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Pourquoi des abris ? Pour qui ? À l’abri de quoi ? De qui ? Souligner au stylo les passages des discours de JZK/Ramtha à Denver en mai 1986 et à Seattle en novembre 1987 permet d’isoler des formules. La prise de parole en séminaire s’avérait plus relâchée et accusatrice que lors de l’émission télévisuelle de divertissement « Merv Griffin Show » quelques mois auparavant. Des thèmes en apparence conventionnels avaient permis d’introduire un ton et une urgence. Les appels à se préparer étaient plus radicaux, plus insistants.

La Nature est à un stade d’explosivité   conspiration qui vise l’élimination de votre classe moyenne  état de conscience est tombé sous le point de survivance, dans la décadence     à peine un tiers du cerveau  niveau le plus bas que peut atteindre l’homme avant que sa race ne s’éteigne effondrement financier épidémies qui emporteront un tiers de la population Quand la sécheresse sera là, il y aura des assassins dans les rues avant que tout ne soit submergé il y aura un grand tremblement de terre la lumière solaire ne pourra pas percer baisse drastique de température hommes gris Rothschild Nouvel Ordre Mondial.

Pour résumer : un instinct « supérieur » de survie devait prévaloir pour faire face à un « Nouvel Ordre Mondial » initié par les Rothschild ; une « conspiration » qui entraînerait la « classe moyenne » dans une décadence et pourrait conduire à l’extinction de la race humaine via une « Nature » régulatrice, avant l’avénement d’une « superconscience ». Sinon convaincante comme thèse centrale, les implications parvenaient à être perçues comme secondaires auprès d’un public. JZK/Ramtha continuait d’imbriquer des arguments et d’orienter la trame d’un récit d’après des thèses ailleurs plus explicites. Chacun pouvait aussi bien être curieux de réincarnation, d’âme sœur ou d’aura, d’une mode du moment, en rupture, pour être amené à s’entendre dire être « très ignorants » et « encore bien naïfs » en économie et en politique.

Pour l’anecdote, JZK/Ramtha projetait sur les fourmis le modèle d’une survie face à ces « Jours à venir ». Reproche en cliché d’une « paresse » d’acheter en supermarché, ailleurs tempérée par pragmatisme. En invective, pour décrire un territoire « assiégé », la fin d’une abondance et une sécheresse. Quelques considérations. Sur ces fourmis qui « auraient fait leur ascension » depuis longtemps « si elles avaient été humaines ». Qui « travaillent, s’amusent et sont de bonne humeur », dont l’organisation sociale devait être une leçon pour l’homme. Pour ceux qui suivraient, JZK/Ramtha annonçait qu’elle leur enverrait en « messagers » des fourmis « qui savent où creuser » ; auprès de qui apprendre pour faire face à un « très, très long hiver ». Pour ceux qui n’auraient pas tout à fait compris : « vous serez bientôt en grand, très grand péril ». Citant la Bible pour commenter « les humbles hériteront de la terre ». Adaptant « La cigale et la fourmi » de La Fontaine pour vilipender ceux qui n’adhèraient pas : « un jour vous serez à la porte, mendiant ».

Depuis l’évocation du mythe de l’Atlantide, JZK/Ramtha poursuivait l’animation de thèmes privilégiés. De vagues perspectives qualifiées d’ « enthousiasmantes » et de brefs « mais ça peut changer… » ponctuaient les longues tentatives de démonstration d’un déclin ; des projections de périls tels que des empoisonnements de réseaux d’alimentation en eau et des meurtriers dans les rues qui voleraient dans les placards et égorgeraient pour « seulement » [sic] un petit morceau de pain. À la communauté de curiosité et d’intérêt étaient ajoutées des options de vie : où est-il « sécuritaire ou dangereux d’habiter ? » une fois envisagé d’avoir à « quitter les villes », « stocker deux années de nourriture », « acheter de l’or ». Suivaient des listes de régions, d’États et de pays, adaptées dans le temps et selon la demande. Le Nord-Ouest des États-Unis faisait partie des endroits préconisés ; le Mont Rainier présenté comme une « divine montagne » qui « deviendra un symbole… de liberté ». Le lieu de résidence de JZK/Ramtha avec sa famille était devenu un argument de choix.


Yelm en épicentre

Auparavant, Judith Burnett résidait à Tacoma avec ses deux enfants, mariée à Mark Burnett, dentiste. La ville portuaire affichait alors près de 150 000 habitants à quelques dizaines de kilomètres de Seattle, d’Olympia capitale de l’État de Washington et du Mont Rainier. En 1982, la « Ramtha Foundation The church I am » était désormais domiciliée en périphérie de Yelm avec ses près de 1 500 habitants. Le déménagement d’une trentaine de kilomètres actait une séparation, une relation avec Jeffrey Knight, une activité d’écurie et un commerce de « pur-sang arabes ». À un niveau local, ça contribuait à l’image d’une femme à l’approche de la quarantaine, mère, indépendante, entreprenante.

À proximité, ça pouvait par exemple contraster avec « Aquarian Church of Universal Services » issue de la mouvance « Cosmic Awareness » née dans les années 1960. Depuis Olympia en 1977, leur publication « Revelations Awareness » adaptait à travers un Paul Shockley une approche et des thèmes comparables à ceux plus tard déclinés par JZK/Ramtha. Ou encore à portée de vue, le Mont Rainier s’intégrait dans une chaîne de montagnes reliant la Californie au Canada. L’éruption volcanique du Mont St Helens en 1980 avait fait 57 morts et rappelé un risque. L’opportunité de rapprocher les faits des « lectures » d’Edgar Cayce, de l’ « effet Jupiter » de J. Gribbin et S. Plagerman, de la « génération tremblement de terre » de J. Goodman ou autres. Le Mont Rainier pouvait aussi rappeler l’histoire des Objets Volants Non Identifiés de Kenneth Arnold en juin 1947. La méthode déclinée par Judy « Zebra » Burnett/Ramtha avait des précédents.

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1987 « Ramtha Intensive : change, the days to come » édité par S. L. Weinberg, C. Wright et J. Clancy, Ed. Sovereignty Inc.

En 1986 et 1987 les annonces se multipliaient à destination d’une communauté potentielle autour de Yelm dans le comté de Thurston, État de Washington. Propositions immobilières. Produits alimentaires en grande quantité, déshydratés. Panneaux solaires. Systèmes de filtrage de l’eau pour éliminer les bactéries et les radiations. Abris à enterrer. Produits dérivés. Manuels de culture en jardin. Une survie en fil conducteur, des offres d’opportunités financières s’adaptaient en investissements calibrés. Des séminaires d’ « auto-suffisance » étaient organisés avec des intervenants. Il y avait des « arrivants ». Une activité éditoriale se mobilisait autour de la structure « Ramtha dialogue© » ; à Orcas Island pour la maison d’édition « Sovereignty » de S.L. Weinberg, à Friday Harbor pour « Masterworks » de D. J. Mahr, « Private thought » , « Indelible Ink Pub. » avec Judi Pope Koteen, à Rainier pour le journal et la librairie « Windwords ».

Durant la période 1985-89, le nombre de séminaires, leur durée et leur coût variaient : sur un jour (150$), sur deux jours (de 350 à 900$), sur trois jours (700$), sur six jours (1500$). Le mois qui suivait, un enregistrement (d’une à plus d’une dizaine de cassettes à 8$ l’unité soit près de 16$ actuel compte tenu de l’inflation) associé à l’événement était mis en vente.

• 1985       12  dates  programmées              90   cassettes
• 1986       24  dates            //                       154  cassettes
• 1987       22  dates  (dont 2 à Yelm)          101  cassettes
• 1988       36  dates (dont 16 à Yelm)        149   cassettes
• 1989       37  dates (dont 36 à Yelm)           85  cassettes

Sur sa propriété à Yelm, JZK/Ramtha programmait deux dates de séminaire en 1987. Puis seize en 1988 année de lancement de la Ramtha’s School of Enlightenment. Et trente-six dates en 1989. Le recentrage des activités sur Yelm correspondait à un tassement de la fréquentation en tournée et à une communication. Un reportage qui lui avait été consacré dans l’émission « 20/20 » sur la chaine TV ABC (22 janvier 1987) avait passé l’effet de mode. La vente de chevaux en se servant du personnage « Ramtha » pour convaincre avait instauré un précédent. Son succès était associé à un gain financier. Une fourchette de 500 à 2000 arrivants autour de Yelm pour se rapprocher d’elle avait été avancée. Des témoignages animaient des perceptions contrastées du personnage « Ramtha ». Deux mois après la diffusion du reportage, JZK/Ramtha intervenait sur les controverses pour serrer les rangs en suggérant un acharnement et une persécution.

Sur le traitement médiatique et pour forcer l’image, Judith « Zebra » Knight/Ramtha désignait « une médiocrité », un « attrait pour le sensationnalisme » et une « habitude de basculer vers le négatif ». Sur l’attention et les griefs, elle renvoyait au tarif horaire du psychanalyste, aux fluctuations du Dow Jones, aux finances de l’église catholique. Sur ses tarifs, elle rappelait que « les gens » abusent de la gratuité et que ce qui est gratuit n’est pas apprécié à sa juste valeur, pour affirmer que « séparer Dieu de l’or est faire preuve de limitations ». Sur une attitude, elle répétait que chacun devait prendre ses responsabilités, ne pas blâmer les autres pour ses choix, en tirer des leçons. Elle confirmait avoir stocké deux ans de nourriture, posséder un terrain convertible en culture, être équipée d’un réservoir d’eau de 80 000 litres et d’un générateur et fournissait des conseils sur l’achat d’or. L’interview et l’accès qu’elle accorderait au magazine « OMNI » (n° oct. 1987) ne lui serait néanmoins pas plus favorable. Publié en fin d’année 1987, « A state of mind. My story. »  serait sa version d’une biographie romancée.

En 1990, Gabriele Copen intentait un procès contre son compagnon Peter Z. Westberg l’accusant d’avoir vendu des lingots d’or sans son autorisation. L’agence de presse UPI faisait un récit des auditions : une installation à proximité de Yelm pour se rapprocher de JZK/Ramtha, l’inquiétude après un séminaire, l’évocation d’une invasion extra-terrestre, l’enfouissement de lingots à divers endroits dans la propriété, la vente de certains pour financer la fabrication d’un bunker. En avril 1992, Joe A. Sumrall, 41 ans, était trouvé mort par sa compagne de retour d’un séminaire à la RSE. Le dessinateur humoriste, père d’un enfant, avait quitté la région de Los Angeles pour s’installer dans un mobile home près de Yelm deux ans auparavant. Un vol de 40 pièces en or était avancé comme mobile du crime. Le 24 mai 2011, Sally Paulsen, 53 ans, « étudiante » à la RSE, était trouvée morte dans son jardin à Thurston près de Yelm. Son corps était coincé la tête la première dans un baril de grande contenance parmi d’autres enterrés jusqu’à leur ouverture pour stocker de la nourriture. En mars 2014, un couple est arrêté à Yelm depuis une demande d’extradition des autorités roumaines, l’accusation de complicité de fraude fiscale et de corruption. Des armes et un « abri » sont découverts lors des perquisitions. Le couple avait été en relation d’affaires avec le directeur du marketing de la RSE ; Diana Nemes avait participé aux activités de la RSE.


Survendre à vivre

Le commerce peut servir d’indicateur sur le créneau d’une survie. En 1975 à Ravenna dans l’Ohio, l’argumentaire commercial pour attirer au récent « Survival Center » tenait en huit points développés sous forme de séminaires pour « aider à devenir auto-suffisant : 1) Inflation, 2)L’histoire derrière les conditions économiques actuelles, 3) Comment protéger vos biens, 4) Les investissements dans l’or et l’argent, 5) L’industrie du stockage d’aliments, 6) Comment réduire vos coûts alimentaires actuels de 30-50%, 7/ Investir pour l’avenir, 8) L’investissement ultime ». De là, des équipements, une littérature, des produits.

Depuis sa création, les encarts publicitaires du « Survival Center » —quand les mots comptent et coûtent— ont figuré dans toutes sortes de publications : de la revue politique à destination d’un public catholique, à l’annuaire New Age, au livre de conseils économiques, au magazine de bricolage-jardinage-cuisine, à la revue de société spécialisée sur la nourriture macrobiotique, à la publication dédiée à la défense civile en cas d’attaque nucléaire, au guide professionnel auprès des médias. En septembre 1986, l’annonce dans la publication « Windwords » à destination de la communauté proche de JZK/Ramtha, contenait quelques lignes pour aller à l’essentiel et accrocher l’attention,: aliments longue conservation, abri souterrain, protection nucléaire.

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Extrait d’un programme de séminaires du « Survival Center » en 1975 et annonce paru dans « Windwords » (sept.1986)

À la publicité des encarts s’ajoutaient les déclarations attribuées au chef d’entreprise du « Survival Center » pour illustrer des articles dans la presse. En 1980, pour affronter une inflation, une dévaluation du dollar. En 1981, par la présence d’un stand au Salon « Money Show » d’Arthur J. Rand dédié à la spéculation et à l’investissement. En 1984, sur « l’état du monde et la menace de guerre nucléaire », pour critiquer la politique de Défense Civile, après la diffusion du film TV « Day After ». En 1986 sur un terrorisme nucléaire capable de frapper sur le sol américain. En 1988, sur des rumeurs de rationnement de nourriture à l’échelle nationale. En 1993, sur la menace de la Corée du Nord. En 1999 et en 2000, sur « Y2K » et les théories d’alignement de planètes de Richard Noone. En 2006, sur la grippe aviaire. En 2009, sur le risque de mutation du virus H1N1. Depuis une offre, la société « Survival Center » a adapté sa communication sur plusieurs décennies.

Le « Survival Center » a déménagé de Ravenna pour être domicilié à McKenna près de Yelm en 1993. Désigné comme « étudiant » au sein de la communauté de la RSE, son site marchand est accessible via internet. Sur le créneau encore, à quelques kilomètres de Yelm et de McKenna, un magasin « Get Ready Portland » avait été ouvert en 2010 par un autre membre de la RSE.


Des ondes de choc

Un instantané sur la seule année 1983 peut aider à appréhender des tensions qui animaient la société américaine. À travers le projet « Initiative de Défense Stratégique » de satellites armés et le déploiement de missiles balistiques en Europe. À quoi pouvait être ajouté un avion commercial faisant la liaison New York/Séoul, abattu par l’armée soviétique. La déclaration du Président Reagan concernant un « empire du mal » dans des considérations sur le budget militaire face à une assemblée d’évangélistes. Que dire de l’intrigue d’un conflit nucléaire résultant d’un « bug » informatique dans le film « Wargames » au cinéma ? De l’hypothèse d’un « hiver nucléaire » co-signée par Carl Sagan ? Du film télévisuel « The day after » à tenter de restituer les heures entourant un impact nucléaire ? De l’émission « The crisis game » simulant le suivi en direct d’une menace d’attentat terroriste nucléaire ? Presse, télévision, radio, cinéma, livres. Des réflexions intimes aux échanges, comment ce genre d’accumulation agit ?

La menace qui ne devait pas à l’imaginaire, exacerbait les exercices d’affrontement, d’anticipation, de récit, d’interprétation des événements. Toutefois, sur le sol américain durant cette période, la construction d’abris individuels qui avait ses livrets officiels et publics n’était pas devenue pour autant un pré-requis pour vivre. Le discours de JZK/Ramtha bénéficiait de cette « guerre froide » entre les États-Unis et l’URSS sans s’y limiter. Elle mobilisait sur des instabilités, nationales en priorité, pourvu qu’elles soient sismiques, climatiques, économiques, sociales, politiques, sanitaires… Et associait aussi le SIDA, la catastrophe de la centrale de Tchernobyl en URSS, les variations de la couche d’ozone, l’effet de serre, la famine, pour désigner des signes convergents et annonciateurs. Elle isolait des sujets d’attention et cristallisait les thèmes d’une rupture ou d’une évolution auxquels associer une culture de survie.

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Les références et les ressources de JZK/Ramtha sont à trouver ailleurs que venant d’elle. Précise lorsqu’elle s’est associée à des figures culturelles, elle est discrète quand les proximités concernent des contenus qui lui sont contemporains. La sélection propose des repères qui permettaient des combinaisons. Cela va du confidentiel au best-seller, de l’académique au militant, du catalogue au roman, des compilations aux réflexions, de l’entendu aux tâtonnements. Par où commencer ?

> Une « liberté financière » à partir de « How to prepare for the coming crash »
à suivre…

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Des répliques


anim_tfunAvec Agnes Jardel et Philippe Menière
L’émission « Enquêtes et Révélations » sur TF1 avec Patrick Spica Presse, diffuse le mardi 28 juin 2011 un reportage d’une quinzaine de minutes consacré à Judith « Zebra » Knight et à la Ramtha’s School of Enlightenment. Un enregistrement qui le rendait accessible sur Youtube a été retiré sur demande de TF1. Le reportage part d’Afrique du Sud avec le meurtre d’un policier par les français P. Menière et A. Jardel et leur mort après une cavale en janvier 2011 ; pour arriver à Yelm aux États-Unis et aborder le sujet JZK/Ramtha. Interviews de Jolene du Plessis, une famille lors d’un séminaire RSE, Georges Fenech (alors Miviludes), David McCarthy (animateur de « enlightenmefree.com »), Judy « Zebra » Knight.


apos_deb [transcription]
« Ils voulaient qu’on se prépare pour la fin du monde. C’est même devenu leur obsession. Ils n’en parlaient pas tout le temps mais on les voyait s’organiser. Ils n’arrêtaient pas. Ils mettaient des provisions de côté, de la nourriture. Leur but, c’était vraiment survivre le plus longtemps possible ». […] « Les policiers sont arrivés et ils ont trouvé une énorme photo. C’était comme un sanctuaire, il y avait des bougies partout. En tout cas, une chose est sûre, c’était la photo de cette femme qu’on appelle Judy Knight ».
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Extrait du reportage, témoignage de Jolene du Plessis, belle-fille du propriétaire de la ferme où résidaient P. Menière et A. Jardel.

« Ça fait longtemps qu’on fait ça parce que Ramtha nous a toujours dit d’être préparé. Par exemple, nous devons être capable de faire pousser notre propre nourriture, la stocker, avoir de l’eau. C’est très important. C’est vraiment devenu une façon de penser et un mode de vie. Nous voulons être prêts, pas seulement d’un point de vue physique mais aussi mentalement, et spirituellement, pour les grands changements à venir. »
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Extrait du reportage, d’une mère qui participe avec son compagnon et leurs deux enfants à un séminaire à Yelm au siège de la RSE.

« Moi, je veux avoir un esprit brillant. Et surtout être saine et sauve en 2013. »
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Extrait du reportage, une femme lors de l’activité « Fieldwork@ » à Yelm au siège de la RSE.

« Je veux vous parler de mes visions pour 2012 et du calendrier maya. […] J’ai vu une très grosse partie de la planète détruite. Je sais qu’une catastrophe nucléaire va arriver en Californie, mais aussi dans l’Oregon, à New York et dans le Missouri. […] Et ce qui va dévaster Washington c’est la fusion des réacteurs nucléaires avec les eaux de l’océan. […] Et pour finir, des incendies vont réduire à néant la côte ouest des États-Unis. »
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Extraits du reportage, d’une intervention de Judy « Zebra » Knight devant une assemblée donnée pour 700 personnes. 

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Avec « Barbara » et « Carlos » Émission « Questions à la une » sur RTBF (Radio Télévision Belge Francophone), diffusé le 21 décembre 2011 (timing 20:36- 25:10). 

apos_deb[transcription]
(Voix journaliste)
 « Les groupes apocalyptiques se comptent par centaines. L’un des plus inquiétant reste Ramtha. Un mouvement créé aux États-Unis par la grande prêtresse Judy Zebra Knight. En europe, le mouvement est dans le collimateur des observatoires de secte. Ils redoutent un suicide collectif. Ramtha est déjà implantée en Belgique mais c’est surtout en France, dans les Pyrénées, que les adeptes européens convergent ces derniers mois. À une centaine de kilomètres de Bugarach, un rendez-vous est fixé avec Barbara, une adepte de Ramtha. Elle ne tient pas à être reconnue (visage flouté). En ce moment, elle passe beaucoup de temps dans les supermarchés. La jeune femme affirme avoir déjà stocké des vivres pour deux ans, il s’agit d’être fin prête dit-elle, pour la fin du monde. « 
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(Interview « Barbara » dans un hypermarché)
 « À chaque fois que je fais les courses, j’achète un peu plus, pour mettre de côté. Que ce soit des pâtes, que ce soit des féculents enfin des choses qui tiennent au ventre, du riz. Il y a même des supermarchés qui proposent des choses en grande quantité, enfin j’veux dire en plusieurs kilos etc, donc c’est très pratique. Et puis j’achète aussi des petites choses que j’aimerais bien manger si un jour je me retrouvais, coupée du monde, parce que, parce que j’ai plus d’essence pour aller voir mes amis. C’est le confit de canard. Ça, ça fait du bien. Ça passe toujours. Donc c’est ce que j’achète en priorité. Allez… »
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(Voix journaliste)
 « Dans les Pyrénées aujourd’hui, les adeptes de Ramtha ont également une autre priorité : aménager leur bunker. Et rester le plus discret possible sur son emplacement. Visite chez Carlos, près de Carcassonne. L’homme a construit son bunker en toute illégalité. Pour ne pas éveiller les soupçons, il a fait croire qu’il enterrait une grande citerne d’eau. « 
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(Interview homme hors champ) « Ça c’est le seul moyen qu’on a trouvé, officiel, pour pouvoir faire des trous et des travaux… sans que les gens se disent… C’est la cuve à eau enterrée. Il n’y a aucune loi qui t’empêche et qui te demande une autorisation de faire une cuve à eau enterrée. »
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(Interview « Carlos ») « Vous voulez me suivre. »
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(Voix journaliste)
 « Dans le pays cathare, les adeptes de Ramtha auraient déjà construit six bunkers. Celui de Carlos est le plus vaste. C’est un véritable appartement de 160 mètres carré. Coût des travaux : 150 000 euros. »
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(« Carlos ») « Ça c’est le local technique de mon bunker, en même temps c’est la cuisine. Ben ici d’abord, j’ai tout l’outillage qu’il me faut. Là c’est une hotte aspirante. Là il y a le frigo. Euh… la cuisinière. Ça c’est le groupe électrogène diesel qui fait de l’électricité. Là c’est la douche. »
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(Voix journaliste) « Pour accéder au salon, il faut ouvrir cette porte. Elle est étanche, et peut résister paraît-il à un raz-de-marée. »
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(« Carlos ») « Ça c’est la partie de survie. Là, s’il y a une vague qui passe par-dessus, je suis assuré ici de survivre là-dedans. »
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(Voix journaliste) « Dans le salon, la seule décoration que s’est autorisé Carlos, c’est la photo de Judy Zebra Knight, la grande prêtresse de Ramtha. »
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(« Carlos ») « Ici, c’est la pièce où on vit. J’ai ici la télé, le téléphone, internet. Tout passe par satellite à l’extérieur. »
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(Voix journaliste) « Carlos sort ensuite une grande carte du monde. Elle représente les zones qui seraient inondées par le tsunami géant fin 2012. Ce genre de document farfelu pullule sur internet. »
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(« Carlos ») « Y montre là les changements qui vont avoir lieu. Ça va bouleverser carrément toute la terre. »
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(« Barbara ») « Et on peut voir qu’il va y avoir des grandes transformations. Y’a des continents entiers qui s’engouffrent, d’autres qui émergent. Bon y’a des transformations. Y’a des zones sécurisées. Y’a des endroits où il fait, il fera, à peu près bon être pendant tous ces changements. Puis d’autres où… c’est dangereux. »
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(Voix journaliste) « Dangereux le mot est faible. Englouti conviendrait mieux. Voyez en tout cas que la Belgique aura tout simplement, disparu. »
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(« Carlos ») « Selon Ramtha, on va rester 2 milliards sur la terre. On est 7 milliards, il semble que 5 milliards vont disparaître. C’est cruel mais c’est vrai. C’est comme ça. »
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(Voix journaliste) « Carlos est certain de faire partie des rescapés de l’apocalypse. C’est évidemment, tout le mal qu’on lui souhaite. »
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Extrait du reportage « Questions à la une » RTBF, 21/12/2011.

À qui © ?

La « Future carte du monde » dans le reportage de la RTBF se vend sous la marque « Matrix Institute » associée à Gordon-Michael Scallion. Ce dernier prétend faire depuis 1979 des prédictions concernant des séismes, des variations climatiques et s’exprime lors de séminaires, dans des ouvrages, des vidéos, sur les thèmes de l’inversion des pôles magnétiques, de l’Atlantide, des Mayas. À partir de 1991, G-M. Scallion publiait un bulletin mensuel sur abonnement centré sur les tremblements de terre (la Californie mais pas exclusivement) et leurs conséquences pour décrire des inondations, des déplacements de populations et des impacts financiers. Puis vint le temps de vendre des cartes de 25 à 60$, avec des échéances et des zones susceptibles d’être submergées sur l’ensemble des continents. « Future map of North America » et « Future map of the world » jusqu’à l’horizon 1998-2001, avant d’être inspiré par « jusqu’à 2012 ».

En septembre 2011, la RSE diffusait sa version d’une « Carte de Ramtha des changements potentiels dans le monde » lors de séminaires, sur son site internet et par e-mail. Une version sous copyright « JZ Knight » et trademark « Ramtha » qui modifiait le produit de G-M. Scallion sans le citer, par quelques retouches numériques grossières (dont la suppression des contours attribués à Atlantide et Lémurie). L’objet était proposé « seulement comme un guide » soulignant des zones où la RSE avait eu une activité. Accompagnée des conseils de JZK/Ramtha qui « a toujours dit d’être » : éloigné des côtes, rivières, grands plans d’eau, en hauteur à 90-120 mètres au-dessus du niveau de la mer (1000 mètres dans la zone de Yelm), loin des volcans et lignes de failles, à distance de sécurité et pas sous le vent d’installations nucléaires. Étaient ainsi signalés Guadalajara (Mexique), Medellin (Colombie), Cordoba (Argentina), Spinello (Italie), Ourense-Galicie (Espagne), Quillan (France), Broederstroom (Afrique du Sud), Bathurst, NSW (Australie), Taiwan, Corée du Sud. Dans le prolongement de cette communication, les membres et sympathisants étaient incités à prendre connaissance de plusieurs sources d’une actualité ciblée par la RSE.

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Carte diffusée par la RSE « Ramtha’s map of potential world changes » © JZ Knight en septembre 2011

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Carte vendue par Gordon-Michael Scallion « Future map of the world », © Matrix Institute

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Activité de la RSE en France d’après ses séminaires et correspondance du phénomène « abris » avec la projection de zones submergées d’après la carte vendue par Gordon-Michael Scallion © Matrix Institute, et diffusée par la RSE/JZK Inc © avec quelques modifications

À quelques semaines du 21 décembre 2012, des articles dans plusieurs pays s’étaient diversement intéressés aux fabrications d’ « abris » évoquant la Ramtha’s School of Enlightenment (RSE). En Colombie, « El Tiempo.com » avançait le nombre de 80 installations dans la vallée de Aburra. En Italie, « ForliToday.it » évoquait 70 personnes associées à la RSE et la construction de « bunkers » dans le village de Santa Sofia. En Roumanie étaient exposés les préparatifs d’un couple ayant quitté Timisoara pour un Brebu Nou plus conforme. Dans tous les cas, des séminaires avaient été organisés à proximité des endroits cités. En France, la carte de G-M. Scallion, celle de JZK/Ramtha et les animations de la RSE sur les dernières années se superposaient. Une France largement submergée avec un ilôt visible au nord, tandis que dans le sud reste une bande terrestre comprenant les Pyrénées-Orientales, l’Aude et l’Ariège. La Belgique entièrement projetée sous les eaux expliquait peut-être l’accent belge de l’interlocuteur dans le reportage de la RTBF qui faisait visiter « son abri » « à une centaine de kilomètres de Bugarach ».

L’absence de « croyances apocalyptiques » alors revendiquée par la Coordination française de la RSE pouvait être appréciée d’après les « changements » annoncés par JZK/Ramtha et le récit d’une Terre dont le cancer serait « la civilisation, l’ignorance et la religion ».

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Kit à raconter

 

Conformes sur les parties submergées, les variantes entre les cartes diffusées par G-M. Scallion et la RSE concernent des zones supposées émerger qui renvoient à divers récits. Avec ou sans ? Les terres d’une Lémurie et d’une Atlantide dont l’inspiration peut être ramenée à quelques autres cartes.

 

D’autres que G-M. Scallion avaient également produit des cartes dans les années 1970/80, notamment « I am America » de Toye. Tous n’y faisaient pas figurer une Atlantide et une Lémurie. L’aperçu témoigne qu’il y a plusieurs façons d’accéder à ce type de cartes ; littérature, archéologie, folklore… Avant, il y avait eu aussi les « lectures » d’Edgar Cayce qui avaient suscité des curiosités. Et la théosophie d’Hélène Blavatsky. Ainsi dans « Lettres des Mahatmas M. et K.H. à A.P. Sinnett » (1923) figure la Lettre 23 et le contenu suivant :

 

apos_deb « M. pense que, pour vos projets, je ferais mieux de vous donner un peu plus de détails sur l’Atlantide, puisqu’elle est grandement liée au mal sinon à son origine. Dans le prochain Theosophist, vous trouverez une note ou deux adjointes à la traduction par Hume de la Préface d’Eliphas Lévi, au sujet du continent disparu. Et maintenant, puisque je suis déterminé à faire des présentes réponses un volume, portez votre croix avec une grandeur d’âme chrétienne et, peut-être, après avoir lu le tout, n’en demanderez-vous pas davantage pendant quelque temps. Mais que puis-je ajouter à ce qui a déjà été dit ? Je suis incapable de vous donner des renseignements purement scientifiques étant donné que nous ne pouvons jamais être entièrement d’accord avec les conclusions Occidentales et que les nôtres seraient rejetées comme « non scientifiques ». Cependant, la géologie et la paléontologie rendent toutes deux témoignage à beaucoup de ce que nous avons à dire. Bien entendu, votre Science a raison dans maintes généralités, mais ses prémisses sont inexactes ou, en tout cas, très erronées. Par exemple, elle a raison de dire que lorsque la nouvelle Amérique se formait, l’ancienne Atlantide s’affaissait et était graduellement dégradée par l’eau ; mais elle n’est exacte ni dans ses indications relatives aux époques de cette submersion, ni dans ses calculs de la durée de cet engloutissement. Vos Iles Britanniques subiront un jour le même sort. Elles sont en tête sur la liste des victimes qui doivent être détruites par le feu (volcans sous-marins) et par l’eau ; la France et d’autres pays en feront autant. Quand elles réapparaîtront, la dernière et septième sous-race de la Sixième Race-racine de la présente Humanité sera florissante sur la « Lémurie » et l’ « Atlantide », qui toutes deux seront réapparues aussi (leur réapparition faisant immédiatement suite à la disparition des îles et continents actuels). Très peu de mers et de grandes eaux se trouveront alors sur notre globe, les eaux comme la terre apparaissant, disparaissant et changeant périodiquement de place, à tour de rôle. Tremblant à la perspective d’être de nouveau accusé de « contradictions » lors de quelque futur exposé incomplet, je préfère expliquer ce que je veux dire par là. L’approche de chaque nouvelle « obscuration » est toujours signalée par des cataclysmes produits soit par le feu, soit par l’eau. Mais, à part cela, chaque « Anneau » ou Race-Racine doit être coupé en deux, pour ainsi dire, soit par l’un, soit par l’autre. C’est ainsi que, ayant atteint le faîte de son développement et de sa gloire, la quatrième Race (les Atlantes) fut détruite par l’eau ! Vous n’en trouverez plus aujourd’hui que les restes dégénérés et déchus, dont chacune des sous- races, néanmoins, eut ses beaux jours de gloire et de grandeur relative. Ce qu’ils sont maintenant, vous le serez quelque jour, civilisation matérielle et la civilisation spirituelle), incapable d’aller tant soit peu plus haut dans son propre cycle, elle verra sa progression vers le mal absolu arrêtée (comme ses prédécesseurs, les Lémuriens et les Atlantéens, les hommes des troisième et quatrième races furent arrêtés dans leur progression vers le même mal) par un de ces changements cataclysmiques. Sa grande civilisation sera détruite et l’on verra toutes les sous-races de cette race descendre leurs cycles respectifs, après une courte période de gloire et de culture. Voyez les restes des Atlantes, les anciens Grecs et Romains (les modernes appartiennent tous à la cinquième Race) ; voyez combien magnifiques, courts et éphémères furent leurs jours de renommée et de gloire ! Car ils n’étaient que des sous-races des sept rameaux de la « race-racine ». Aucune Race-mère, pas plus que ses sous-races et rameaux, n’est autorisée par l’Unique et Souveraine Loi à empiéter sur les prérogatives de la Race ou Sous-race qui la suivra ; encore moins à usurper la connaissance et les pouvoirs réservés à celle qui doit lui succéder. » Dans « Lettres des Mahatmas M. et K.H. à A.P. Sinnett » (1923), Lettre 23.

 


 


Sources :
1. Sur les contenus liés à Seattle et Denver qui se retrouvent dans :
• « Ramtha. Les sessions. Les Jours à venir », traduction française Éditions du Roseau de « Ramtha Intensive : Change, The days to come » Steven Lee Weinberg, Carol Wright, John Clancy, ed. Sovereignty, 1987. cf p.9, p.30, p.32, p.34, p.35, p.36, p.91, p.133, p.138, p.144-145. Transcription de séminaire de mai 1986 et qques dates ajoutées dont juillet 1986.
• « Last waltz of the tyrants. Prophecy of the Ram » : Judi Pope Sion, ed. Beyond Words Publishing,1989.
• « Destination freedom. A time-travel adventure. Stage II. Arrival instruction » : Douglas Mahr, © Private Thought, ed. Prentice Hall, Press, 1989.

> Sur Séminaires et cassettes : établi d’après données disponibles sur le site RSE et la publication « Windwords ».
> Interview JZK suite à « 20/20 » ABC : dans « Windwords » « Special Bonus édition – Spring 1987 » p10,11,17 et « Vol.1, n°10 Avril 1987 » p.10/11.
> Magazine « OMNI » : dans n° spécial anniversaire, octobre 1987.
> Jardel/Menière : cf également M6, émission « 66 minutes », 27/02/2011.

• Article avec Carl Sagan : « Nuclear Winter : Global consequences of multiple nuclear explosions », magazine « Science », décembre 1983, Turco, Toon, Ackerman, Pollack, Sagan. Et « The cold and the dark : the world after nuclear war », Ehrlich, Sagan, Kennedy, Orr Roberts, 1984.
• France2 Journal TV 15 juin 2011 => boutique.ina.fr/video/4478758001016/sectes-le-commerce-de-l-apocalypse.fr.html
• Media Colombie
=> eltiempo.com/colombia/medellin/paisa-construyo-un-bunker-por-profecia-maya_12416311-4
• Media Italie
=> forlitoday.it/cronaca/fine-del-mondo-bunker-spinello-santa-sofia-forli-ramtha-21-12-2012.html
• Media Roumanie
=> renasterea.ro/stiri-timisoara/actualitate/povestea-romnilor-care-au-cheltuit-100000-de-euro-asteptand.html
• et => debanat.ro/2012/12/doi-timisoreni-si-au-pregatit-pivnita-anti-apocalipsa/ • Source Carte diffusée par la RSE
=> ramtha.com/emailers/2011/0929_MAP/online.html‎
• =>ina.fr/video/4478758001016/sectes-le-commerce-de-l-apocalypse.fr.html
• 15 juin 2011, france2 : => youtube.com/watch?list=TLnuWorMzKH2g&feature=c4-overview&playnext=1&v=C9JSYeUYBB4&desktop_uri=%2Fwatch%3Fv%3DC9JSYeUYBB4%26feature%3Dc4-overview%26playnext%3D1%26list%3DTLnuWorMzKH2g
• Histoire Copen/Westberg : presse papier, Associated Press pour « Spokane Chronicle » 29 août 1990, pour « The register guard » 30 août 1990, « Daily record » 26 janvier 1991 et 31 août 1990, « The Solesman-review, Spokane Chronicle » 8 sept 1990. Presse numérique : « The Seattle Times », 6-8-20 sept. 1990.

> Sur « Survival Center » • 23 avril 1980 dans « Boca Raton News ». 10 janvier 1984 , « Survival shelters not ‘holes in the ground’ any more » dans « Times Daily ». 8 juillet 1984, « The Survival Center : got an extra $20,000 hanging around ? How about investing it in a shelter? » dans « The Chonicle-Telegram ». 16 février 1986, « Nuclear survival. Realistic hope or dangerous desilusion? », Abigail Foerstner, « Chicago Tribune ». 23 janvier 1991, « Americans willing to pay for bit of security… » par David Treadwell dans « Los Angeles Times ». 30 décembre 1993, « New victim of a new era : fallout shelter guidelines » dans « The New York Times » 8 février 1999 , « Survivalist forecast 100% chance of catastrophe a seven-planet alignment next year will ‘make the Y2K problem look like a picnic,’ he warns, par Richard Jones dans « Inquirer ». 7 janvier 2000, « Mayday 2000? This warning may be all wet » par Erik Lacitis dans « Seattle Times » ; 5 mai 2006, « For some, bird flu scare means big business », Associated Press « The Spokesman-Review »; 27 octobre 2009, communiqué « Pandemic preparedness kit for 25 people up to five days in one office » (=> expertclick.com/NRWire/Releasedetails.aspx?id=29193).  • Annonces de « Survival Center » dans le magazine « Remparts » (1975), dans le « Spiritual Community Guide » (1978, guide d’adresses ciblant une communauté « New Age »), dans « Survive and win in the inflationary eighties » (1981) de Howard J. Ruff, dans la publication « Blair & Ketchum’s Country Journal » (1982 orienté cuisine, bricolage, jardinage), dans « East West Journal » (1986) mettant en avant des produits macrobiotiques, dans le « ORNL – Civil Defense Shelters » de C.V. Chester et G.P. Zimmerman (1986/87), dans « A survival Guide for the Year 2000 Problem » signé Jim Lord (1997), dans « How to live happy and healthy. When your world is falling Apart » (1999) du pasteur Ron Marr à l’approche de l’an 2000, dans « Mount Shasta Magazine » en 2008, dans « Yearbook of experts » (ed. Mitcell P. Davis, 2011) annuaire professionnel à destination des médias.