l’AFP».
Il y a bien sûr les endroits supposément protégés de l’apocalypse, en premier lieu le petit village de Bugarach, dans le sud de la France, théâtre d’un phénomène médiatique auto-entretenu. Vendredi 21 décembre, Bugarach était cerné par les gendarmes et envahi par 244 journalistes accrédités (pour 196 habitants) bien en peine de dénicher le moindre «illuminé» à interviewer.
«Les habitants du village sont terrés chez eux, ils sont absolument exaspérés», témoigne Emmy Varley, la journaliste du bureau de l’AFP à Toulouse envoyée sur place avec un photographe et un vidéaste non. «On ne peut pas leur parler. Déjà, on est bien contents qu’ils ne nous aient pas jeté des pierres».
«J’ai l’impression de participer à une espèce de cirque que j’ai moi-même contribué à mettre en place, avec les autres médias», poursuit la journaliste. En 2010, après avoir lu un entrefilet dans un journal local dans lequel le maire de Bugarach s’inquiétait d’un afflux d’illuminés en décembre 2012, Emmy Varley s’était rendue sur place pour réaliser un reportage qui avait largement contribué à la célébrité mondiale du petit village des Corbières, une région riche en légendes médiévales.
«Le maire ne s’attendait pas à déclencher un tel truc, et moi non plus d’ailleurs. Il a joué aux apprentis sorciers, on a été le relais de ses craintes, toute la presse internationale s’est branchée là-dessus et après le phénomène s’est entretenu lui-même. En réalité, personne n’a jamais vu l’ombre d’un zozo».
«Le lien entre Bugarach et la fin du monde était très ténu mais une fois que l’affaire est là, on est obligés de la couvrir. Il y a toutes les télés du monde. Donc il faut y être», conclut Emmy Varley.
Aux Etats-Unis, le reporter vidéo Guillaume Meyer s’est intéressé à une famille de «Doomsday Preppers», ces Américains qui se préparent à l’apocalypse en stockant eau, nourriture et armes à feu. Le père, Jay Blevins, «dit qu’il ne s’inquiète pas particulièrement de la fin du monde, mais que s’il arrive quelque chose, il est prêt», raconte le journaliste. «Il envisage plus une chute du gouvernement, le chaos, l’anarchie. Si ça arrive, il est prêt à défendre sa famille. Sa maison est un bunker. Elle est bourrée de nourriture. Si jamais ils en arrivent à bout, il y a un camp de base secret dans la forêt où ils retrouveront tous les gens qu’ils connaissent. Ils forment un groupe qui compte des médecins, des infirmières, des instituteurs… Il y a des réserves d’eau, un étang pour pêcher, des animaux pour chasser… »
«J’ai surtout l’impression que pour ces gens, la fin du monde est un hobby. S’y préparer les occupe. Ce sont un peu des scouts qui n’ont pas vieilli», poursuit Guillaume Meyer.
De ce 21 décembre, on retiendra donc d’une part des prophéties loufoques et des non-événements. «Mais il y a aussi l’histoire des Mayas, si riche, qu’il faut raconter puisque c’est le début d’une nouvelle ère de cette civilisation millénaire qui nourrit toutes les prophéties sur cette fin du monde », souligne Hervé Rouach.
«Pour l’AFP, les deux aspects devaient être traités», poursuit l’adjoint au rédacteur en chef central. Le premier avec la distance qui s’impose, mais en tenant compte du retentissement de cette « fin du monde » et de l’appétit en cette fin d’année pour des légers et divertissants. Le second devait être l’occasion de donner un agréable coup de projecteur sur la civilisation maya, et la façon dont le Mexique ou le Guatemala par exemple vivent ce changement d’ère et rejettent l’interprétation apocalyptique que certains en font».
Au Mexique, la reporter Sofía Miselem s’est rendu dans la péninsule du Yucatán pour couvrir les festivités. Dans les semaines précédentes, elle avait interrogé de nombreux spécialistes de l’histoire et de la culture maya. Il en avait résulté plusieurs dépêches expliquant qu’il existe des stèles maya évoquant des dates au-delà de l’an 4000, que les Mayas n’ont pas la mentalité apocalyptique héritée des religions judéo-chrétiennes et qu’ils ont une vision cyclique et infinie du calendrier. Bref, qu’ils n’envisagent absolument pas la fin du monde.
A Cancún, rapporte-t-elle, «les hôtels sont pleins à craquer. Pas à cause de la fin du monde, mais parce que c’est la haute saison touristique. La plupart des gens sont ici pour le soleil, même si certains sont venus pour connaître la culture et l’histoire des Mayas en visitant les sites archéologiques».
«Presque tous les archéologues disent que le changement d’ère maya, c’est le 23 décembre, pas le 21», fait remarquer Sofía Miselem. «Mais je suppose que tout le monde a retenu la date du 21 parce que c’est le solstice d’hiver et que c’est meilleur pour les affaires. En plus ça ne concurrence pas trop le jour de Noël».
Par Marianne Barriaux  [raconte comment l’AFP a couvert cet événement/non-événement très particulier.]

 


> 2012 21 décembre - AFP 
apos_debBugarach accouche de la délivrance ou d’une souris
Un insoutenable et aléatoire compte à rebours rapprochait Bugarach vendredi chaque minute davantage de l’élévation au salut cosmique ou de la rechute dans l’anonymat d’un petit village de l’Aude sans boulangerie et avec une agence postale ouverte seulement le matin.
Après des siècles d’attente ou des mois de tapage médiatique selon qu’on croit ou pas à la fin du monde, une chose paraissait certaine: l’heure de la délivrance n’avait jamais été aussi proche et cela se voyait sur les visages des habitants, plus détendus que les jours précédents.
Certains avaient pris leur parti de l’exaspérante frénésie en se déguisant en petits hommes verts, imités par des membres du club de 2CV de Perpignan venus en visiteurs après avoir, à l’évidence, anticipé la fin du monde et vidé leur cave à vin.
Des militants locaux de la Confédération paysanne profitaient de la surreprésentation journalistique pour faire campagne contre l’aéroport de Notre-Dames-des-Landes.
Délivrés ! Du mal, des ondes négatives, de la fin du monde, pour ceux qui y croient. Les autres le seraient de la nuée de journalistes qui s’est abattue sur Bugarach et qui, pour un peu, leur ferait bel et bien croire à l’existence des maléfices.
Délivrés ! Oui, mais à quelle heure, se demandaient les uns comme les autres. Ce vendredi 21/12/2012 à 12H12, conjecturaient certains, à tort. 23H21, avançait un autre. Pas du tout, ce serait à 21H21, spéculait un habitant de Sougraigne, localité voisine.
Le préfet Eric Freysselinard tablait plaisamment sur 0H32 samedi matin. Mais ce serviteur de l’Etat a assez montré, au cours des semaines écoulées, son incrédulité devant les prophéties qui faisaient de Bugarach et de son pic, point culminant du massif des Corbières avec ses 1.231 mètres, l’un des endroits du monde où il fallait être si l’on ne voulait pas disparaître le 21 décembre avec le reste de l’humanité.
Il a pris le parti que la continuité du service de l’Etat survivrait au 21 décembre en interdisant jusqu’à dimanche la montée au pic et en faisant filtrer les routes menant à Bugarach.
Si quelques personnes ont été interpellées depuis le début de l’opération, les importantes forces de sécurité déployées pour parer à un éventuel afflux d’illuminés ou de curieux ont été plus fortes que la vieille peur apocalyptique ou l’éternel appétit de bizarrerie.
Deux individus ont été contrôlés en possession de machettes et de masques à gaz. Mais le préfet voulait croire qu’ils avaient voulu « tester le dispositif et jouer avec les forces de l’ordre ».
Mais, décidément, samedi, soit 200 Bugarachois survivront dans un monde dévasté avec 300 journalistes, quelques dizaines de gendarmes pour les empêcher de vider les rancoeurs accumulées, et quelques inspirés qui auront eu raison contre tout le monde; soit ils seront débarrassés de cette notoriété importune.
Ils devraient reprendre alors le cours de leur vie bouleversée, au pied du pic, autour de l’église, entre le restaurant et la ferme-auberge ouverts à la belle saison, sans boulangerie, sans épicerie, avec ses querelles sur l’implantation d’éoliennes et les petites histoires d’un village comme tant d’autres, qui n’a cessé de se dépeupler depuis le millier d’âmes du 19ème siècle.
Dans cette localité qui a voté à plus de 70% pour François Hollande, les néo-ruraux se partagent désormais l’espace avec la dizaine d’exploitants agricoles et les touristes attirés par les paysages somptueux, les orchidées sauvages, la colonie de vautours, la spéléologie et, pour certains, par les légendes attachées au pays.
« Nous, on attend Noël », dit le maire Jean-Pierre Delord.
Ceux qui croient aux forces supérieures auront beau jeu de dire aux agnostiques: vous n’avez rien compris, il n’a jamais été question de fin du monde, mais de révélation.
« La fin du monde n’existe pas, c’est un changement d’ère, on passe de l’ère du verseau à l’ère du gémeau », dit Thierry Thys, « ufologue ».
Ce n’est « pas un cataclysme. La régénération s’accomplit pour tous, les énergies de la Vierge Marie et celles de Jésus sont là, au coeur du triangle sacré », dit Sylvain Urif, « Oriana » de son « nom cosmique ».
Pendant quelques jours, Oriana, « découvreur de grottes énergétiques sacrées, médium et designer de soucoupes volantes », aura opportunément fourni à la presse frustrée le visage du visionnaire de service.
Par Emmy Varley


 

Après son élection comme candidat UMP dans la 11ème circonscription du Rhône aux législatives de 2012, G. Fenech qui a quitté la présidence de la Miviludes signe le livre « Apocalypse : menace imminente ? Les Sectes en ébullition » (Calmann-Levy, 2012). Dans un passage abordant la RSE, il revient sur son intervention dans le sud de la France en 2011 :

 

apos_debAprès avoir quitté le département de l’Aude, je décide de poursuivre mon périple dans les Pyrénées-Orientales où l’on m’a signalé la présence dans le Haut-Vallespir d’une secte apocalyptique appelée Ramtha . Une enquête discrète a permis de découvrir, sur les communes d’Amélie-les-Bains, de Reynes et de Lamanère, plusieurs domaines sur lesquels ont été réalisés de mystérieux aménagements de survie, tels que réserves d’eau, stockage de nourriture dans des caissons étanches et construction de galeries souterraines en forme de bunkers aux abords des maisons.Extrait « Apocalypse : menace imminente ? Les Sectes en ébullition », G. Fenech, Calmann-Levy

 

 

Retour aux >>  CHRONIQUES

 


Source :
• « Ramtha. Les sessions. Les jours à venir », ed. du Roseau, 1992.
• JZK/Ramtha et « La vie au centre de la Terre » : cf p91 et 109 dans « La civilisation humaine », 2ème partie, ed.ADA. 2008
• Tom Kenyon et Bugarach => tomkenyon.com/store/lightship-notes
2010
• Jimmy Guieu « Rennes le Château. Le grand mystère » VHS. (Dimension 7, Ciné horizon).
• « L’appel du Bugarach. Vortex de la terre », Genny Rivière, Les ed. des 3 monts, 2007.
• => midilibre.com/articles/2010/12/07/A-LA-UNE-Bugarach-l-ultime-rescape-de-la-fin-du-monde-1474836.php5
• => midilibre.com/articles/2010/12/10/A-LA-UNE-Un-groupe-esoterique-menace-le-maire-d-une-attaque-en-justice-1477842.php5
• => midilibre.com/articles/2010/12/19/ML-La-fin-du-monde-fait-monter-la-pression-a-Bugarach-1486809.php5
• => iol.co.za/news/crime-courts/cop-shot-by-cultists-speaks-1.1012732?showComments=true#.VIk-qSftyX0
• => iol.co.za/news/south-africa/western-cape/huge-manhunt-for-cult-couple-1.1013282#.VIk_HCftyX0
• => news24.com/SouthAfrica/News/Cop-killers-linked-to-doomsday-cult-20110118
• => iol.co.za/news/south-africa/western-cape/inside-french-couple-s-simple-home-1.1018269#.VIk_-iftyX0
• => leparisien.fr/faits-divers/un-couple-de-francais-meurtriers-pourchasse-en-afrique-du-sud-18-01-2011-1231962.php
• => prnewswire.co.uk/news-releases/cape-town-rse-students-remember-the-mysterious-french-couple-156130505.html
• => news24.com/SouthAfrica/News/French-couple-developed-fanatic-streak-20110126
• Le Figaro, no. 20649 – Le Figaro, mardi, 21 décembre 2010, p. 2 22/12/2010
• CICNS => sectes-infos.net/communiques_presse_183_Bugarach_MIVILUDES.htm
• 30/01/2011 new York Times => nytimes.com/2011/01/31/world/europe/31bugarach.html?_r=3&emc=eta1.
• 01/03/2011 texte attribué à l’Indépendant sur => partisansmarine.com/t583-2012-un-bunker-pour-survivre-a-la-fin-dun-monde 09/06/2011 L’indépendant => lindependant.fr/2011/06/09/l-aude-terre-d-election-esoterique-reste-fertile-pour-les-derives-sectaires,28041.php
• 09/06/2011 Midi Libre => midilibre.fr/2011/06/08/sectes-vigilance-dans-l-aude-sur-fond-de-fin-du-monde-predite-le-21-decembre-2012,332177.php
• 10/06/2011 L’indépendant => lindependant.fr/2011/06/10/derives-sectaires-les-p-o-particulierement-surveillees-a-perpignan-argeles,28159.php
• 10/06/2011 CICNS => sectes-infos.net/communiques_presse_191_Fenech_Bugarach_Buzz.htm
• 15/06/2011 TF1 => lci.tf1.fr/france/societe/2011-06/a-l-approche-de-2012-la-miviludes-alerte-sur-les-discours-apocalyptiques-6535853.html
• 15/06/2011 L’indépendant => lindependant.fr/2011/06/15/aude-et-p-o-cites-dans-le-rapport-de-la-miviludes,30381.php 15/06/2011 Europe 1 => europe1.fr/France/La-peur-de-l-apocalypse-un-reel-danger-588085/
• 15/06/2011 AFP => google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5i8_zSvdfgV10v7Zncmr6c-xiAv5Q?docId=CNG.4b65e702eb6d5a08f496a754236545db.3e1
• 15/06/2011 L’indépendant => lindependant.fr/2011/06/15/apres-le-pays-cathare-le-vallespir-est-le-nouvel-eldorado-des-prophetes-de-l-apocalypse,30492.php
• 15/06/2011 Reuters => reuters.com/article/2011/06/15/us-france-sects-idUSTRE75E4OH20110615
• 15/06/2011 RMC :=> rmc.fr/editorial/166366/2012-les-sectes-apocalyptiques-se-multiplient/
• 15/06/2011 news.scotsman.com => scotsman.com/news/last_place_on_earth_to_see_apocalypse_1_1691439
• 15/06/2011 la Clau => la‐clau.net/noticia/la‐secte‐ramtha‐attend‐lapocalypse‐de‐2012‐en‐vallespir‐6657
• 15/06/2011 Figaro => lefigaro.fr/actualite-france/2011/06/14/01016-20110614ARTFIG00726-fin-du-monde-l-alerte-de-la-mission-antisecte.php
• 16/06/2011 les Inrocks => lesinrocks.com/2011/06/16/actualite/rapport-anti-secte-les-groupes-apocalyptiques-repondent-1113704/
• 16/06/2011 ladepeche.fr => ladepeche.fr/article/2011/06/16/1108274‐sectes‐il‐nous‐faisait‐craindre‐l‐apocalypse.html 16/06/2011 L’Indépendant.fr => lindependant.fr/2011/06/16/apocalypse-des-adeptes-de-ramtha-dans-le-haut-vallespir-et-les-corbieres-la-miviludes-s-alarme-du-danger-des-discours-apocalyptiques,30554.php
• 17/06/2011 CNN => articles.cnn.com/2011-06-17/world/france.apocalypse.suicide_1_mass-suicide-apocalypse-french-people?_s=PM:WORLD
• 21/06/2011 Reuters=> actualite.portail.free.fr/insolite/21-06-2011/ironie-et-mefiance-autour-des-apocalyptiques-de-l-aude/
• 23/06/2011 La gazette de Côte d’or => gazette-cotedor.fr/2011/06/22/georges-fenech-il-faut-renforcer/
• 27/06/2011 Reuters => uk.reuters.com/article/2011/06/27/oukoe-uk-france-apocalypse-bugarach-idUKTRE75Q1AO20110627 05/07/2011 macleans.ca => www2.macleans.ca/2011/07/05/on-suicide-watch-2/
• 04/07/2011 RSE => ramtha.com/emailers/2011/0929_MAP/online.html,  et => rse-newsletter.com/2011/09/links-from-the-september-all-group-follow-up/
• 14/03/2012 Midi Libre => midilibre.fr/2012/03/14/l‐enigme‐du‐squelette‐en‐partie‐resolue,470801.php
• 26/03/2012 Huffingtonpost => huffingtonpost.com/2012/03/26/apocalypse-2012-alien-bugarech-peak-france-noahs-ark_n_1380273.html
• mars-avril : RSE => ramtha.com/web/news.asp
• 02/04/2012 Ufodigest=> ufodigest.com/article/concerning‐ramthas‐school‐enlightenment‐and‐french‐village‐bugarach
• 10/10/2012 Le Parisien => leparisien.fr/magazine/grand-angle/a-bugarach-l-apocalypse-se-prepare-10-10-2012-2220395.php
• 10/10/2012 Le Midi Libre => midilibre.fr/2012/11/04/j-48-avant-la-fin-du-monde,588848.php
• 01/12/2012 => eltiempo.com/colombia/medellin/paisa-construyo-un-bunker-por-profecia-maya_12416311-4<
• 10/12/2012 => forlitoday.it/cronaca/fine-del-mondo-bunker-spinello-santa-sofia-forli-ramtha-21-12-2012.html
• 19/12/2012=> mondetdg.blog.tdg.ch/archive/2012/12/19/les-naufrages-du-grand-desastre-se-terrent-au-sud.html
• 20/12/2012 => parismatch.com/Actu-Match/Monde/Actu/Apocalypse-mode-d-emploi.-Les-autres-propheties-3-4-453673/
• 20/12/2012 => francebleu.fr/justice/perpignan/de-faux-adeptes-de-la-secte-ramtha-devant-la-justice-perpignan-204411
• 20/12/2012 => actualites-des-journaux.com/lacroix/les-predictions-de-fin-du-monde-inquietent-les-autorites (accès limité) d’après : => la-croix.com/Actualite/S-informer/France/Les-predictions-de-fin-du-monde-inquietent-les-autorites-_EP_-2012-12-20-890196
• 20/12/2012 => globalpost.com/dispatch/news/regions/americas/colombia/121219/colombia-end-the-world-bunker
• 20/12/2012 => ilreporter.it/index.php?option=com_content&view=article&id=25200:profezia-maya-follie-dal-mondo&catid=76:cronaca-e-attualita&Itemid=125
• 21/12/2012 => ilrestodelcarlino.it/forli/cronaca/2012/12/21/820109-eventi-maya.shtml
• 20/12/2012 => evz.ro/detalii/stiri/povestea-romanilor-care-au-cheltuit-100000-de-euro-asteptand-apocalipsa-1016577.html